Enceintes Bluetooth Arctic S113BT, page 3

En fait, utilisant la Ktulu chaque jour de chaque semaine (ou presque), nous avons pu la comparer directement à une rude concurrence. En effet, il nous faut vous dire que ce petit ustensile à l'air franchement useless, mais dans la réalité des choses, c'est un outil particulièrement pratique. Bien évidemment, pas pratique pour se faire un morceau musical d'anthologie (à chacun le sien, bien sûr), mais au quotidien, cela permet d'écouter la radio par l'intermédiaire du smartphone sans devoir passer par le HTPC, voire d'écouter des flux audio.

Et pour le coup, si la Ktulu a pour elle une puissance bien plus importante, une patate nettement plus audible, la S113BT a pour elle une présence sympathique et fluide sur les aigus et médiums hauts. En effet, à l'écoute, c'est la première chose qui ressort, elle retransmet un spectre haut tout à fait agréable et sympathique sans pour autant tomber dans le criard. De fait, les voix sont plus détachées, pour une écoute radio, ça compte. En revanche, elle n'a pas du tout la puissance de la Ktulu. Là, clairement, cette dernière domine de la tête et des épaules. On a même l'impression que l'Arctic est à genoux, loin derrière. En montant le volume, on arrive à rétablir un semblant d'équilibre. Semblant car, très nettement, si on ne peut parler de ligne de basse impressionnante, la Ktulu est bien plus pêchue et profonde. Attention, l'Arctic ne démérite pas, mais elle donne une sensation de restitution plus aérée, beaucoup moins axée puissance de son.

Cela dit, encore une fois, nous restons sur une restitution assez haut perché. En effet, comme d’habitude, des membranes de quelques centimètres ne peuvent pas proposer une ligne de basse caverneuse. Pourtant, si cela ne descend pas bien bas, il y a tout de même un peu de nuance. Celle-ci est bienvenue. Les aigus manquent quant à eux un peu de nuance, ils sont un peu sifflants, sans être, nous l’avons dit, agressifs. Les médiums sont la partie du spectre qui profite vraiment de la S113BT. En effet, ils sont bien présents, assez larges. Du coup, nous parlerons plus d’un écoute musicale d’appoint, elle ne peut remplacer un vrai 2.1 et encore moins un vrai système Hifi. Cela dit, afin de la tester, nous l’avons appairer avec notre Lumia 820, notre MBA et là, c’est sans commune mesure avec la qualité audio misérable proposée par ces systèmes nomades.

Regarder une vidéo prend de suite plus d’intérêt. La restitution étant un peu plus riche. D’autant que si la spatialisation reste faible, c’est surtout l’ouverture de la scène qui augmente de manière exponentielle.

Au niveau de la téléphonie, la S113BT fonctionne bien. Avec notre téléphone, il n’y aura pas eu de dysfonctionnement, les voix sont plus claires qu’avec l’écouteur du téléphone et il est possible de parler assez loin en montant un peu le ton pour que votre interlocuteur vous entende fort et clair.

A noter un bug, qui n’est pas spécifique à la S113BT puisque nous l’avons eu aussi avec la Ktuku, la connexion Bluetooth peut se mettre à délirer un peu avec l’apparition d’un chevrotement qui, au bout d’un moment, devient tellement important que l’écoute devient impossible.

Si l’utilité de l’objet ne fait à notre sens aucun doute, il reste tout de même un écueil, pour le service rendu, c’est assez cher. Encore une fois, ici, le tarif tape les 80 dollars, soit peu ou prou, la même chose en euros. Cela reste une somme, mais une fois qu’il est posé, indéniablement, on s’en sert… Tous les jours.