Test GG Ironclad V3 : meilleur, encore et encore, page 2

Le clavier

Le Ironclad V3 de GG est fourni avec plusieurs accessoires. On retrouve dans la boite une double-pince pour extraire les keycaps et les switchs du clavier, un cordon USB-C, une petite lingette de nettoyage, une clé allen pour ouvrir le clavier et deux switchs de rechange : un Red Blood et un Brown Raccoon.

Le look du Ironclad V3 – et c’est peut-être là le seul ‘’défaut’’ que nous trouverons à ce clavier – c’est que le design reste inchangé. Il est on ne peut plus sobre et passe-partout, il ne pose aucun problème en soit, on avait juste envie de faire notre boulot et de relever chaque petit point. Bref, le Ironclad V3 reprend exactement le même design que ses prédécesseurs. Disponible en deux coloris, noir ou blanc, il consiste en un format full-size classique, dans un châssis bien plus lourd (1,66kg contre 1,22kg pour le V2) et tout aussi épais.

Une des nouveautés apparentes à l’œil, c’est l’intégration d’une molette de contrôle du volume sur le côté gauche du clavier. En aluminium, elle se montre aussi discrète que solide et son emplacement est tout-à-fait pertinent, même si on n’a pas l’habitude d’en voir à cet endroit.

Sous le Ironclad V3, on retrouve des patins en caoutchouc pour assurer l’adhérence sur un bureau (qui sera largement aidée par le poids du clavier !), ainsi que deux pieds rétractables pour proposer à l’utilisateur deux angles d’inclinaison supplémentaires en plus de celui d’origine. Autre modification par rapport aux versions précédentes du Ironclad, le port USB n’est plus centré mais décalé sur la gauche, vraiment tout comme le GG Berserker.

Au niveau de la frappe, le Ironclad V3 appuie l’enterrement des switchs clicky et ne propose que deux alternatives : un switch linéaire semi-lourd lubrifié d’usine au GG Demon Blood, le GG Red Blood (tout comme les stabilisateurs d’ailleurs), ou bien un switch tactile moyen pré-huilé d’usine, assumés comme des clones des Holy Panda. Ces switchs seront épaulés des mêmes keycaps en PBT double-shot (qui laisseront donc le rétroéclairage RGB les traverser) que l’on retrouve depuis le début chez GG.

Et puisque le constructeur fournit carrément de quoi fouiner à l’intérieur du clavier avec une simple petite clé allen, on vous montre ce que l’on retrouve dedans. C’est exactement la même chose que sur le Berserker. GG a donc introduit une épaisse couche de silicone au fond du boitier pour améliorer (encore !) l’insonorisation, mais également un ‘’tape mod’’ (technique simple qui consiste à mettre une couche, enfin deux dans le cas de ce clavier, de matière adhésive du même style que le scotch à peinture afin d’alléger encore les nuisances sonores. GG a d’ailleurs opté pour un papier ‘’custom’’ en double couche pressée avec un grammage supérieur, histoire de faire mieux que les autres.

Et pour terminer, on (re)découvre le système ‘’gasket-mount’’, une technique qui consiste à installer le PCB sur des joints de silicone pour le suspendre à l’intérieur du châssis afin d’adoucir la frappe et, encore une fois, aider à réduire les nuisances sonores.