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Test souris Gamer Corsair Vengeance M90, page 4

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Pour les gars qui n’ont plein de doigts
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Publié le 27 Janvier 2012
Page: 4/5



Nous avons été séduits par le K60 de par sa qualité globale, et vous allez finir par vous poser des questions sur le fait que nous ayons véritablement ou pas des actions chez Corsair. En effet, nous sommes dans l’obligation de constater que la finition de la K90 est excellente, pour ne pas dire exceptionnelle. Du coup, il faut dire de suite que la K90 en jette. Elle est superbement finie et par le fait en impose un peu sur le bureau. Cela dit, il ne s’agit que d’un point de vue esthétique qui n’a rien à voir avec le confort. C’est vrai mais c’est aussi révélateur du soin que Corsair a apporté à sa gamme Vengeance. Ainsi, au même titre que la finition, le confort d’utilisation a plutôt été bien pensé. La M90 tombe très bien dans la main, elle autorise les deux types de prise en main. Aussi bien du bout des doigts que la paume à plat sur le corps de la souris, elle se laisse faire. Elle propose une ergonomie finalement assez neutre, et donc arrive à se faire oublier. Elle ne demandera pas de temps d’adaptation. Du point de vue de la prise en main, c’est le sans faute. Exception faite, toutefois de son poids, elle est effectivement assez lourde et a une certaine inertie. Cela n’est pas un défaut, mais nous devons reconnaître qu’à la Ferme, nous sommes assez férus de souris légères. Ce n’est pas franchement le cas de la M90.

Au niveau de la boutonique, nous sommes face à une souris, encore une fois, de qualité. Premièrement, les clics droit et gauche sont particulièrement agréables et n’appellent absolument aucune critique. Le déclenchement est assez souple, la course plus longue que la moyenne mais très souple. Du coup, c’est une souris, à ce niveau, qui ne démérite pas, la course surprend un peu au début. Mais par la force des choses, on oublie assez rapidement cette longueur de course. Les boutons de DPI sont relativement accessibles. Relativement, du fait que le bouton de montée est assez proche et facilement accessible, c’est moins le cas pour celui de descente. Il demandera d’avancer un peu plus la main/les doigts sur la souris pour pouvoir être activer. Rien de bien méchant, mais c’est à noter. Les boutons latéraux demandent un peu plus d’adaptation. En effet, tous ne sont pas logés à la même enseigne. En fait, cela se résume au fait que ceux, situés autour de la zone de repos du pouce, sont parfaitement préhensibles, soit au final 7 boutons. Les deux les moins évidents sont ceux constitués de la flèche coupée en deux. Ils sont un poil trop en arrière et demandent à franchement replier le pouce pour les activer. Cela dit, ce n’est pas impossible, loin de là. Mais ils restent moins évidents que l’ensemble. Le bouton en arrière de la molette est lui aussi un peu trop haut. Cela dit, il ne sert pas obligatoirement au changement de profil, il fait parti des boutons programmables. Nous avons gardé le meilleur pour la fin en ce qui concerne l’utilisation : la molette. Madre mia !! Une molette parfaite, ni plus, ni moins. D’une part, constituée d’alu, elle est lourde, elle a donc une inertie plaisante. D’autre part, elle possède un défilement tout ce qu’il y a de plus souple. Les crans ne sont pas particulièrement marqués mais ils restent très sensibles. Enfin une marque a pu concurrencer l’excellentissime molette Logitech. Elle est tout simplement aussi bonne, si ce n’est meilleur. De plus, le bruit du clic molette est valorisant, comme les autres d’ailleurs. En effet, la M90 reste très contenue dans le bruit. Les clics sont faibles et assez sourds. A vrai dire, comme avec la 5K, nous nous sommes surpris à cliquer juste pour profiter du son des clics. C’est la même chose que dans l’automobile, le bruit généré inspire ou pas le sentiment de belle qualité, par exemple avec le claquement de la portière. Ici, c’est le cas.

Concernant la précision, il n’y a absolument aucune critique concernant l’Avago ADNS 9500. Celui-ci est précis, réactif et fluide en diable. D’ailleurs, nous ne l’avons pas véritablement paramétré sur son maximum. En effet, nous ne jouons qu’en 1800 ou 2000 DPI et estimons que c’est bien suffisant. En tous les cas, dans toutes nos utilisations, le capteur n’a montré aucun problème et n’a généré aucune gêne. Cela dit, nous le répétons encore une fois, globalement, aujourd’hui la qualité des capteurs est plutôt homogène. Il est donc possible avec la M90 de travailler ! Elle n’est donc pas réservée qu’au jeu.

Dernier point, la glisse de la M90 peut-elle être au niveau de l’ensemble de la souris, avec un poids important ? Sur notre panel de tapis, les choses se sont plutôt bien déroulées avec cette caractéristique inhérente à la M90, son poids. Celui-ci est automatiquement générateur de résistance. Sur notre 9HD, la glisse est fluide, moins qu’avec notre Zowie, par contre, elle est bien lisse. Les gros patins latéraux font merveilles. La résistance, l’accroche de la glisse ne provient que du fait qu’elle pèse presque 90 grammes de plus que la Zowie. Sur le Saitek, la glisse est bien évidemment, silicone souple oblige, un peu plus collante, moins fluide. En revanche, elle reste parfaitement fluide. Sur notre vieux Nova Winner 3, nous retrouvons nos anciennes sensations, à savoir encore un peu de résistance, et un peu moins de fluidité. Il y a aussi l’arrivée d’une certaine rugosité en raison des picots du tapis, cela se traduit par l’éternel bruit de fermeture éclair. Enfin sur notre tapis tissu Boogie Bug XL que nous conservons pour le fun, nous retrouvons les défauts du tapis tissu, à savoir grosse résistance, fluidité très moyenne mais belle lisseur. Pour le coup, nous ne saurions trop conseiller une utilisation de la M90 sur tapis rigide ou semi-rigide.

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Marque : CORSAIR