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Souris Mionix Avior 8200, page 4

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Publié le 25 October 2013
Page: 4/5



La Naos était et est toujours, d’ailleurs, une excellente souris. Elle dispose en revanche d’une ergonomie relativement travaillée. Ce qui n’est pas le cas de l’Avior. En effet, elle se positionne comme une souris au design simple. Mionix la présente plus comme une souris prévue pour une prise en main type claw ou palm grip. Force est de constater que Mionix sait de quoi il parle. En effet, clairement, à ce niveau, en palm, elle n’est pas des plus agréables de par son côté plat. Cet aspect impose de trop mettre la main à plat pour qu’elle soit confortable. En revanche, en passant sur les prises en main prévues, elle devient nettement plus facile. Surtout, elle passe du côté des souris transparentes. Celles qui ne demandent aucun temps d’adaptation, qui disparaissent au fil de l’utilisation.
Au niveau des boutons, comme avec la Naos, c’est du plaisir à l’état pur. Les clics sont fermes mais ont une course un peu longue, un peu déroutante dans les tous premiers temps. Les boutons latéraux sont parfaits côté gauche, un peu moins accessibles côté droit. En tous les cas, le second bouton en partant de l’avant est situé un peu trop en arrière. Il reste cependant relativement utilisable. Le premier, quant à lui, n’appelle pas la critique. Les boutons de DPI sont bien placés. Seule, finalement, la molette laisse un peu sur sa faim. En effet, la souris est d’une indéniable qualité, mais la molette n’est pas à la hauteur. C’était déjà le cas avec la Naos. Non pas qu’elle soit fondamentalement mauvaise, mais elle est petite, un peu fine et, au final, pas des plus préhensibles.

Il n’est pas nécessaire d’en faire des tonnes sur le capteur, car, comme vous l’aurez deviné, ce fameux capteur de 8200 DPI est plutôt le capteur que l’on trouve partout en ce moment. Il donne pleinement satisfaction chez d’autres, c’est évidemment le cas aussi ici. Il permet de travailler, de jouer dans de bonnes conditions, même en jouant comme une mule. Le lift off réglable est bien pratique en fonction de son style de jeu.

Sur le chapitre de la glisse, l’Avior bénéficie de grands patins en téflon. Ce qui, vous l’imaginez bien, va l’aider considérablement. Elle est plutôt une bonne glisseuse. Sur notre Func 1030 quotidien (c’est l’avantage de travailler pour la Ferme, on choisit son matos !), elle glisse bien, très bien. Il n’y a pas de résistance, ou presque. L’ensemble est parfaitement fluide et lisse. Nous sommes, comme d’habitude, côté vitesse. Passée sur notre 9 HD aux gros grains, précision donc, nous constatons bien un peu plus de rugosité. Le grain est relativement sensible, même si l’on reste sur quelque chose de fondamentalement lisse. Encore une fois, il n’y a pratiquement pas de résistance, le mouvement est très fluide. Avec notre Saitek Cyborg, c’est le royaume de la douceur, la glisse est d’une parfaite lisseur avec, toutefois, un peu plus de résistance dans le déplacement. L’Avior se sort admirablement bien du passage sur le Nova Winner III. Celui-ci génère un aspect collant en début de mouvement, l’Avior éradique cette caractéristique. Certes, on franchit encore une étape dans la résistance au mouvement, mais pour le coup, il faut saluer l’excellent travail des patins. Reste, enfin, le comportement sur tapis tissu, ici, le mouvement rencontre pas mal de résistance. Pour autant, tissu oblige, c’est très lisse et doux. De manière générale, l’Avior est une excellente glisseuse.



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