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Clavier DeArmo, l’arme de FPS/MMORPG massive., page 4

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Publié le 05 Janvier 2012
Page: 4/5



Ce Dearmo, c’est certain, va orner de manière très personnelle et typée votre bureau. C’est d’ailleurs le premier point le plus évident, les choix qui ont été réalisés en font un clavier loin des classiques standards. Du coup, seuls les plus séduits franchiront le pas. Parce qu’au-delà de l’esthétique, il reste un clavier mécanique. Il en propose donc tous les avantages et les quelques inconvénients.

En ce qui concerne le confort de la frappe, nous retrouvons les répandus switches Cherry noirs. Il s’agit donc des plus durs, à la course linéaire. Le fonctionnement est irréprochable, et une fois passé le cap du layout particulier, nous retrouvons le confort procuré par les ressorts mécaniques. Mais étant donné qu’il s’agit d’un layout prévu pour la Corée et la Chine, il est clair que certaines touches demanderont une adaptation non négligeable. En témoigne par exemple, la touche de retour arrière qui opte ici pour un format touche simple. Il ne sera pas rare, dans les premiers temps, de rajouter moult « * » au lieu d’effacer comme prévu. L’aspect QWERTY est aussi un aspect à ne pas négliger, cela demande un peu de temps de passer facilement de l’AZERTY à celui-ci, et vice-versa. Cela dit, si vous appréciez le mécanique, il faut quand même avouer que c’est un peu un layout obligatoire dès que l’on souhaite sortir des quelques marques telles que Razer, Steelseries…

En effet, elles seules permettent d’avoir de l’AZERTY, sinon point de salut. Pour en revenir à notre DeArmo, le repose-poignet n’a pas qu’une fonction esthétique. En effet, il est même plutôt de bon service. Il aurait certainement mérité un peu plus de longueur, mais il permet déjà en l’état de poser les paumes et d’amoindrir nettement la cassure du poignet. On ne travaille pas encore à plat, mais sa présence est finalement bien pensée. La matière reste dur, on est bien loin du soft touch, mais malgré un aspect granuleux, elle reste agréable au toucher. Il permet aussi de bien attaquer les touches, et la course, maintenant bien connue, des switches noirs est longue et confortable. Encore une fois, nous le répétons les switches noirs font preuve d’une grande tolérance sur les frappes imprécises. En effet, le moindre errement ne se traduit pas directement à l’ écran comme le font les plus switches les plus souples. En jeu, il n’y a rien à redire, le clavier est aussi bien pensé pour cette utilisation. A une condition quand même : jouer côté lettres et non pas côté fléches.

Les touches de macros, aussi bien que le micro clavier additionnel se trouvent au dessus des lettres. Si vous jouez côté flèches, malheureusement, les deux plus du DeArmo se trouveront indéniablement trop loin !! Mais si l’on est du bon côté, il n’y a pas de soucis. Les touches de macros sont à bonne distance, et le micro-claver se positionne parfaitement bien en face de la main grâce au rail. En revanche, il est un poil trop haut et oblige la main à quitter sa position de base pour aller activer une des touches. Cela dit, le DeArmo peut se targuer d’être le seul à proposer 11 touches programmables sur le même profil et mécanique de surcroît. Enfin pas toutes, quand même, les touches du micro-clavier ne bénéficient pas de ce traitement. L’axe sur lequel il est monté permet de le relever lors des séances de frappe, il n’est donc absolument pas gênant. En jeu, le DeArmo est à son aise. Les switches noirs sont particulièrement adaptés, et les mouvements sont ultra réactifs.

Bref, sans en faire des tonnes, il est dans son élément et remplit don office. Les macros le rendent polyvalents sur tous types de jeux, tant STR que FPS. Le soft reste un de ses plus gros défauts, car il faudra tâtonner un moment avant de savoir ce que l’on fait, à moins, bien sûr d’être un sinophile passionné. Mais il est possible de réaliser ses principales macros sans grande galère. Le principe de la création et de l’enregistrement reste le même, malgré l’importante différence de langue.

Nous l’avons donc vu le confort global, frappe, jeu, repose-poignet est bon, voire très bon. Le DeArmo a pour lui un autre avantage qui, à nos yeux, est tout à fait bienvenu. Le pavé numérique détachable est une bonne initiative, cela peut paraître gadget, mais cela lui permet de rester, somme toute, relativement compact. Tout est dans le relatif, puisqu’il a la même taille que notre Irocks mécanique dont le test devrait suivre. En effet, les caches latéraux stylisés prennent quand même un peu de place, mais ils participent du look. Mais si le pavé ne pouvait se retirer, nous aurions droit à un sacré parpaing sur le bureau. Il a bien évidemment nettement plus compact mais définitivement tenkeyless. Parfois, le joueur travail aussi et peut saisir du chiffres. A la Ferme, par exemple, pour faire le compte de nos ventes d’œufs et de cochons de lait, c’est bien pratique. Oui, nous avons d’autres activités que nos machines de jeu préférées, nous bossons aussi, non mais ! Toujours est-il que le fait de pouvoir ou pas le mettre, tant à gauche qu’à droite d’ailleurs, reste un gain dans l’utilisation que l’on peut en faire, et surtout pour nos pauvres gauchers bien maltraités dans le monde du jeu. Pour une fois qu’un constructeur pense à eux (entre autres), n’allons pas bouder notre plaisir. La molette de réglage du son, une fois les pilotes installés, profite d’une bande illuminée bleue tout aussi circulaire. Elle n’appelle aucune critique, si ce n’est qu’elle demande de tourner conséquemment pour un réglage assez lent. Cela dit, avec la couleur et sa position, elle tombe bien sous la main.

Vu comme cela, tout sur ce DeArmo semble idyllique, excepté son look qui, nous le répétons, restera à l’appréciation de chacun. Pourtant, il y a quand même bien un ou deux défauts et pas des moindres. En effet, premièrement, la qualité de construction ne vous fera pas vous pâmer. C’est un poil cheap. Et ça l’est d’autant plus lorsqu’en tapant de façon rapide, une fois de temps à autre, vous voyez passer sous vos yeux un keycap. Certes, nous sommes sur du switches Cherry, donc les keycaps sont standards, mais certains semblent bien mal enfichés, finis. Le résultat direct est que les ressorts puissants peuvent les faire sauter. Ce n’est pas bien méchant mais…Deuxièmement, toujours en termes de finition, les matières manquent de noblesse, les plastiques tapent sérieusement sur l’entrée de gamme. La rigidité du clavier en prend donc un coup dans l’aile. Les poignets posés sur le repose poignet, à chaque frappe, on voit le clavier se torde sous le mouvement. Enfin dernière remarque, est-ce un problème de notre configuration ou du clavier, nous ne saurions vous le dire. Toujours est-il que le clavier « perd » des lettres parfois. Dans ce cas, il faut le débrancher et le rebrancher, les choses rentrent dans l’ordre à chaque fois. Cela dit, il l’a beaucoup moins fait, pilotes installés, mais le problème a tout de même perduré.

Dernier point à noter, il s’agit d’un clavier mécanique, il chante donc un peu, mais en comparaison de certains collègues, finalement un peu moins qu’eux. De plus, le bruit généré est asses sourd, il ne porte pas donc très loin, mais dans toutes les directions…a contrario d’une frappe plus aigu, plus directionnelle. Enfin la barre espace, qui, bien souvent sur un mécanique, fait un bruit de ressort, est un modèle du genre ici. Ce qui, vous en conviendrez, est étonnant de la part d’un clavier dont la qualité de fabrication n’est pas ce qui saute aux yeux au premier abord.



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Marque : SSI