Rhéobus Alpenföhn Alpine Touch, page 2

Le rhéobus arrive dans une boite plutôt imposante, pour ce type de produits. Entièrement noire, elle comprend un manuel, quelques vis, et le rhéobus bien entendu, très bien protégé.

D'origine, tous les câbles sont branchés, à savoir les six sondes et les six rallonges pour les ventilateurs. Des rallonges obligatoires, comme trop souvent, mais qui ont le bon goût d'être collées pour les câbles, et surtout d'être en quatre broches.

La façade en aluminium brossé du rhéobus présente bien, voire très bien, tant le logo de la marque reste discret. Esthétiquement, inutile de dire qu'il ressemble au Lamptron FC Touch, et c'est encore plus flagrant une fois l'écran allumé, les deux interfaces étant presque similaires.
La différence de prix étant tout de même de 20€, le constructeur allemand a du faire quelques concessions. Tout d'abord, l'écran. Eteint, il affiche une très belle matrice, un peu à l'image du BitFénix Recon. Un détail, certes, mais ça reste visible.
Ensuite, le PCB. Bien que propre, il pourrait être un peu mieux agencé, surtout qu'aucune résistance n'est présente. Avec 15W par canaux, officieusement, pas de quoi s'inquiéter.



Pour utiliser l'Alpine Touch, rien de plus simple, surtout si on a déjà eu son concurrent entre les mains...

Premièrement, on allume l'écran. Ensuite, il ne reste qu'à choisir le canal voulu, et à changer la vitesse du ventilateur via une réglette. C'est simple, mais loin d'être rapide si on veut changer plusieurs ventilateurs.
C'est là que peut intervenir le mode automatique, qui permet de bloquer le ventilateur à une tension X, tant que la température Y choisie n'est pas dépassée.

Que ce soit avec une pompe de watercooling ou des ventilateurs, le rhéobus répond bien, merci l'écran tactile qui se veut réactif, même si nous n'apprécions pas trop ce système, d'autant plus que comme sur son concurrent, l'écran est légèrement enfoncé dans la façade, avec un rebord qui peut gêner.