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I-Rocks KR 6260, ça roxxe sans ressorts, page 3

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Publié le 08 Novembre 2011
Page: 3/4



Ce KR 6260 nous a réservé une excellente surprise. En effet, nous allons aller droit au but, puisque la plupart d’entre vous ont peut-être déjà vus la vidéo. Le confort de frappe est tout bonnement excellent. I-Rocks prétendait se rapprocher d’une sensation de clavier mécanique. Honnêtement, nous avions des doutes, nous étions même persuadés que c’était même, n’ayons pas peur des mots, une fumisterie. Que nenni !! C’est certainement là le premier membrane à offrir une sensation si proche de nos ressorts préférés. En effet, premièrement, la souplesse de l’enfoncement est bien géré, il est parfaitement linéaire après l’enfoncement. Celle-ci se situe entre les marrons et les noirs. De fait, c’est un clavier très souple, très « mou ». En passant dessus, nous n’avons pas été le moins du monde déroutés, nous avons de suite retrouvé les sensations quotidiennes proposés par notre Celeritas. En outre, le déclenchement propose pratiquement le même seuil que celui de nos switches, avec, cependant, un petit côté plus marqué. En effet, la membrane cède d’un coup, quand le ressort accompagne le déclenchement. La différence est perceptible mais faible. Plus fort, encore, I-Rocks a poussé le vice à proposer même un clic tactile pour se rapprocher des switches bleus et de leur point tactile. Ici, il n’est pas tactile juste audible. De fait, c’est un clavier avec lequel il est agréable de taper du texte.

Cette description nous amène donc au point le plus important de ce KR 6260 puisqu’il s’agit ici d’un clavier qui se veut gamer. Toutes les sensations décrites ci-dessus sont effectivement intégralement transposables en jeu. Les touches se coulent sous les doigts et disparaissent sous vos doigts de la même manière que le ferait un mécanique. Certes, la résistance du système est à mi chemin entre switches marrons et switches noirs. Du coup, il reste assez exigeant, en effet, si vous ratez la touche souhaitée, vous avez de fortes chances d’en taper plusieurs. La touche « Retour arr » nous a aussi posé quelques problèmes d’adaptation, tellement habitués que nous sommes à une touche double. En revanche, la réactivité du clavier est tout bonnement excellente, elle aussi. Le fait de modifier le temps de réponse à une incidence nette sur la vitesse dans Word par exemple, c’est visible. Mais une fois encore, comme le Zowie Celeritas, nous restons dubitatifs de l’intérêt de la chose. En effet, au même titre que le Celeritas, l’accélération de la réponse des touches reste quand même largement conditionnée par la vitesse de nos doigts. Du coup, l’on peut se poser la question de savoir si aucun d’entre nous ne peut réussir à mouvoir ses doigts sur des temps approchant le millième de seconde ! Ce qui est certain, cela dit, c’est que le clavier en jeu est particulièrement réactif. A aucun moment, nous n’avons ressenti la moindre latence du fait du clavier. Les déplacements sont ultra fluides et précis, les strafes s’enchaînent naturellement. Si problème de réactivité il y a, c’est du côté du joueur qu’il faudra se tourner. De plus, même s’il n’est pas doté d’un repose-poignet, il n’en reste pas moins que l’inclinaison est bonne, voire excellent. Il pourra dérouter car il est posé relativement à plat. Mais de par sa faiblesse largeur, il ne vient pas en butée contre les poignets. Du coup, il effectue sa tâche sans qu’il n’y ait à récriminer.

Il y a toutefois deux défauts à ce KR 6260. Le premier, relatif, est qu’il est un clavier tout ce qu’il y a de plus simples. Il ne casse pas quatre pattes à un canard au niveau de l’esthétique. Nous sommes même très proches d’un clavier entrée de gamme, presque le même, voire le clone, de celui qui équipe toutes les machines bureautiques de certains constructeurs assembleurs. Il est évident que l’on n’achètera pas le KR 6260 pour son style. Le deuxième défaut, visible, mais pourtant sans aucune incidence sur le bon fonctionnement du clavier est son énorme absence de rigidité. En fait, à taper dessus, on voit même le châssis se déformer, encore plus lorsque l’on utilise la barre espace. Il en reste encore un, mais des moindres, c’est l’aspect un peu cheap du KR 6260, les matières ne le placent pas dans le haut de gamme, loin de là. Cela dit, a priori, même si la disponibilité reste certainement hypothétique, le placement tarifaire est plutôt en sa faveur, autour d’une vingtaine de dollars. Au regard de ce prix, on se dit quand même qu’il pourrait être une excellente affaire pour celui qui voudrait goûter aux joies du mécanique sans pour autant pouvoir y mettre la centaine d’euros qui va avec. C’est presque à regretter qu’I-Rocks ne soit pas présent en France. D’autant que s’il était, pour ceux qui tapent et bossent toute la journée avec un clavier, cela constitue un investissement somme toute tout à fait raisonnable pour avoir un clavier ultra confortable sous les doigts.

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Marque : I-Rocks