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Test casque Gamer Corsair Vengeance 1500, page 3

Article
L’heure de la Vengeance a sonné, 1500 fois plus forte ?
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Publié le 14 Février 2012
Page: 3/4



Cette fois-ci, contrairement à son prédécesseur, Corsair a, à la fois, fait plus simple mais aussi plus beau. Certes, la présentation ne concourra pas à l’élection du plus beau soft des années 2000, mais il est plus en rapport avec la qualité global du casque. Il est aussi plus simple, puisqu’il est articulé autour d’une seule fenêtre. Les différents onglets ont disparu, et il ne reste que cette unique fenêtre qui va proposer tout le nécessaire pour bien régler le casque. Et vous allez voir ci-après que c’est important.

On trouve donc une partie gauche où il va être possible de régler le niveau de gain du volume général, du micro et la boucle micro. C’est aussi ici que se règle la balance gauche-droite. En dessous, se trouve un égaliseur, celui-ci peut enregistrer des profils qu’il faudra charger au préalable en fonction de l’utilisation. Il n’y a pas de possibilités de chargement automatique en fonction du jeu, ça aurait été véritablement le bienvenu. Le nombre de profils est largement suffisant puisque nous avons pu en crée pour tenter de remplir la liste, plus de 20 ! Sur la gauche de la fenêtre, trois carrés proposent trois modes de fonctionnement distinct, un By-pass, autrement dit, sans intervention du soft, ni paramétrage de son particulier, un Dolby Prologic qui, comme son nom l’indique se propose de reprendre ces caractéristiques, et enfin, un 7.1 Virtual, soit une émulation de système 7.1. C’est plus simple et plus rapide que le soft du HS1. En dessous, il est ensuite possible de choisir la « proximité » des enceintes émulées, avec certainement plus ou moins de latence et d’écho en fonction du choix retenu. A noter, que sur le 7.1, il est possible de paramétrer cette distance de façon manuelle, voire de faire pivoter l’ensemble des enceintes. Nous restons plus circonspects sur l’intérêt d’aller mettre une voie avant à l’arrière ou à droite !



Le HS1 était une véritable charentaise pour oreilles, il avait, à ce niveau, franchement emballé la plupart de ceux qui l’avaient porté. Là, on sent bien que la référence HS1 n’est pas restée bien loin de l’esprit des concepteurs, voire restée si proche que la 1500 est aussi confortable ou presque. D’une part, l’arceau et son importante épaisseur de mousse réalisent un excellent travail de soutien et de maintien. On ne sent presque pas l’appui de l’arceau, amorti remarquablement par la mousse recouverte de skaï. D’autre part, les mousses des oreillettes sont relativement douces au contact et la taille de l’emplacement pour les oreilles est tout à fait suffisante. Le clamping est assez refermé, il tient donc bien sur la tête et, une fois encore, les mousses compensent une certaine fermeté dans l’angle de fermeture. Mais le bénéfice en termes de maintien est immédiat, il tient, et tient bien. Il est possible, test réalisé avec succès, de head banger sans pour autant perdre le casque. Nous l’avons porté pendant des séances de jeu assez longues et force est de constater qu’il n’est jamais douloureux, mais il reste « ressenti » sur la tête. En revanche, il a le côté réchauffant de sa conception fermée. Il tient chaud aux oreilles, il tiendra donc très chaud en été. Heureusement, donc, que Corsair ait fait le choix de recouvrir les mousses d’oreillettes de peau de pêche, plus adéquat en cas de transpiration. Sur le chapitre du confort, le 1500 est donc un excellent casque. En réalité, le seul bémol provient de la télécommande, non pas qu’elle ne fonctionne pas. Elle marche très bien, mais elle n’est pas à la hauteur de l’ensemble. D’une part, au niveau du design, elle ne se marie pas à la perfection. D’autre part, en termes de qualité de finition, elle fait véritablement plus cheap que le casque. Les boutons sont mous, pas franchement agréables à activer mais ils effectuent le travail qu’on leur demande et c’est bien là le principal. De plus, l’illumination bleue est pratique dans la mesure où elle permet de retrouver la télécommande facilement dans le noir mais aussi parce que lorsque l’on coupe le micro, les deux boutons cerclés de bleu le sont de rouge. Bien pensé de la part de Corsair.

