EN DIRECT en ligne connexion / inscription
Connexion

Surnom/Pseudo
Mot de Passe :

[ Vous avez perdu votre mot de pass ? | Devenir membre ]

×

Corsair K90, Vengeance, Vengeaaannnnnce ! Eh oui, encore !, page 4

Article
Rédigé par
Publié le 30 Janvier 2012
Page: 4/5



C’est étonnant parfois à quel point un clavier vous tombe sous les doigts et la façon avec laquelle vous survolez au dessus des touches. En effet, nous avons quand même eu quelques claviers sur notre bureau et force est de constater que certains ne vous aident pas autant dans la frappe. Là, il faut avouer que le K90 est impressionnant. En effet, les touches tombent bien sous les doigts, l’écartement des touches est tout à fait pertinent. En fait, pour être totalement franc, nous frappons plus vite avec le K60 ou le K90 qu’avec notre Noppoo voire notre QPad MK80. Du coup, est-ce un effet « placébo » du K90, ou une fausse impression, nous ne saurions trop vous le dire, mais il semble être d’une grande facilité. Bien évidemment, il est aidé, dans la frappe s’entend, par la douceur des switches rouges. Cela reste, à nos yeux, les switches les plus agréables et les plus polyvalents. Bien sûr, vous pourrez tout à fait entendre un autre son de cloche, certains considérant que les meilleurs pour la frappe intensive sont les marrons en raison de la présence du clic sensible. C’est peut-être vrai, mais nous, à la Ferme, sommes des férus des rouges. Et pour tout vous confier, même Mantidor est tombé dedans…Il ne saurait aujourd’hui se passer de son MK-85 dont nous vous proposerons bientôt le test.

En attendant, que ce soit à la frappe ou en jeu, vous ne serez pas déçus du K90…tant que vous restez sur les contacteurs mécaniques. En effet, dès que l’on repasse sur les touches membranes, c’est un peu la douche froide. Plus d’ailleurs qu’avec le K60, en ce sens que sur le K90, il y a finalement plus de touches membranes. Les touches de macros s’additionnent avec les touches de fonction et du pavé scroll. C’est vraiment son gros point faible. De plus, les touches de macros, même si elles sont plutôt bien placées en termes d’éloignement, ont un autre petit défaut, relatif peut-être, mais sensible. Elles sont plus basses que les autres, de fait, au début, on a tendance à les effleurer sans descendre assez bas, voire les chercher un peu. Une fois, l’habitude prise, cela passe, mais reste quand même sensible à l’utilisation, surtout d’ailleurs, quand on y recourt régulièrement. La différence de niveau est un peu trop importante. Par contre, le K90 vous obligera à jouer ZSQD pour profiter de leur proximité. A la Ferme, c’est notre disposition permanente, ce n’est donc pas un problème. Mais pour ceux qui joueraient côté flèches, cela imposera certainement un changement pour rester réactif, d’autant que les MR et M1 sont de ce côté. Encore une fois, nous répétons tout le bien que nous pensons des touches multimédias. Elles sont de qualité, et la molette de réglage de son est bien pensée. Il n’est plus rare de ne régler le volume que par son intermédiaire, abandonnant le réglage sur le DAC.

En termes de confort pur, il n’y a rien à critiquer, hormis ces touches membranes .En effet, d’une part, le repose-poignet est bien placé, et surtout il accompagne le clavier sur toute sa largeur. De plus, le contact avec le revêtement des touches est un régal. Les touches sont douces et en même temps légèrement adhérentes grâce à ce revêtement. Nous avons privilégié la position pattes de surélévation arrière en place pour obtenir une inclinaison qui nous seyait. Le rétro-éclairage participe du confort car il permet de bien identifier les touches, tant de jour que de nuit (si vous avez besoin de les regarder ). De plus, avec l’alu, il est de toute beauté. Il produit un reflet sur le châssis qui illumine tout le clavier, c’est magnifique. De fait, en plus de l’utilisation de l’alu qui claque, avec le rétro-éclairage, c’est la touche ultime. Par contre, la puissance du rétro-éclairage ne concerne véritablement que les touches mécaniques, les autres sont sensiblement moins éclairés. Ainsi la bande de fonction et le pavé Scroll sont nettement plus sombres, et les touches de macros, étonnamment, éclairées en blanc. Cela n’a rien de choquant au niveau de l’esthétique et crée même une sorte de hiérarchie dans l’importance des touches assez subtile. A noter que le rétro-éclairage, même au plus fort, évite l’écueil de l’éblouissement. Il reste d’un excellent niveau. Le port USB est pratique, et permet de garder la clé à portée de main si vous en avez besoin. C’est une option bienvenue mais dispensable. En termes de silence, on reste sur les niveaux du K60, à savoir un clavier mécanique plutôt silencieux, avec un bruit contenu. Le choc des touches contre le châssis produit un bruit assez mat, sourd. Il n’est pas du coup particulièrement bruyant. On n’entend pas de gros bruit de ressort sur les touches doubles comme c’est généralement le cas. Par contre, dans un silence quasi complet, on entend les ressorts chanter avec de très léger bruit de cloche. Cela dit, c’est audible seulement de très près. Preuve de la qualité à la fois des keycpas, avec un excellent plastique et de la finition. Les membranes ont au moins le mérite d’être très silencieuses. On peut bien leur accorder ça. En tous les cas, c’est presque carton plein.



Partagez :
Marque : CORSAIR
Tags : VengeaaannnnnceOui