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Enceinte Bluetooth Antec A.M.P. SP0, page 3

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Publié le 24 Septembre 2014
Page: 3/4



L’Antec SP0 s’apparie facilement. En effet, il suffit juste de maintenir le bouton d’allumage jusqu’à ce que la diode se mette à alterner les couleurs. Elle se récupère donc ensuite sur le téléphone ou la tablette.

A la première écoute musicale, force est de constater qu’elle manque singulièrement de coffre. En effet, en comparaison de l’Antec, elle paraît particulièrement portée sur la tonalité aigue. En affinant un peu les choses, il apparaît que la SP1 dispose d’une faible ligne de basse. Evidemment, en comparaison de ce que propose un HP de téléphone, nous franchissons un cap vers le haut. Les basses, donc, manquent de coffre et d’ampleur. Elles ne descendent pas bien bas, et l’on se dit que, finalement, heureusement qu’elle dispose d’une membrane passive. Elle ne manque globalement pas de précision sans qu’elle soit, pourtant, un modèle du genre. Du côté des aigus, c’est assez sec, voire même trop sec. Ils crissent un peu, sans ampleur. La finesse n’est pas véritablement au rendez-vous ; ils manquent de corps et sont finalement assez mono-ton. C’est d’ailleurs ce qui ressort quand on la fait fonctionner à côté de l’Artic S113. Cette dernière semble bien plus aéré, bien plus libre dans la qualité de la restitution, et au final, plus précise, plus fine. Cela dit, elle bénéficie de deux membranes actives et deux membranes passives. Au niveau des médiums, l’Antec est ici aussi bien meilleure que n’importe quelle solution embarqué par nos appareils nomades. Ils sont assez puissants, et donnent la sensation d’avoir un peu de corps du côté des médiums bas. Mais encore une fois, ils donnent l’impression d’être un ton en dessous, un peu sourd finalement. Toutefois, et c’est la raison pour laquelle, nous avons séparé les bas des hauts, du côté des médiums hauts, ce n’est pas désagréable du tout. Sans être digne d’une restitution de qualité Hi-fi, nous avons un peu de finesse, même un poil d’ampleur. Il est à noter qu’en revanche, le seuil de saturation est bien maîtrisé car à plein volume (cela dit, il reste raisonnable), l’Antec ne s’écroule pas en une bouillie sonore. La scène est assez réduite, mono-voix oblige, mais pas tant que nous le craignions. Bref, sans être d’une exceptionnelle qualité, l’ensemble est largement acceptable au regard de la restitution offerte par les HP de sources nomades. Et elle pourra largement renforcer la qualité d’écoute de n’importe quels tablettes ou smartphones.

Du côté de l’utilisation en voix, l’Antec remplit bien son office. Elle fonctionne parfaitement, le micro est assez sensible et les conversations n’en pâtissent pas. Il faut cependant rester à distance raisonnable lorsque l’on parle. Enfin la qualité de la connexion est bonne. En effet, afin de voir à quel moment, l’enceinte décroche de la source, nous nous sommes éloignés de plus de 10 mètres (nous n’avons pas encore un château), à travers plusieurs pièces…Et la connexion tenait toujours. Reste la question de l’autonomie. Sur ce test en particulier, nous avons été lents, avouons-le. Une seule recharge, un test qui s’étale sur plus d’un mois, et pour autant l’autonomie est largement celle annoncée, en cumulée, à raison de plusieurs séances d’écoute.



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