Disque dur USB 3.0 Buffalo : aussi rapide qu’un disque interne !, page 2

L'USB 3.0 en pratique

Dans la pratique, l'USB 3.0 implique de tout changer : nouveaux périphériques, évidemment, mais aussi nouvelles prises, nouveaux câbles et nouveaux pilotes. Heureusement, à une notable exception près, le tout reste compatible avec l'USB 2.0. C'est-à-dire que l'on pourra utiliser un disque USB 3.0 avec un câble USB 2.0, sur une carte mère USB 2.0, et sans drivers particuliers. Ou encore un disque USB 2.0 sur une prise USB 3.0, par exemple.

La seule chose impossible, c'est d'utiliser un câble USB 3.0 sur un périphérique USB 2.0 : la prise de type-B (celle qui se trouve sur le périphérique), n'est en effet pas la même. La prise plate (de type A) ne change pas.


Type A à gauche, Type B à droite. En blanc le câble USB 2.0, en noir et bleu, le câble USB 3.0

Côté cartes mères, les principaux fabricants (Asus, Gigabyte, MSI…) proposent tous une poignée de modèles équipés de prises USB 3.0. Sauf que pour l'instant, celles-ci sont gérées par des contrôleurs additionnels, et non par le chipset en lui-même. Ce qui limite potentiellement les performances : une ligne PCI Express 1.0 n'offre que 250 Mo/s de bande passante, contre les 600 Mo/s théoriques de l'USB 3.0.

Et si vous n'avez pas envie de changer de carte mère, il existe des cartes contrôleur en PCI Express 1X permettant d'ajouter la précieuse connectique à son PC. Mais le problème est toujours le même : si les cartes sont bien en PCIe 2.0 (500 Mo/s), les ports 1X des cartes mères sont toujours en PCIe 1.0…

Aujourd'hui, il n'y a donc pas d'autre solution que d'accepter cette limite. Ce qui en pratique, n'est ni problématique, ni même frustrant : en l'état, l'USB 3.0 offre d'ores et déjà un gain de performances très significatif.