Philips EVNIA 34M2C8600 : un design aussi beau que l'image, page 3

Au premier démarrage, ce qui impressionne le plus, c'est la qualité d'image. Il faut dire que l'OLED offre des noirs d'une précision remarquable, restant les meilleurs en termes de précision et surtout d'uniformité de l'image, sans aucune fuite venant perturber les noirs profonds. L'espace proposé par le UWQHD est déjà largement satisfaisant, même si, comme toujours, nous préférons le UHD. La réactivité de la dalle est notable, et contrairement aux dalles IPS qui peuvent parfois présenter du ghosting lors du défilement de pages internet, ce n'est pas le cas ici. Cependant, la courbure de la dalle peut être un peu gênante, surtout lors du rendu de photos. Elle empêche de visualiser des lignes droites impeccables. Cet effet s'estompe avec le temps à mesure que le cerveau s'habitue, mais la courbure demeure relativement légère et n'ajoute pas d'immersion. Les courbures à 1000R sont souvent plus efficaces sur ce point.

C'est dans le domaine du jeu que nous savourons le plus les avantages de cet écran. L'OLED offre des noirs profonds, une uniformité sans artefact, et un temps de réponse qui élimine pratiquement le ghosting. Il faut l'admettre : le rendu des jeux est magnifique. Ajoutons à cela une excellente fluidité grâce aux 175 Hz. Malheureusement, notre carte graphique est de chez NVIDIA, et cet écran est certifié uniquement pour AMD Freesync. En conséquence, nous rencontrons les artefacts habituels tels que le déchirement d'image et les micro-lags.