Clavier mécanique CM Storm Trigger Z, page 4

Le Trigger Z, comme nous vous le disions en présentation, est disponible en plusieurs versions. Nous avons entre les mains la version en switches marrons au rétro-éclairage blanc. De fait, nous, qui utilisons tous les jours du rouge, retrouvons avec plaisir les switches marrons. En effet, comme nous le disons souvent, dans l’ordre de notre classement, contestable évidemment, nous plaçons les rouges en termes de confort d’utilisation en premier, suivis de près par les marrons. En effet, les marrons ne demandent qu’une faible force d’activation. Viennent ensuite les noirs et pour terminer les bleus, particulièrement bruyants.

De fait, le Trigger Z équipé de ces Cherry MX Brown est tout à fait agréable à l’utilisation. Le clic sensible à la descente est très léger, même s’il se sent plutôt bien dans les doigts. Il agit en indicateur de la prise en compte de la frappe. Ainsi, l’utilisateur qui aura pris le coup pourra effleurer presque plus efficacement les touches pour ne pas venir en butée, il dispose d’une information, a contrario des rouges linéaires.

Le Trigger profite bien de son imposant repose-poignet. Celui-ci est effectivement à la fois un avantage et un inconvénient. Avantage car il est de taille importante, les paumes et les poignets peuvent donc véritablement se reposer dessus, l’axe avant-bras-poignet-mains est donc bon, presque à plat. Notez toutefois que d’un vrai point de vue ergonomique, c’est une hérésie. Il est largement préférable pour ceux qui tapent beaucoup de maintenir un axe avant-bras-poignet droit avec les mains bien au-dessus du clavier. Enfin, au-delà de ces considérations purement professionnelles et ergonomiques, pour les utilisateurs que nous sommes, ce repose-poignet est le bienvenu. Il est, cependant, un inconvénient au regard de sa taille qui agrandit le clavier et en fait un vrai bloc sur le bureau. Il faudra faire de la place. Enfin, son revêtement est particulièrement agréable au toucher.

Les macros sont bien placées pour qui jouent du côté EDFS, pour les autres, elles seront bien trop loin. Cela dit, avec la possibilité d’assigner les macros à peu près où on le souhaite, c’est finalement un faux problème. De plus, l’enregistrement des macros à la volée est bien pratique, même s’il demande tout de même de cesser l’action de jeu. 75 macros hébergées directement sur le clavier sont largement suffisantes pour le commun des mortels. Les touches multimédias, même si elles restent toujours un plus relatif, sont les bienvenues. Notamment en ce qui concerne la gestion du rétro-éclairage. Celui est, d’ailleurs, de toute beauté, blanc avec la plaque d’habillage du PCB blanche elle-aussi. Il est homogène. Toutefois, au niveau d’illumination le plus intense, il flashe un peu et demande peut-être à être baisser d’un ou deux tons. Au niveau du bruit, le Trigger Z est dans la bonne moyenne. Il y a cependant un bruit de ressort notable sur les double-shot et surtout sur la barre Espace. Les switches marrons peuvent être de bons alliés dans la quête du silence, puisque le clic sensible indique aussi la prise en compte de la frappe, pas besoin donc de descendre en butée.