Edifier, nous y revoilà, avec le HCS2330, page 3

Etant donné que nombre de fil sont fixés aux satellites et au caisson, le montage n’est pas bien sorcier. Il demandera tout au plus quelque instant, sauf à la Ferme où, nous branchons un fil, allons nous désaltérer, branchons un autre fil, retournons nous désaltérer…Ensuite, on attrape la source sonore, le 3,5 mm dans notre Mini-I, les RCA sur l’amplificateur externe. Et là, bonne surprise, notre DAC est sur le bureau, donc pas besoin de se mettre à quatre pattes pour aller brancher tout ça. Notre dos remercie donc Edifier, enfin, il y a bien quand même le sub à brancher, mais un seul fil c’est Byzance. Il ne reste plus qu’à allumer. A ce moment, l’écran de l’amplification externe indique le niveau de volume. Différentes diodes indiquent qu’elle est la source entrante. Et enfin, le bouton de volume s’entoure d’un bandeau orangé.

De suite, au premier morceau de musique lancé, ce qui marque, c’est l’équilibre de l’ensemble. Certes, il a manqué quelques secondes de basses, jusqu’à ce que, en fait, nous allions régler le problème dans les paramétrages proposés par l’amplification externe. Cela réalisé, c’est un modèle d’équilibre. Aucune ligne ne passe devant l’autre. Ce n’est tout de même pas de la Hi-Fi, mais pour le prix, c’est remarquable. Le caisson réalise un travail tout à fait appréciable, profondeur et amplitude sont à mettre au crédit des bonnes choses. Il reste toutefois qu’en montant le volume, il perde un peu en précision. Il se diffuse par volonté de faire trop en profondeur. Mais cela n’est pas réellement un souci, car à ce niveau de volume, nous sommes déjà bien loin. Les satellites qui se chargent de la ligne médiane et haute réalisent, eux aussi, un bon travail. Ils ne méritent d’ailleurs pas, à notre sens, de repasser par les paramétrages de l’ampli. Les aigus percutent correctement, avec précision et intensité. Les médiums respirent de belle façon, avec suffisamment de corps pour être remarqués. Véritablement, c’est un ensemble d’un bel équilibre. Il n’y a pas à déplorer de voile, de chevauchement, les lignes sont respectées. A faible volume, le sub manque de pêche, mais en augmentant le gain, il rejoint les satellites. Du côté de la spatialisation, le C2+ la restitue sans souci, et la largeur de scène est honnête, sans être d’une ouverture phénoménal. Au niveau de la puissance, ce n’est pas un monstre comme notre S730, mais il reste tout à fait honorable. Nous aurions envie d’utiliser le terme d’enjoué, car il est suffisant finalement pour se faire plaisir, pour pousser un peu et pour profiter des ses morceaux favoris. Il sature arrivé tout en haut de ses capacités, et d’ailleurs, ce n’est que le sub qui peine, les satellites encaissant plutôt bien.

Ensuite au niveau du vidéo-ludique, nous retrouvons cette sensation d’équilibre. Le spectre est net, les détails sont précis, les lignes basses suffisamment puissantes pour que l’on ressente (un peu) les vibrations. Les dialogues sont découpés, la bande son musicale nous parvient de façon plus qu’honorable. Bref, vous l’aurez compris encore une fois, il est ici question d’équilibre. Et cela, sans passer par une case, réarrangement du son. Il est indubitable que ce C2+ réalise un excellent travail. Visionner un DVD, un HD est un plaisir. La sensation en jeu est identique, les balles vous entourent, les explosions sont immersives. Madame risque fort d’apprécier le C2+ moins que vous. En fait, en un mot comme en cent, ce kit est une belle petite affaire pour son prix de vente.