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Casque Arctic P614BT, page 3

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Publié le 20 Février 2015
Page: 3/4



Le P614 BT est un casque supra. Il aura donc le niveau de confort inhérent à ce choix. Il vient en appui sur les oreilles. Si le clamping est assez ferme, les oreillettes ne disposent pas d’une mousse assez ferme, ni assez épaisse. En effet, cette dernière s’écrase énormément et laisse donc les parties dures venir en appui sur le haut des oreilles. C’est un peu dommage, d’autant que clamping de bon aloi et poids relativement contenu sont les bonnes solutions pour un maintien en tête de bonne qualité. Il se prête ainsi facilement à ce qui est sa raison d’être : une vocation nomade. Il peut même accompagner sur des activités plus physiques qu’un simple trajet en transport en commun. L’arceau réalise un bon travail car il est suffisamment large au regard du poids du casque. Il n’est, cependant, pas habillé d’une mousse très épaisse, c’est le moins que l’on puisse dire. Du coup, il est un peu dur, légèrement sensible, mais clairement, nous avons eu plus inconfortable. De manière général, le P614 BT ne se classe pas parmi les meilleurs, ni parmi les plus mauvais. Il aurait pu fait mieux avec des mousses un peu plus épaisses.

Dans un premier temps avant de parler de son, il nous faut passer par l’appariement du casque à la source nomade. Autant avec certains produits, l’appariement est plus que complexe, y compris avec des produits très haut de gamme, un certain combiné auto-radio-GPS-lecteur de tout ce que vous voulez, par exemple, autant ici, c’est rapide, effectué du premier coup. De fait, le casque est immédiatement reconnu sur notre Lumia comme lecteur voix et audio. Enfin, nous avons l’occasion de l’utiliser en voix lors de conversation téléphonique. D’une part, la qualité audio en conversation est bonne, d’autre part, la restitution de la voix l’est tout autant. Nos correspondants ne constataient qu’une très légère différence par rapport au micro du téléphone, ainsi qu’une relative isolation de l’environnement immédiat. Bref, à ce niveau, le P614 est tout à fait dans les clous.

Du côté de la restitution sonore, avec notre Lumia et par Bluetooth, le casque ne peut faire l’objet d’une égalisation. Il s’agit du son sorti tel quel. Nous le passerons ensuite sur notre IPod pour voir ce qu’il en est. En tous les cas, dans un premier temps, sur le Lumia, ce qui est particulièrement audible immédiatement, c’est l’importance de la ligne des basses. Le P614 descend bas, très bas avec beaucoup de force. Le souci, c’est que sans maîtrise, la force n’est rien. Et cela manque indéniablement de finesse, d’harmonie. De plus, il propose un fonctionnement en deux temps. Le premier : la basse quand elle est seule et le deuxième : la basse quand elle est accompagnée. Dans ce cas, il y a une nette perte de pression, de puissance. En fait, le casque donne l’impression de ne pas pouvoir gérer tout le spectre en même temps. La baisse de puissance est tout à fait audible, presque déstabilisante à l’écoute. Le reste du spectre est donc très teinté grave. Ainsi les aigus sont faiblement représentés, ils manquent de présence. Ils sont même sans grande finesse, sans ampleur. Finalement, seuls les médiums bas sortent un peu leur épingle du jeu, délaissant les médiums hauts se débrouiller un peu tout seul. De manière générale, avec notre Lumia, le P614 BT fait le boulot mais sans saveur. La scène est, avec le Lumia, assez fermée.

Avec notre iPod, c’est mieux et plus équilibré. A la première écoute, c’est de suite sensible. La restitution reste assez marquée grave. Il conserve un rendu très basseux. Toutefois, étant donné qu’il se canalise un peu sur les basses, le reste du spectre s’exprime de façon plus agréable. Ainsi, si les aigus n’en deviennent pas pour autant des références, ils sont un peu plus vifs, un peu plus précis aussi. Ils parviennent à trouver simplement un peu de place, mais ce n’est pas encore ça. Du côté des médiums, nous retrouvons cet aspect deux tons. D’un côté, les médiums bas assez présents, très ronds et des médiums hauts un peu en retrait mais dont le rendu est plus performant. Toutefois, au final, la restitution semble un peu étouffée et elle ne prend pas franchement de hauteur. La conséquence directe est, comme avec le Lumia, une ouverture de scène assez limitée.

Le P614 BT est un casque à la personnalité étrange. En effet, deux types de restitution en fonction de la source, cela nous a interpellés, donc nous l’avons connecté avec notre Nexus 7 afin de savoir si cela était logique. Le P614 BT la défie. En effet, avec une source Android donc, le rendu est encore différent… Oui, vous avez bien lu, encore différent avec le même morceau. Là, la ligne basse s’amoindrit encore un peu, elle devient un peu plus dynamique, avec moins de profondeur. Du coup, elle percute beaucoup plus sèchement, ce qui laisse encore plus de possibilité aux aigus et aux médiums de s’exprimer. Les aigus occupent là nettement le devant de la scène avec une certaine fermeté. Les médiums retrouvent ici de la présence, mais surtout de la précision. La restitution s’aère de façon audible et quitte la tonalité un peu trop grave, pour une tonalité plus haut perchée. Mais bien plus qualitative et cela s’accompagne d’une scène bien plus ouverte, même si l’on n’atteint pas encore des sommets. Au final, il est difficile de se faire un avis sur ce casque au comportement non pas aléatoire, mais changeant, presque une triple personnalité. Il est particulièrement sensible à la source. En revanche, une caractéristique de ce casque est facilement vérifiable : l’autonomie. Celle-ci est bien celle annoncée. En effet, pour l’avoir utilisé sur toutes nos sources nomades mais aussi en conversation, tout au long de ce test, nous ne l’aurons chargé qu’une fois au tout début. L’utilisation totale à ce jour dépasse largement les 24 heures. Les 30h promis semblent tout à fait réalistes.



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Marque : ARCTIC