EN DIRECT en ligne connexion / inscription
Connexion

Surnom/Pseudo
Mot de Passe :

[ Vous avez perdu votre mot de pass ? | Devenir membre ]

×

Ecouteurs intra-auriculaires Ozone Oxygen, page 3

Article
Rédigé par
Publié le 02 October 2013
Page: 3/4



Pour être tout à fait honnêtes, nous n'apprécions pas au quotidien les intra. En effet, nous optons très souvent, pour ne pas dire tout le temps, pour les circum. Ce qui nous amène parfois à ne pas être objectifs, exemple concret, pour exemple, lors d'un test avec le boss d'Audiogarden, nous avons eu la chance d'écouter les 1964, dont la qualité n'a d'égal que le prix. Vous pouvez multiplier le prix des Oxygen par 20 si ce n'est plus. Pour autant, nous n'avons pas été emballé par la restitution ô combien précise mais sans ligne de basse digne de ce nom.

Cela dit, nous tenterons d'être le plus objectifs possible. La notion de confort est toute relative. En effet, si le poids n'est plus un souci, il faut s'enfoncer les canons au fond du pavillon. De fait, ce n'est pas aussi désagréable que nous l'écrivons, en effet, la sensation de gêne n'est que transitoire, juste au moment de la mise en place. Par la suite, les Oxygen s'oublient et la présence des embouts de différentes tailles permettent d'adapter le casque au (presque) plus juste.

Au niveau du son, nous les avons collés dans un premier temps sur l'Essence One et ensuite sur le Mini-I. Force est de constater que ces petits intra nous ont globalement séduits, et surtout ils nous ont fait oublié l'indigente prestation de nos derniers intra de sport dont nous tairons la marque. Pour le coup, même si globalement le spectre est tout de même assez haut placé, ils arrivent à proposer un équilibre imparfait mais appréciable. En effet, dans un premier temps, ce qui nous arrive aux oreilles est la force de la partie haute du spectre. Les aigus sont puissants sans virer dans la sévérité mais n'ont pas toute la précision que l'on en attend. Ils n'ont quand même pas l'amplitude de notre casque quotidien, ça manque de hauteur. Les médiums quant à eux sont le centre de l'écoute, les instruments, guitares et consort, goûtent avec délectation à cette force. En outre, les voix sont particulièrement bien représentées, bien au devant de la scène. Les basses peinent très légèrement, tout en étant, cependant, bien plus présentes que sur nos derniers intra. Elles sont assez dynamiques mais manquent encore nettement de profondeur et de rondeur. Elles arrivent à reproduire une petite nuance, mais ce n'est tout de même pas l'expérience de l'année. Toutefois, la prestation des intra a évolué indéniablement à ce niveau. Reste toutefois que l'ensemble est bien marqué haut du spectre, nous le répétons. Et pourtant, à ce moment de l'écoute, ils sont sur l'Essence One bien vivant et chaleureux. L'ouverture de scène n'est pas bien grande et la spatialisation est tout à fait correcte.

Passés sur le Mini-I, nous grimpons encore d'un ton sur la surreprésentation du haut du spectre. A ce moment, les basses deviennent plus sèches, moins profondes, et les voix montent vers le haut. Les aigus ne souffrent pas trop de cette montée et restent appréciables, même si là, nous pouvons tout de même leur reprocher un petit excès de dureté. Les médiums bas sont un peu plus en difficulté, au même titre que les basses. Mais encore une fois, globalement, c'est acceptable.

Destiné plutôt à une écoute nomade, nous l'avons branché sur notre téléphone. Là, il s'équilibre encore un peu plus. En effet, il récupère, même s'il reste un peu haut sur le spectre, un peu plus de force sur la ligne basse. Il devient un poil plus profond, descend plus bas et donne un peu plus de corps. En revanche, par contre, les aigus sont moins jolis, plus plats et imprécis. Mais de manière générale, cela reste encore une fois une prestation largement honorable.

Il reste à l'Oxygen à passer le test de la partie multimédia. A ce moment du test, l'Oxygen fait montre encore une fois d'une tonalité un peu trop haut perchée. Notre scène ne prend pas toute sa dimension, si la dynamique n'est pas trop à mettre en cause (encore qu'elle reste assez moyenne), il n'y a pas vraiment de corps. Les explosions et autres grondements sont tout juste représentés, en revanche, cela permet à la bande son musicale d'être tout à fait audible sans qu'elle puisse être qualifiée de magnifique. La partie haute du spectre devient à ce moment un peu trop sèche, cliquetis et autres bruits de l'environnement sont un peu agressifs, trop durs. De manière générale, on retrouve un peu cet aspect en jeu, ce qui n'est pas, en soi, une mauvaise chose puisque les détails de l'environnement sont très audibles. Il retransmet une bonne information, car cela s'accompagne d'une spatialisation qui est, aussi ici, correcte.

Enfin dernier point, la partie téléphonie de l'Oxygen est efficace et surtout compatible avec notre Lumia 820. La télécommande micro décroche, met sur pause etc. Toutes les commandes sont disponibles et la qualité audio de la conversation est bonne. Pour une fois qu'un casque n'est pas exclusivement fonctionnel avec les iTrucs, nous n'allons pas nous plaindre.



Partagez :
Marques : OzoneZone