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Casque Tt eSPORTS Sybaris, page 3

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Publié le 12 Septembre 2014
Page: 3/4



Le Sybaris est un casque qui se veut polyvalent. La question du confort est donc essentielle, non pas qu’elle ne le soit pas dans un cadre plus restreint. Mais elle prend ici une dimension importante dans la mesure où, en toutes circonstances, il se doit d’être agréable à porter. Pour le coup, il n’est que dans une juste moyenne. Si, du point de vue du poids et de l’appui qui en découle, les choses sont bonnes, le casque ne pèse pas trop lourd. L’arceau est suffisamment large pour répartir l’appui, malgré l’absence de vrai patin de mousse. En effet, le pavé n’est constitué que d’un plastique gomme, mais il est relativement souple tout de même. Ce n’est, toutefois, pas aussi souple qu’une mousse. Cela dit, l’appui n’est pas gênant. En revanche, c’est moins réussi côté oreillette. Si, là encore, le skaï, ni la mousse ne sont pris en défaut, ce n’est pas le cas de l’ouverture des dites oreillettes. Ni complétement supra, ni complétement circum, les oreilles peinent à trouver leur place. Ca frotte un peu partout, du coup, cela amoindrit un peu la qualité du confort. Le clamping est bon, quoiqu’encore une fois, il aurait pu être un peu plus fermé. Il tient toutefois bien en tête et peut donc participer à des activités extérieures. En gros, courir et VTT pour la Ferme.

Pour ce qui est du chapitre du son, nous passerons le Sybaris sur nos deux DAC et il aura droit à une petite séance en Bluetooth afin d’en apprécier le comportement en mode sans-fil. Dans un premier temps, sur notre Essence One, le Sybaris, dès la première écoute, met en avant une grosse ligne de basse. Elle est d’ailleurs un peu trop importante, d’autant qu’elle manque de finesse, même un peu d’allant. Elle en fait un peu trop et semble avoir oublié de se contenir un peu. Pour autant, et c’est dommage, car le reste du spectre est honorable. En effet, du côté des aigus, même si, là aussi, l’ensemble manque un peu de subtilité, ils sont suffisamment dynamiques et se teintent d’une petite touche de puissance bienvenue. Ils évitent en tous les cas l’écueil de l’excès en ne se faisant jamais agressifs. Les médiums souffrent un peu de la ligne de basse, ils sont un peu trop en retrait. Cela dit, ils font aussi valoir une relative précision. D’un point de vue globale, la restitution est correcte mais un peu trop basseuse, et au-delà de tout, un poil fade et plate.

Dans un deuxième temps, arrivé sur le Mini-I, la restitution devient nettement plus performante et, de manière générale, le Sybaris profite de la grande précision de ce DAC. En fait, le Sybaris semble ne pas tirer profit de la chaleur et de la vie propres à l’Essence One. Cela dit, attention, même avec le Mini-I, la ligne basse reste trop corpulente, mais elle met de côté son aspect excès de pêche pour, tout en restant très importante, devenir un peu plus subtil. Toutefois, le plus grand changement n’est pas à mettre au crédit de cette partie du spectre, mais bien du côté médiums et aigus. Ces premiers prennent nettement de l’ampleur, l’emphase est meilleure. Ils subissent encore un peu le traitement des basses. Du côté des aigus, c’est bien mieux, ils s’affinent même s’ils restent un peu ternes. Ils montent un peu au-devant de l’écoute. Bref, le son reste assez typé mais plus précis, plus fin.

Enfin troisième temps, l’écoute en mode Bluetooth. S’il donne globalement satisfaction sur le Mini-I, moins sur l’Essence One, sur notre Lumia, ce n’est pas exceptionnel, loin de là. D’une part, la ligne basse, toujours aussi puissante, devient un peu brouillonne, d’autre part, de par cet aspect, elle coule sur le reste du spectre et l’étouffe un peu trop. Les aigus qui, en filaire, s’en sortaient bien, peinent largement et sont vraiment très plats. Les médiums suivent le même chemin, plats, peu d’ampleur. Il s’agit d’un mode pratique ou de dépannage, pas d’un mode d’écoute audiophile. L’autonomie est correcte (peu ou prou, celle annoncée), la recharge rapide, il est finalement dommage que l’écoute soit en retrait.

Au niveau d’une utilisation vidéo-ludique, il fait montre d’une bonne tenue, même si, ici aussi, nous constatons qu’il a une forte propension à forcer les basses. Du coup, notre scène test est presque trop basseuse et gronde si fort qu’il faut largement modérer un peu le volume pour ne pas être fatigué. C’est d’ailleurs un peu regrettable car pour le reste, ce n’est pas mal du tout. D’une part, les voix sont bien situées au-devant de la scène. L’environnement profite d’une bonne précision et est suffisamment précis pour bien profiter de la bande-son. Les douilles tintent bien, les tirs percutent, la spatialisation est bonne. Même la bande-son musicale parvient à tirer son épingle du jeu. Finalement, il est plus à l’aise dans cet exercice que sur une écoute musicale. Pour le coup, en jeu, c’est la même chose. Les explosions profitent de beaucoup de puissance, mais l’environnement sonore reste bon. Il est du coup bien informatif, même s’il faut tendre un peu l’oreille pour attraper les bruits derrière les grondements et autres rendus caverneux. Pour ce qui est de la voix, comme d’habitude, il remplit son office correctement.



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