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Casque CM Storm Sirus : Une belle étoile, page 4

Article
Five point One
Rédigé par
Publié le 08 Août 2011
Page: 4/5



Au niveau du confort, nous commencerons par le confort d’utilisation. Tout d’abord, abordons la manipulation de la télécommande. Si vous avez regardé la vidéo, vous savez qu’elle est tout à fait agréable. La bouton tourne presque tout seul, il est ultra souple et lourd. De coup, il reste facile de régler précisément le volume. Petit reproche en revanche, la montée ou la descente du volume s’effectue dans le sens contraire à la norme. En tous les cas, s’il ne s’agit pas d’une norme, dans le sens contraire de tous nos instruments dédiés au Son à la Ferme. Du coup, à la première utilisation, nous avons été un peu surpris et un peu sourd pendant quelques instants. Le bouton non siglé sur la télécommande permet de sélectionner une voie en particulier. Le réglage est fin et très sensible, mais nous y reviendrons en détail un peu plus tard. Pour le reste, le Sirus est un casque confortable au regard de son poids et de sa conception. En effet, d’une part, il est lourd, cela dit, il reste agréable à porter. D’autre part, il est de conception fermée, il y fait chaud. Même si notre mois d’Août est passablement moisi, il n’empêche que nos températures restent clémentes. Du coup, le Sirus tient chaud, très chaud. En revanche, le poids est bien géré par la mousse, mais l’appui devient sensible au bout d’un port assez long. Toutefois, il reste dans une juste moyenne. Le poids est aussi pris en charge par l’angle du serre-tête. En effet, celui-ci est assez fermé, de fait, le casque serre bien la tête. Serrage encore une fois confortable puisque les mousses très épaisses et souples compensent cet aspect. En tous les cas, le Sirus est un casque qui tient sur la tête. Il sera possible de sauter, de se jeter tout en jouant, il ne devrait pas bouger. De plus, la longueur de câble du casque jusqu’à la télécommande permet de placer celle-ci aux côtés du clavier. Le câble passe à côté de l’épaule sans gêner. Bref, en termes de confort, c’est bien voire très bien.

Au niveau de la restitution sonore, le Sirus montre de belles qualités, mais pas tant en écoute musicale. A la première écoute, les différentes voies demandent à être réglées. En effet, c’est un peu n’importe quoi. Mais en affinant le centre, les surrounds et les basses, il est possible d’arriver à un bon résultat. Cela dit, le spectre du Sirus possède quelques faiblesses. D’une part, une fois n’est pas coutume, nous commencerons pas la ligne aigue. Celle-ci est clairement la portion congrue du Sirus, on ne peut pas dire qu’il s’en occupe avec les honneurs. En effet, elle manque de force, d’ampleur, semble même assourdie. Et même en modifiant le gain des voies, nous n’avons pas réussi à rééquilibrer ce manque. Le Sirus n’est pas à son aise sur cette ligne, il est même imprécis. Sur la ligne médiane, les trois 30 mm réalisent un bon travail, et présentent un niveau de détail correct. De même, ceux-ci présentent un peu plus de force. Quand aux basses, il faut absolument régler leur intensité et leur puissance, sinon elles passent devant tout le monde et remontent la file sans gêne. Une fois modulées, elles retrouvent un meilleur équilibre mais, malgré de la profondeur, manquent de subtilité et de détail. Elles résonnent fort, trop fort dès que le son monte, il faut donc repasser par le gain pour leur couper un peu les pattes. Pour en avoir le cœur sûr, nous avons utilisé l’adaptateur pour le brancher en direct sur notre XiFi, nous retrouvons, de façon plus équilibrée tout de même, ces traits et ces faiblesses. En activant le Cryztalizer et en le poussant à maximum, on pousse la dynamique à fond et par voie de conséquence, il retrouve un son pour l’écoute musicale plus appréciable. En revanche, en passant par la carte son, nous n’avons pas connecté l’USB qui répercute un grand nombre de parasites. Sans USB, le son est clair. De toutes les façons, nous allons être un peu dur, mais la prestation musicale n’est pas la panacée du Sirus. Son gros, mais très gros avantage suit.

En effet, le Sirus est tout bonnement exceptionnel en termes de spatialisation. C’est pour cette raison que nous n’avons pas évoqué ce point dans l’écoute musicale. En effet, en stéréo, il ne fait rien d’exceptionnel. En revanche, en jeu ou sur un DVD, c’est une autre paire de manche. C’est simple, je suis prêt à ne plus jouer avec mon Qpad 1339 et à ne prendre que le Sirus. La provenance des sons est tout simplement bluffante. Droite, gauche, avant et arrière sont restitués pour la première fois avec une vraie précision. Le Sirus est un vrai casque de jeu, pour le jeu et exclusivement pour le jeu. Dans COD7, il impressionne de par sa précision. On sait exactement d’où proviennent les tirs. De plus, en allant régler les gains, vous pouvez augmenter les voies qui vous intéressent. Vous voulez moins d’explosions, et plus de pas, baissez le sub et augmentez les surronds. C’est presque un casque de cheat. Dans DIRT, vous savez les yeux fermés d’où vos adversaires vont débarqués pour tenter de vous doubler. Le Sirus met en avant la meilleure spatialisation qu’il m’ait été donné de porter sur les oreilles. L’environnement est restitué avec force, avantage de la ligne médiane importante, et de fait, intérêt majeur en jeu. Sur notre DVD et notre scène de test, les balles traversent vos oreilles de part en part de façon énorme, la basse qui demande moins de subtilité vibre et vous fait vibrer. Honnêtement, vous avez l’impression d’être au cinéma, le son tourne autour de vous. Autant nous avons été déçus de la prestation musicale, autant sur une utilisation vidéo-ludique, il est bon, peut-être même exceptionnel. Certes, du coup, la qualité de la restitution passe au deuxième plan, ce n’est pas ce qu’il y a de plus beau, mais la spatialisation est telle que l’on reste accroché au bureau. La conclusion va être difficile.

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Marque : CM Storm