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Casque Plantronics RIG 7.1, page 3

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Publié le 11 Février 2015
Page: 3/4



Le RIG joue la carte des matières novatrices notamment au niveau de l’arceau. Ce dernier s’habille donc d’un tissu type néoprène sur la face intérieure de l’arceau. Le casque n’étant pas bien lourd, l’arceau n’a pas un énorme travail en ce qui concerne l’appui. D’autant que Plantronics n’a pas jugé nécessaire de mettre une mousse sous le tissu, il n’y a que celui-ci pour faire office d’amortisseur. Il est possible de conserver pendant de longues séances, mais au bout d’un moment, en cas de cheveux courts, l’appui deviendra légèrement sensible et il demandera donc à être replacé. Du côté des oreillettes, c’est plutôt bon puisque les mousses à mémoire de forme sont assez épaisses, le tissu maillé est, quant à lui, doux et agréable au contact. En outre, les ouvertures sont suffisamment grandes pour que nos oreilles y trouvent l’espace nécessaire à leur confort. Le premier RIG avait une petite faiblesse en ce qui concerne le clamping, c’est bien évidemment le cas aussi ici. Il serre à peine assez la tête. Du coup, l’inertie aurait pu être plus problématique, mais comme il n’est pas bien lourd, ce n’est pas franchement le cas. Cela dit, en cas de mouvement rapide, elle reste sensible, sans pour autant que le casque ne risque de tomber. Enfin, étant donné qu’il s’agit d’un casque relativement captif en raison de la présence du micro et de la base, il n’a que de très relatives velléités nomades.

Du côté de la restitution du son, afin d’en tirer toute la quintessence, nous le passerons rapidement sur nos DAC. Mais le point le plus important concernera l’utilisation avec le Mixer car c’est bien dans ce cas de figure qu’il sera utilisé quasi exclusivement. Ainsi, connecté au Mixer, nous retrouvons la restitution corpulente que nous avions avec le test du RIG premier du nom. D’une part, nous sommes face à un casque qui possède un spectre marqué, éminemment marqué. Les basses sont puissantes, très puissantes, profondes et caverneuses tout en restant globalement maîtrisée. En effet, nous précisons globalement car, en fonction du mode choisi, Pur-Intense ou Explosif, le rendu ne sera pas tout à fait le même. Nous avons eu une préférence pour le premier mode, le Pur, et le troisième, l’Explosif qui donne de la hauteur au spectre et qui apporte une touche d’ouverture en plus sur la largeur de scène. L’Intense, quant à lui, étouffe le spectre par trop de ligne basse. Le reste du spectre dispose d’une bonne attention de la part du RIG. Les médiums, même s’ils sont un poil trop derrière les graves, sont de bon aloi. Amplitude, force et bonne présence les accompagnent. Du côté des aigus, nous ne pouvons que constater une bonne finesse accompagné d’une puissance sans excès. Certes, indéniablement, le spectre est marqué, c’est certain, mais c’est un casque à l’écoute agréable, relativement fine. Attention toutefois au volume sonore, car la restitution typé amène une grosse pression qui pourra être fatigante à la longue, et ce, d’autant plus, qu’elle ne se perçoit pas vraiment car les basses sont bien rondes. Nous l’avions déjà dit pour le RIG, et nous le répéterons pour le RIG…Surround, les brevets Bose apportent un rendu médiums bas, mais Plantronics parvient à ne pas délaisser le spectre haut et au final, le rendu est plus équilibré qu’avec un produit Bose. Enfin notons une petite tendance, très limitée, au souffle sur l’USB. Il faut cependant largement monter le volume pour la percevoir tant que le morceau n’est pas lancé. Dès que la lecture s’effectue, le souffle disparaît. Il n’est pas audible à réglage de volume raisonnable.

De façon à pousser le RIG dans ses derniers retranchements, nous l’avons branché à nos DAC. Dans un premier temps, comme de coutume, sur l’Essence One. Si le casque est particulièrement fort en basses avec le Mixer, sur DAC, il se modère bien. Certes avec l’Essence, nous conservons une ligne bien présente. Elle s’affine toutefois et ne devient pas prépondérante. Les médiums et les aigus trouvent ici une belle ampleur et de la vivacité. La précision reste excellente. En fait, le RIG se sort bien de cette situation. Sur le Mini-I de Matrix, le casque perd grandement de son aspect rond et profond. Il profite bien de l’analyse du DAC. Ainsi, les médiums et les aigus sont bien plus puissants et plus conséquemment représentés dans la restitution. Les basses deviennent plus dynamiques, avec un effet non pas plus maîtrisé mais plus fin qu’avec l’Essence. Nous retrouvons en fait un niveau de basses normale et plus classique. Au final, le RIG est assez à l’aise dans ce type de configuration.

En utilisation vidéo-ludique, le RIG s’utilisera de préférence avec le Surround activé. En effet, sur un film ou en jeu, cela apporte une nette touche de profondeur pour l’environnement et de mise en avant des dialogues. De fait, le rendu est franchement appréciable, d’une part, la précision est au rendez-vous, avec une belle découpe, et d’autre part, le RIG, puissant sur les basses, permet de profiter d’une grosse profondeur sur les basses. Sur notre scène test, le RIG percute fort et bien. En termes de spatialisation, comme souvent, nous sommes loin d’un vrai 7.1 physique, cela dit, nous avons une bonne immersion car la scène est large, semble franchement bien « tourner » autour de nous. Les tirs sont remarquables de dynamisme, les douilles tintent parfaitement, et les balles fusent bien tant à droite qu’à gauche, avec une sensation avant-arrière bien marquée. Si bien marquée que nous aurons sursauté pendant notre scène…connue par cœur dans le moindre de ses bruitage ; nous l’avons tellement écoutée ! Indéniablement, sur un film, le RIG gagne à fonctionner avec son Surround activé, il serait bien dommage de s’en priver. En revanche, la bande son pâtit directement du renforcement de l’environnement et des dialogues. Si elle reste appréciable, elle passe franchement en arrière-plan. En jeu, nous avons le même résultat, amplifié encore par l’absence ou la quasi-absence de bande son musicale en cours de partie. Pour le coup, le casque est super-informatif dans une partie en ligne. Il est très facile de repérer d’où proviennent les tirs ou les pas, dans la limite de ce que nous avons expliqué : droite-gauche-arrière-avant. Très honnêtement, le RIG est un excellent casque multimédia.

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Marque : Plantronics