Naga Epic, en fait, pas tant de piques, page 2

Razer a toujours fait des efforts sur les finitions. A nouveau, ici, c’est le cas. L’Epic est bien finie, bien ébarbée, c’est net et propre. Il n’y a rien à redire. L’alliance du plastique noir laqué et du soft touch est faite avec goût, et en l’occurrence, l’Epic, à défaut d’être petite, est une jolie souris. Pas tant dans l’esthétique que dans l’harmonie des matières. On sent que Razer maîtrise un peu le sujet. De plus, la molette est à l’image de celle de l’Orochi, à savoir un peu suspendue dans les airs. De fait, cela confère pas mal de gueule à l’Epic.

La coque fait donc appel sur le dessus à du soft touch. Il n’y a pas de démarcation entre les clics et le corps de la souris, tout est d’un seul bloc. L’arrière de la coque est bien bombé et arrondi, mais vous le verrez entre la réalité et l’impression, il y a une sacré différence. L’avant de la coque porte la molette, celle-ci est en plexi et présente une bande de caoutchouc crantée noir. Elle n’est pas insérée dans la coque, en effet, la coque ne se rejoint pas devant la molette. Cela lui confère un look inimitable. Sous la molette, se trouve un connecteur USB, celui-là même qui lui permettra de fonctionner en mode filaire. Les côtés sont, ici, et bien évidemment, plus que particuliers. L’un ne propose pas moins de 12 boutons qu’il faudra activer avec le pouce. Du coup, ce côté est assez haut par rapport à la moyenne des souris testées. Le côté droit quant à lui présente la particularité de pouvoir être retiré ; l’Epic est livrée avec deux autres côtés. Le côté tient tout simplement avec quatre aimants en face de vis. De fait, il suffit de tirer dessus pour avoir accès à la batterie et effectuer tout changement de côté. Chaque côté est différent, ainsi celui qui est monté d’origine est très bombé sur l’arrière et propose deux encoches prévus pour nos petits doigts fins et délicats, le deuxième est tout simplement plus fin sans encoche, et le troisième est franchement bombé sur l’avant avec une seule encoche. Bref, il devrait être facile de trouver son bonheur. C’est simple, pas compliqué et permet de satisfaire beaucoup de monde. Mais de façon évidente, cela augmente le prix, à l’image de la série R.A.T. Sous le mulot, on trouve, pour une fois, tout un tas de truc. En plus des cinq patins, il y a le capteur, m’enfin, ça, c’était couru d’avance. Mais aussi un bouton d’appariement, ainsi qu’un bouton on/off afin d’économiser la batterie (ce que nous ne ferons évidemment pas !) et enfin un bouton 123/num. Petite information, chaque côté interchangeable possède son petit patin qui va bien. Il y a aussi deux petites picots en métal (cuivre, laiton, or ??) prévus pour la connexion sur le dock. Le dock cylindrique noir laqué et surtout pesant permettra la recharge. Sur celui-ci, l’on découvre le deuxième bouton d’appariement. Il est absolument nécessaire, en effet, toute tentative d’appariement seul fonctionne beaucoup moins bien !



En ce qui concerne les caractéristiques techniques, l’on se doute que Razer, vu le prix de vente, a mis les petits plats dans les grands. Ainsi le capteur est un 5600 gros DPI. L’Epic fonctionne aussi bien en mode filaire que filaire, avec un rafraîchissement de l’USB à 1000 Hz, normal pour une méga gameuse. En l’occurrence, il s’agit d’une souris qui met à disposition pas moins de 17 boutons entièrement programmables. Un dock (147 grammes) est fourni afin de la recharger, comme nous l’avons dit. Comme nous sommes en compagnie d’un produit Razer, il y a les moult possibilités de couleurs fournies par les leds d’illumination. De plus, Razer ne nous promet pas moins de 12 heures d’autonomie en utilisation hardcore gamer et 72 heures d’autonomie en utilisation normale. L’Epic est pesé à (avec batterie) à 137 gr et à 108 gr (sans batterie). Les dimensions infirment nettement la sensation, puisqu’elle avance les chiffres suivants : 116 X 77 X 41 mm, soit grosso modo, les chiffres de notre Zowie habituelle.