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Kit clavier / souris Gamdias Ares, page 4

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Publié le 28 Novembre 2014
Page: 4/5



Dans un premier temps, parlons du clavier. Celui-ci est un clavier membrane, il propose donc un fonctionnement un peu on-off propre aux membranes. Le déclenchement demande un petit niveau de pression, et ensuite la membrane cède et descend donc avec souplesse. Cela nous change clairement de nos traditionnelles mécaniques. Cela dit, il est tout à fait agréable à l’utilisation et permet une frappe rapide dans de bonnes conditions. Evidemment, ce n’est pas aussi confortable qu’un vrai mécanique, mais ce n’est pas mal. Il est à noter que les touches sont assez larges, de fait, cela facilite encore la frappe qui en devient moins exigeante. Elles mesurent 13 mm, quand, par exemple, notre Cherry quotidien en propose juste 11.

C’est un clavier relativement plat, voire même plongeant vers l’avant. C’est un peu déstabilisant jusqu’à la mise en place des pattes de surélévation. Il n’en reste pas moins qu’il propose presque qu’aucune inclinaison. Pour le coup, il tend un peu les mains. Mais comme d’habitude, nous le reprécisons à chaque fois, mettre les mains à plat sur le clavier est une erreur ergonomique. Il faut que les mains soient en suspension au-dessus des touches, avant-bras à plat.

Du côté des touches, il faut reconnaître que les blocs de touches placés sous la barre Espace sont inégaux. Ce n’est d’ailleurs pas le terme exact. Concrètement, lorsque l’on joue côté ZSDQ les F6-F7-F8 sont bien placées et permettent d’utiliser le pouce. C’est le même constat avec le deuxième bloc quand on joue côté flèches, le pouce a à sa disposition un bon paquet de touches. C’est une bonne idée…mais, car il y a un mais, si le premier bloc n’est pas gênant au quotidien, le deuxième vient régulièrement frotter la main gauche. Heureusement, il n’est pas suffisamment haut pour être activé malencontreusement, mais il reste un peu agaçant. Le mode Tir en continu est placé sur le pavé gauche, celui sur lequel, il est possible de gérer le rétro-éclairage et d’inverser les flèches avec ZSDQ. Du coup, il n’est pleinement utilisable qu’à la condition de jouer côté ZSDQ. Les autres touches multimédias sont les bienvenues.

Du côté du silence, c’est excellent sauf sur un point particulier, membrane oblige. A l’utilisation, excepté le bottom out des touches, il n’y a pas de bruit particulier à l’utilisation, sauf, donc, sur la barre Espace dont le ressort résonne un peu dans un bruit de chuintement étonnant, parfois franchement audible. Du coup, l’ensemble génère un léger bruit mat qui provient, a priori, de la construction quatre couches. Cela permet aussi au clavier d’être assez rigide. Pour être clair, il l’est plus que notre Cherry Board MX 3.0. Le rétro-éclairage ne se paramètre pas dans le logiciel Héra mais directement sur le clavier. En passant par le bouton Fn donc, il sera possible d’activer un mode breathing classique, un mode breathing sur trois couleurs (vert-rouge-jaune) et enfin, un mode vert permanent. Si le rétro-éclairage vu du dessus est homogène, ce n’est pas le cas une fois le clavier sur le bureau, pour l’utilisateur.

En ce qui concerne la souris, nous avons donc une Ourea très facile en termes de prise en main. Elle dispose d’une coque très simple, elle tombe donc bien en main. Elle est si peu difficile qu’elle en accepte tous les types de prise en main, finger, claw ou palm grip. La courbure nette de l’arrière de la coque l’amène à prendre un bon appui contre la paume. Elle est en outre assez fine, les évidements droite et gauche permettent de la saisir parfaitement. C’est une bonne souris transparente, il n’y a rien à dire sur ce point.

Du côté des boutons, c’est beaucoup moins bien, surtout en ce qui concerne les clics. En effet, malgré une promesse de 10 millions d’activation, ils ne sont pas agréables du tout. Dans un premier temps, le clic descend sur la souplesse du plastique, et seulement dans un deuxième temps, le clic arrive largement après. C’est moins prégnant en avançant les doigts pour aller chercher le bout du clic. De fait, on tâtonne un peu pour cliquer de manière efficace. Et c’est bien dommage parce que le reste fonctionne plutôt bien. D’une part, les boutons latéraux sont souples, suffisamment grands pour bien tomber sous les doigts ; le bouton de DPI est bien placé, il ne demande pas à remonter le doigt pour être trouvé. La molette est correcte. Les crans sont un peu faiblards, ils auraient pu être bien plus marqués, mais le défilement est souple. Elle remplit bien son office.

Le capteur n’appelle pas de critique. Il est raisonnable puisqu’il ne propose que 2500 DPI. Ce qui est, à notre avis, largement suffisant pour jouer dans de bonnes conditions. Plus, c’est simplement marketing. Il est fluide, souple et parfaitement réactif.

Enfin dernier point : la glisse. L’Ourea, posée sur notre Func 1030, propose un mouvement relativement lisse, assez fluide, plus fluide sur les mouvements de droite à gauche que du haut vers le bas. La finesse des patins en est certainement la raison. Avec le Steelseries 9HD, nous avons une glisse plus souple, avec une diminution de la résistance dans le mouvement. Cela dit, elle s’accompagne aussi d’une vraie rugosité. Les fins patins se marient moyennement avec le gros grain du tapis. Avec le Saitek Cyborg, nous retrouvons une belle douceur dans le déplacement, avec un niveau de résistance un peu plus sensible. C’est peut-être le meilleur couple. Sur le Nova Winner III, elle ne parvient pas à totalement dissiper l’aspect collant de début de mouvement, la résistance franchit encore un cap. Elle n’est pas parfaitement à son aise. Sur le tissu, c’est franchement bien. Souple, fondamentalement pas aussi résistant que ce que nous attendions, très doux. Elle se sort bien de l’épreuve.


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Marques : GamdiasAMD