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Souris GX Gaming Gila, page 4

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Publié le 15 Janvier 2015
Page: 4/5



La Gila est une souris ambidextre dont la prise en main est assez facile. En effet, même si l’esthétique est assez chargée, avec nombre d’arêtes et de pans droits, pour autant elle tombe assez bien dans la main. Elle aura clairement une préférence pour des types de prises en main axées claw ou finger. C’est dans ces cas qu’elle est facile. Il reste possible de jouer à pleine main mais dans cette situation, elle semble à peine assez grande et l’on peine un peu à trouver de la place pour l’annulaire et l’auriculaire. En effet, le pan droit permet d’enserrer avec l’un ou l’autre des fois, mais la place étant relativement comptée, il ne sera pas possible d’y placer deux doigts…Du coup, soit le petit doigt suit en frottant le tapis, soit l’annulaire se trouve en trop et il faudra s’en accommoder. C’est d’autant plus sensible qu’il ne peut pas même servir à activer les deux boutons supplémentaires du clic droit. L’inclinaison vers l’intérieur de la souris les réserve effectivement plutôt au majeur. Bref, la prise en main est bonne, mais pas pour le palm. C’est une caractéristique qu’il faut prendre en compte. Sur ce point, elle n’est ni mieux, ni pire que nombre d’autres de la concurrence.

Du côté des boutons, c’est une bonne surprise. En effet, elle est plutôt bien pourvue sur ce plan. La grande majorité de ceux-ci est bien pensée. Les clics, dans un premier temps, sont fins, nous l’avons dit, peut-être un peu trop pour les utilisateurs aux gros doigts. Cela dit, en termes de fonctionnement, c’est irréprochable. Elle n’est certes pas équipée d’Omron, mais le déclenchement est ferme, la course courte, pas de souci de ce côté. Les boutons qui accompagnent les clics sont tout aussi qualitatifs, ils fonctionnent bien, sont souples. Leur plus grande qualité réside dans une préhension presque parfaite. D’une part, ils ne sont ni trop hauts, ni trop bas, ils sont bien identifiables, physiquement bien séparés. Nous pouvons mettre dans le même bon panier les boutons latéraux très accessibles du pouce et là encore, les switches sont de bonne qualité. En revanche, mais c’est assez classique, les boutons situés au-dessus de la molette sont à la fois un peu petits et placés un poil hauts. Cela dit, nous avons vu bien pire. Le bouton de DPI, qui pourra être réaffecté bien sûr, le plus proche de la molette, est, quant à lui, très bien placé. Il est effectivement placée très près de la molette, donc facilement préhensible. Il ne reste que la molette dont nous devons parler. Cela sera assez rapide, car elle est plutôt de bonne qualité. Les crans sont bien marqués, le défilement est clair mais assez ferme. La fermeté du défilement, ajouté à la lisseur de la bande caoutchouc, ne permette pas une préhension de premier ordre. Pour peu que vous ayez le doigt peu accrocheur, elle glisse un peu dessous. Ce n’est pas particulièrement rédhibitoire, mais ce n’est pas très agréable non plus. Le caoutchouc adhère à peine assez pour que la préhension soit parfaite. Mais au final, la prestation du côté des boutons est bonne.

Le capteur, 8200 DPI, est très satisfaisant. Il propose un fonctionnement irréprochable. Il est de provenance inconnu, mais Genius le prénomme SG Core II. Les pas se règlent sur 6 niveaux, par pas de 200. De fait, vous pourrez facilement trouver le niveau qui convient. Comme toujours, 8200 DPI, c’est beaucoup trop, 2000 suffissent largement. Pour le reste, il est réactif, il faut vraiment le secouer pour lui faire perdre le fil, et dans ces conditions, il n’est même plus possible de jouer. Il est fluide, avec un déplacement fluide. Il nous aura permis de jouer et de travailler dans de bonnes conditions.

Du point de vue de la glisse, la Gila met en avant un poids important. Cela risque fort de marquer la glisse. Cela dit, de manière générale, elle glisse bien. Mais il y a évidemment pas mal d’inertie, elle se sent nettement dans la main. C’est d’autant plus prégnant dans les changements de direction. Placée sur notre 1030 XL, la glisse est douce, souple mais ça frotte quand même sérieusement, le poids est là. Et encore, nous n’avons mis aucun poids dans la souris, sinon, le niveau de résistance serait encore bien supérieur. En arrivant sur le Steelseries 9HD, nous avons peu ou prou les mêmes sensations. En effet, les patins qui couvrent une bonne partie du châssis inférieur permettent de conserver une belle douceur. Les gros grains du tapis sont bien amortis et ne se sentent pas. Mais le niveau de résistance est supérieur à ce que nous avons l’habitude de voir avec ce tapis, la Gila fait 145 grammes. Avec le Saitek Cyborg, encore une fois, c’est doux, lisse et elle glisse un peu plus facilement qu’avec nos deux rigides. De fait, c’est le type de couple à privilégier. Elle se débrouille bien avec le vieux Nova Winner III. Elle parvient à dissiper l’aspect collant de début de mouvement, pourtant ce n’était pas gagné du fait de son gabarit. Certes, il faut encore composer avec une forte inertie qui explique peut-être le fait que l’on ne ressente pas le défaut du tapis. Reste enfin le tapis tissu, là, elle paie cash son embonpoint, car elle est raide à déplacer. Le tissu trop mou subit la souris. C’est certes lisse mais au final pas franchement concluant. Elle ne se marie pas parfaitement avec un bon vieux tissu des familles. De manière générale, même si la Gila est pesante, elle glisse bien, aidée par ses patins.



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