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Feenix, souris Nascita et tapis Dimora, page 3

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Publié le 29 Mai 2014
Page: 3/5



La Nascita est une grosse souris, c’est visible et aussi très sensible à la prise en main. Il s’agit d’une souris qui va clairement imposer son type de prise en main et l’utilisateur devra s’y prêter. Ainsi, malgré un poids largement contenue, que l’on retrouve souvent sur de plus petites souris, la Nascita est plus à l’aise avec une prise en main de type palm que finger. En effet, vu sa grosseur, la main tend à s’aplatir naturellement, comme avec la Func MS3. Il reste possible de jouer la carte claw, mais il ne faudra pas penser plus que cela à une prise en main de type finger. De toutes les façons, sa longueur implique automatiquement qu’elle vienne se caler contre la paume. L’inclinaison de la coque vers la droite est de bon aloi car elle suit le mouvement de la paume. Le pouce vient parfaitement se caler dans la découpe ergonomique et côté droit le petit doigt s’installe facilement, profitant d’un support.

Au niveau des boutons, la Nascita alterne du très bon et du étrange. En effet, les clics sont tout simplement excellents. Ils sont très doux au déclenchement, sensibles, mais fondamentalement peu marqués. La course est courte. Les boutons de DPI sont larges et bien préhensibles. Celui qui est placé le plus en arrière impose d’aller le chercher, ce n’est pas impossible mais demande un peu de contorsion. Les boutons latéraux gauches demandent plus d’attention. En effet, si celui à l’arrière est facile à activer, l’inclinaison du premier placé sous l’arête l’empêche d’être facilement activé. Il se place mal quand on le presse de façon naturelle. Il demande à être activé en allant vers le haut, de manière perpendiculaire. De fait, il faudra un peu d’habitude pour l’utiliser pleinement. La molette est excellente. En alu, elle est plus lourde qu’une plastique. Elle profite donc de son poids pour ouler avec facilité. Les crans sont nets et francs, très proches les uns des autres. En outre, il n’y a aucune sensation caoutchouteuse dans le défilement. Une réussite.

Le capteur est un Avago, celui que l’on retrouve pratiquement partout et surtout sur les souris haut de gamme. Il propose un fonctionnement tout à fait appréciable, il est fluide, réactif, rapide, précis. Rien à dire. Au niveau des DPI, la Nascita dispose de sept pas : 8200-6400-4800-3200-1600-1200-800. Les pas sont rappelés directement sur l’écran LCD, celui-ci est bien lisible et tourné judicieusement vers le joueur.

La Feenix Nascita est équipée de quatre patins qui, à l’ouverture de la boîte, sont protégés par un adhésif plastique. Une fois retiré, les patins font merveille. En effet, sur notre Func 1030, c’est du délire. La glisse est tellement souple que la souris se déplace sans aucun effort. La résistance est proche de zéro. Du côté précision du tapis, il n’y a aucune rugosité. Sur le 9HD de Steelseries, là aussi nous n’avons quasiment pas de résistance dans le mouvement. Toutefois, le grain du tapis se ressent nettement plus. La grosse coque fait un peu office de caisson de résonnance. Il n’y a pas plus de frottement en arrivant sur le Cyborg Saitek. L’ensemble reste très doux et lisse. Avec le Nova Winner III, la Nascita frotte un peu plus et la résistance devient bien plus sensible. La glisse est suffisamment bonne pour compenser en partie l’aspect collant du début de mouvement que l’on retrouve bien souvent avec ce tapis. Sur le tissu, c’est comme d’habitude en fait, lisse, doux mais ferme. Cela dit, même là, la glisse est excellente. Indéniablement, les patins sont d’excellente qualité, d’autant qu’il faut préciser qu’elle ne demande aucun rodage. La glisse est de bonne qualité dès la sortie de boîte.



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