Par rapport à l’écoute musicale, nous serons plus critiques, mais les choses peuvent aller finalement très bien. Comment ça, critiques mais les choses peuvent aller bien ? Explication, à la connexion à la machine, utilisé sans le soft, le 1500 fait valoir une restitution très axé sur les médiums, et surtout d’ailleurs dans le haut des médiums. Les aigus sonnent sans pour autant avoir de corps, ils manquent d’un peu de finesse. Mais la principale lacune provient de l’absence de vraie ligne de basse. Autant dire qu’elle est ténue, trop ténue. Les choses s’arrangent facilement puisque le soft du 1500 permet d’aller jouer avec l’égaliseur et de fait de remédier assez franchement à la situation. Cette latitude permet aussi de créer la signature de son choix. Du coup, il est possible de l’affiner à ses affinités. En tous les cas, la première chose que nous avons faite a été de remonter très nettement la ligne basse qui manquait vraiment de corps. Par la suite, le casque s’est équilibré, il manquait encore de profondeur et de subtilité à ce niveau mais le résultat est nettement plus probant. En augmentant aussi les gains sur la ligne des aigus, nous sommes arrivés à les faire repasser sur le devant de la scène sans pour autant verser dans la surpuissance, ni dans l’agressivité. Bref, du bon boulot. Cela dit, la scène reste assez fermée, on sent quand même que le 1500 peine un peu à prendre de l’ampleur. Mais le résultat reste tout à fait honorable, loin s’en faut. Bien évidemment, la spatialisation n’appelle aucune critique, en stéréo, c’est propre, c’est net et précis. En fait, le 1500 monte un peu le niveau de ce que proposait le HS1, car l’écoute musicale, une fois réglé, est plus agréable et plus équilibré. Cela dit, son domaine de prédilection reste l’aspect vidéo ludique du son. Là, le 1500 est comme un poisson dans l’eau.

En effet, que ce soit en jeu ou sur notre scène test, force est de constater que la spatialisation est d’un excellent niveau. A noter cependant que le réglage Dolby Prologic ne procure absolument pas les sensations du réglage 7.1. En effet, d’un côté, le Dolby génère un son qui semble avoir plus d’écho tout en étant nettement moins précis sur la spatialisation que le travail réalisé par le 7.1. Il rapproche aussi nettement l’environnement quand le 7.1 semble l’éloigner, y compris les dialogues. Par contre, le 7.1 propose une spatialisation très audible mais avec une ligne basse plus faible, y compris en rapprochant manuellement l’émulation du sub. La prestation est assez impressionnante pour un casque qui, finalement, ne fait que de l’émulation. Chapeau bas à Corsair qui a réalisé un excellent travail à ce niveau. En revanche, l’effet pervers de ce fonctionnement ultra spatialisé en jeu, sous BF3, notamment est assez amusant. En fait, il devient presque difficile de situer un hélico en mouvement lui aussi. A chaque mouvement, le bruit change tellement vite de direction que l’on se retrouve un peu à tourner en rond en tentant désespérément de trouver l’endroit où il se trouve. Au delà de cette situation relativement unique, le 1500 procure une belle immersion puisque, par contre, identifier l’endroit d’un tir ou sa direction est un jeu d’enfant. L’information directionnelle reste tout de même limitée à devant, derrière, droite et gauche, ce qui, en soi, est déjà une belle performance. On retrouve toutefois cette petite faiblesse sur les basses ; les explosions sont présentes mais manquent de prise aux tripes. Cela dit, ce n’est qu’un détail tant la précision spatiale est au rendez vous. Et globalement, le 1500 est dans son élément de prédilection en jeu et sur du film.



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Marque : CORSAIR