Kit watercooling Cooler Master Eisberg 120L Prestige, page 3

Au niveau du montage, l'Eisberg est particulièrement simple. En effet, d’une part, il conserve les fixations d’origine sur l’AMD et d’autre part, il est fourni avec quatre petites pattes identiques aux fixations d’origine Intel. Du coup, il suffit de monter la griffe adéquate dont les deux parties ne demandent qu’à être clipsées dans la rainure de la pompe, d’étaler de la pasta sur le processeur. Ensuite de venir placer la pompe avec la visserie du socket qui vous intéresse, de serrer et voilà le tour est joué. Ne reste plus qu’à placer le rad de 120 avec ses deux ventilos. Cooler Master ne fournissait pas de visserie pour la ventilation avec notre sample, mais les choses auront changé d’ici la disponibilité. Le radiateur se place comme tous les 120 en extraction sur un emplacement arrière. Pour les plus exigeants, en aspiration d’air frais sur le dessus peut être une bonne solution pour ne pas subir les affres de l’air chaud intérieur. Toutefois, nous concernant, nous le laisserons en extraction arrière.



La config de test :

FX 8150
16 Go DDR3 Geil Ehance Corsa 1600
Gigabyte 990 FXA-UD5
VTX 6870X2
SSD G-Skill 128 Go Falcon 2
Cooler Master 690 Advanced

Température de la pièce le jour du test :

H80 : 21.6 °C
Zalman : 28,1 °C
Eisberg L Prestige : 25 °C tout rond

A niveau du test, comme d’habitude, des séances de 30 mn d’OCCT, des relevés avec Hardware Monitor et c’est parti pour faire transpirer notre FX 8150 o.c à 4.4 GHz.



Comme vous avez donc pu le constater, nous avons mesuré l’Eisberg avec le régulateur et sans celui-ci. En effet, l’Eisberg est fourni avec, il aurait été dommage de passer à côté. Sans, les performances sont bonnes, puisqu’il parvient à se hisser au niveau d’un H80, avec un magnifique delta de -6, en mode normal. C’est tout simplement le meilleur delta sur cette gamme d’AIO. En passant sur le full, les performances se tassent tout en restant de bon niveau. La faute en incombe à un radiateur plus fin que celui du H80 et du Water Pro 2.0 (test à venir). Il y a par conséquent une plus petite surface d’échange. Quand la température monte, l’eau n’a pas assez de surface pour la dissiper. Toutefois, en mode Quiet, le refroidissement marque le pas assez nettement, ce n’est pas mauvais pour autant, avec un meilleur maintien à mi chemin entre la Water 2.0 Pro et le H80 en mode silence. Finalement, l’on constate tout de même que tout ce petit monde se marque à la culotte. Exception faite du Zalman, mais celui-ci n’est doté que d’un seul ventilateur, il reste donc hors course pour la comparaison.0

C’est au niveau des nuisances sonores qu’il faudra départager les trois principaux concurrents. Pour être honnête, nous avions une énorme crainte en branchant l’Eisberg. En effet, la pompe sans régulateur s’est mise à hurler au point où cela en était franchement gênant. Nous avons donc rapidement branché le régulateur et commencé nos relevés. Celui-ci calme de suite les choses, mais l’on sent bien que la pompe, silencieuse à ce moment, peine un peu à faire tourner le circuit d’eau. En témoignent les températures qui prennent quasiment 10° en idle. Pour le coup, c’est silencieux, quoique les ventilateurs non régulés nous fassent profiter d’un souffle rauque acceptable. En retirant le dit adaptateur, étonnamment la pompe était beaucoup moins bruyante qu’au branchement, même si elle restait tout de même bien audible. Il y avait certainement un rodage à faire. En tous les cas, la situation s’est tout de même bien améliorée, et la nuisance, aigue, demande un peu de temps d’adaptation. En revanche, avec ce mode dit normal, les performances sont bonnes. Reste qu’il s’agit en mode normal de la pompe la plus bruyante de toute notre série d’AIO. Il sera encore une fois question de choix, performance ou silence, tout est question de compromis.

En tous les cas, ce qui est sûr, c’est que ce système peut être voué à évoluer, notamment vers un radiateur plus gros, plus grand. Dans ce cas, il est évident que les performances augmenteront avec la taille du radiateur. C’est véritablement le point fort de ce kit : son évolutivité. Mais c’est aussi une faiblesse dans la mesure où, me semble-t-il, les acheteurs d’AIO ne souhaitent pas mettre les mains dans le cambouis. Cela dit, l’on pourra changer d’avis, sans passer par la case vente d’un rein pour acheter un ensemble de water complet. L’évolution pourra se faire financièrement en douceur.