Casque CM Storm Sirus : Une belle étoile, page 2

A la prise en main, clairement le casque est lourd, beau, mais cela est subjectif, bien fini. Les ajustements sont précis, le passage d’une matière à l’autre parfaitement maîtrisé. Il n’y a aucune trace de mauvais ébavurage. Ce qui est à féliciter pour un modèle presque de présérie. Cela devrait normalement être aussi le cas sur les autres lors de la commercialisation en masse, bref, c’est bien. Le choix des matières lui donne un petit côté propre et classe. En effet, CM a opté pour du soft touch, des fenêtres translucides pour leds et du plastique dur lisse gris. C’est peut-être celui-ci qui est le moins sympathique. Cela dit, l’aspect massif du casque respire la solidité et la belle construction. D’autant que toutes les jonctions sont maintenues par des vis cruciformes noires.

Le serre-tête est à l’image du casque, massif. Il est constitué de plastique gris lisse et dur et d’une bande centrale de soft touch noir. Nous trouvons aussi un CM Storm marqué en profondeur. Sur la face intérieure, il y a un petit rectangle de mousse en tissu alvéolé, il est épais mais étonne quant à sa petite taille. En effet, il ne court pas tout du long du serre-tête. Il aura fort à faire vu le poids assez important du casque. Les réglages sont dans le prolongement du serre-tête, et lorsque le tout est fermé, les parties plastiques s’alignent parfaitement. Les crans sont nets et bien marqués, la réglette qui entre dans la partie supérieure est en plastique. Il faudra surveiller l’usure tout de même. La partie basse des réglages se termine par un arceau sur lequel est fixé l’écouteur. Une fois encore, l’arceau prend place dans un évidement précisément à sa taille. Cette recherche esthétique renforce l’aspect massif, bloc du casque. Les oreillettes n’ont que peu de liberté angulaire et celles-ci sont de forme plutôt rectangulaire aux angles arrondis. La partie grise extérieur du serre-tête continue son chemin jusqu’en bas des écouteurs, la partie centrale est constituée de soft touch noir. Mais il y a aussi un sigle CM translucide que l’on devinera illuminé en rouge. Juste en dessous, trône un rappel de la marque « CM Storm ». Une petite partie de mesh achève le centre de l’oreillette. Les écouteurs sont très larges, il faut bien de la place pour accueillir le nombre de HP prévu par le Sirus. Encore une fois, la tranche est en plastique gris lisse. La mousse est large et épaisse, elle pourra aussi être remplacée par une autre en skaï. Afin de faciliter la tâche, la mousse est monté sur une armature plastique qui vient se clipper directement dans l’oreillette. Une toile acoustique protège les HP au fond. Sur l’écouteur gauche, nous trouvons la perche de micro, tout aussi épaisse et massive. Elle est droite, noir et en soft touch. Elle possède une petite fenêtre pour le led de décoration. Elle pivote autour d’un axe. Sur ce même écouteur, le câble tressé part vers un connecteur au format propriétaire tout en métal anodisé. C’est beau et cela donne un petit côté pro. Cela nous amène à la télécommande. Celle-ci est ronde avec un gros bouton en alu en partie haute pour régler le volume. En dessous du bouton, trois petits boutons dont un non siglé permettent de muter le micro, le casque ou pour celui du centre, non siglé, de parcourir les différentes voies du casque. Des lisérés illuminés indiquent le niveau de volume. Ceux-ci sont surmontés de « Rear-Front-Master-Center-Bass », indicateur éclairé de la voie sur laquelle on travaille. Sous la télécommande, un gros patin circulaire en caoutchouc la stabilisera sur notre bureau.



Au niveau de la technique, le Sirus fait appel à quatre HP par oreille. Trois 30 mm s’occupent des voies centrales, surround avant et surround arrière, un 40 mm lui donnera dans la ligne basse. Cela lui permet de jouer la carte du 5.1. Le Sirus conserve tout cela dans une conception circum-aural de type fermé. L’impédance est de 32 Ohms pour les 30 mm et de 16 Ohms pour le sub. La sensibilité s’établit à 105 dB. Le spectre couvert par le Sirus court de 10 à 20000 Hz pour le casque, le micro de 100 à 10000 Hz. Le casque est pesé à 401 grammes quand même, c’est carrément lourd. Mais l’épaisseur de la mousse devrait compenser un peu ce point. Maintenant ce chapitre clos, nous pouvons passer à celui du soft, puisque le Sirus en possède un.