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Clavier mécanique CM Storm QuickFire Rapid-i, page 3

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Publié le 11 Août 2014
Page: 3/4



Au niveau des switches, nous sommes sur des switches connus et reconnus. En effet, les marrons reviennent en force sur les claviers mécaniques. Ils ne demandent qu’une faible force d’activation et possèdent en outre un clic sensible. Celui-ci va permettre de ressentir le seuil de prise en compte de la frappe. La force nécessaire à la descente reste de 45 cN, ce qui est tout simplement identique aux rouges dont la descente est linéaire. Ainsi, plus informatifs, ils ont très souvent la réputation d’être plus faciles d’utilisation que les rouges qui sont, effectivement, exigeants à la frappe. En fait, s’il n’y a pas grande différence en jeu, c’est au quotidien dans les activités demandant de la frappe que les marrons peuvent être préférés. Cela dit, au final, c’est surtout une question de ressenti, de sensation de chacun vis-à-vis des switches. Chacun doit passer par l’essai pour se faire une idée. En ce qui nous concerne, les rouges ont notre préférence, suivis de suite par les marrons. Ensuite respectivement, les noirs puis les bleus terminent ce classement éminemment subjectif. Les bleus sont aujourd’hui tout simplement trop bruyants. Pour en revenir aux switches du Rapid-I, ils permettent aussi d’éviter le bottom-out, soit le fait que la touche vienne frappe le châssis, ce qui concrètement le plus bruyant dans l’utilisation d’un clavier mécanique. De fait, le clic sensible permet de percevoir le moment dans la descente où l’on peut cesser l’appui. Les marrons remontent facilement mais n’ont pas l’effet ressort des noirs. Bref, il n’y a que par le test que vous pourrez vous faire une idée. Ce qui est certain, c’est qu’une fois qu’on y a goûté, pour peu que l’on joue ou que l’on frappe beaucoup, on ne revient pas en arrière.

Le confort à la frappe est bon. Le clavier aussi bien à plat qu’incliné permet d’avoir un relatif alignement avant-bras-poignet. Mais nous le répétons à chaque fois, cela n’est pas ergonomiquement raisonnable. Il faut avoir les mains en suspension au-dessus du clavier. Cela dit, pas de souci, il nous aura permis de belles sessions de jeu comme de travail de longue haleine sans que l’on soit gêné. En revanche, le manque de repose-poignet se fait sentir, non pas par la tranche inférieure qui est si fine qu’elle ne vient même pas effleurer la paume, mais parce qu’il est assez haut au final, comme tous les claviers aux touches profil haut. Le layout ANSI demande un petit temps d’adaptation, mais le QuickFire Rapid-I sera disponible au moment où vous lirez ces lignes en ISO. La réactivité du clavier n’est pas prise en défaut. Il suffira de le caler sur 1 ms de temps de réponse et roulez jeunesse. Même moins rapidement, la limite est fondamentalement la vitesse des doigts. Du coup, avec son cordon détachable, sa compacité, il pourra vous accompagner en LAN sans aucun problème.

Dans ce cas de figure, il fera certainement tourner l’œil car le rétro-éclairage est plutôt joli. Excepté sur les touches de fonction où la partie basse n’est pas aussi illuminée que la partie haute, la diode placée au-dessus du switch en est l’explication. Les profils permettent de ne sélectionner que quelques touches, en fonction de vos envies ou de vos besoins lors des jeux. C’est indéniablement gadget, mais au final une idée sympathique. Elle est aussi obligatoirement un peu à l’origine du prix dont nous reparlerons ci-après. Il est à noter que, de manière générale, le Rapid-I est plutôt silencieux pour un mécanique. En effet, la bonne qualité de fabrication lui confère une excellente rigidité et les touches ne claquent pas trop. Les double shots ne remontent pas non plus de bruit de ressort comme cela peut être parfois le cas. Et à titre de comparaison, nous utilisons un Cherry MX 3.0 au quotidien maintenant qui est bien plus clicky que ne peut l’être le Rapid-I. Et il dégage une nette impression de solidité qui manque un peu au Cherry. La question du prix, enfin, est un peu épineuse. En effet, le Rapid-I demandera 109 euros environ pour venir orner votre bureau. C’est un peu cher au regard de la concurrence. Si les claviers d’origine chinoises (les vrais, le Rapid-I l’est tout autant, chinois) sont moins dispendieux de quelques dizaines d’euros, ils ne proposent pas non plus un rétro-éclairage paramétrable. Il peut en partie justifier son prix car il semble provenir de Costar, comme son frangin, le QuickFire Rapid, qui a bien meilleure presse qu’Ione en termes de durée dans le temps, de fiabilité et de soin dans la fabrication. Cela dit, nous ne retrouvons pas les stabilisateurs spécifiques Costar, au retrait des keycaps, qui, en passant, sont en simple ABS. Si Costar est une certitude concernant le QuickFire Rapid, ce n’est pas le cas pour le Pro…où se situe le Rapid-I entre les deux ? La question reste pour l’instant en suspens. En tous les cas, il est bien séduisant.



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Marque : CM Storm