Sennheiser PC 360, page 2

Le serre-tête fait parti des éléments qui ont considérablement grossi. Il est devenu large, épais, et surtout, première nouveauté, la mousse n’est plus recouverte de skaï mais de vrai mousse, douce et soyeuse. Disparu donc le skaï qui n’absorbe pas la transpiration. Et il est vrai que le test du PC 350 réalisé les jours précédents a bien mis en avant, vu le beau temps et les températures clémentes, ce défaut inhérents à cette matière. Cette délicate sensation de la transpiration qui coule le long du serre-tête pendant le visionnage d’un film, hum, agréable. Comme de juste, le serre-tête porte le rappel de la marque en lettrage argenté, identique au modèle précédent. Par contre, nous constatons aussi la disparition des parties chromées, tel que le support d’axe des écouteurs.

Les écouteurs abandonnent la matière plastique noir avec paillettes pour un alu mesh, bien plus en rapport avec la mode tendance. Du coup, il est de conception bien plus ouverte qu’auparavant. A nouveau, le skaï a disparu pour une mousse anti-transpirante. Celle-ci devra faire le tour des oreilles. Sennheiser a été généreux sur l’épaisseur. A priori, le confort sera de la partie. La nouveauté principale se situe sur l’écouteur droit, il s’agit de l’apparition d’un gros bouton de volume. La télécommande a disparu et a été transférée directement dans l’écouteur. Il s’agit d’une bien bonne idée. En effet, en général, la télécommande n’est pas agrafée au bon endroit ou encore pas agrafée du tout, de fait, elle ne sert pas toujours. Ici, il suffira de porter la main à l’oreille, et de tourner. Reste à voir si ce bouton s’active si facilement et si naturellement que cela.



A noter cependant, que les dits écouteurs abandonnent aussi la possible rotation autour d’un axe, en effet, ils sont fixés directement sur les réglages du serre-tête. Sur le PC 350, cela autorisait aussi un rangement soignée dans le sac, cela ne sera plus le cas. Le micro est identique au PC 350. Même perche et même principe de partie centrale en caoutchouc souple destinée à la mise en position du micro. La nouveauté, ici, réside dans la coupure du micro qui s’effectue tout simplement en remontant la perche contre le serre-tête. Ce faisant, la coupure est automatique. Par contre, là où le bât blesse, c’est que ce PC 360 fait nettement plus cheap que le PC 350. Là où le précédent proposait une couleur noire laquée du meilleur aloi, le PC 360 propose un plastique noir mat qui fait moins classe. Pour vous donner un ordre de classement, autant le PC 350 faisait bonne figure par rapport à un Megalodon, autant cette nouveauté donne l’impression d’être un concurrent direct du Plantronics Gamecom 777…alors que le Sennheiser coûte juste un peu plus de trois fois plus cher !!



Au niveau des données techniques, là aussi, nous avons une petite surprise. En effet, la plage de fréquence est décalée par rapport à celle de son prédécesseur au niveau des basses. Etrange ! Maintenant, il couvre un spectre courant de 15 Hz (10 précédemment) à 28 000 Hz (26000 Hz précédemment). Les plus audiophiles me diront que toutes les façons, le spectre couvert est supérieur à la moyenne d’une oreille humaine. A nouveau, le son est restitué en simple stéréo, pas d’artifice 5.1 ou autres. Et il transite, a priori, modèle de prêt oblige, par des membranes de 40 mm. Et oui, quand il s’agit de matériel donné ou acheté, la Ferme n’hésite pas à ouvrir pour disséquer mais là, Mme Sennheiser ne serait pas très contente si nous lui rendions ces casques en plusieurs morceaux. Le câble caoutchouté mesure 3 m et se termine par deux jacks 3.5 mm classiques et plaqués or. Le micro couvre un spectre plus limité mais toujours suffisant. Cette fois ci, par contre, même s’il reste circum-aural, en format XXL, dixit la boîte, il opte pour un mode ouvert d’où la présence de mesh.