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Casque Kingston HyperX Cloud II, page 3

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Publié le 10 Avril 2015
Page: 3/4



Comme vous le savez si vous nous avez suivis régulièrement, le Kingston Cloud II n’est rien d’autre qu’un casque Beyer Dynamic. Celui-là même qui fait les beaux jours de Qpad, en deux version QH 85 et QH 90. De fait, en termes de confort, nous allons retrouver exactement les mêmes choses. D’une part, nous avons un arceau large qui ne faillit pas à sa difficile tâche. Il doit en effet répartir les 293 grammes du Cloud II. Cela reste assez lourd. Mais la mousse épaisse et souple, à mémoire de forme de surcroît, et la largeur conséquente de l’arceau facilitent largement l’exercice. Ainsi, même sur de longues séances, le Cloud se vit avec plaisir. En outre, le casque dispose de larges ouvertures d’oreillettes. Il y a donc suffisamment de place à l’intérieur. Sur le plan du confort toujours, l’utilisateur pourra choisir des earpads en skaï ou en peau de pêche en fonction de ses affinités, hygiène ou confort. L’un ou l’autre, puisque nous les avons déjà eu sur la série, sont aussi confortables les uns que les autres. Ils font eux-aussi appel à de la mousse à mémoire. En tous les cas, sur le plan du confort, le Kingston est vraiment l’un de tous meilleurs.

Pour ce qui est du son, c’est avec grand plaisir que nous retrouvons ce must-have. En effet, il conserve la possibilité d’être utilisé en 3,5 mm sur nos DAC quotidiens. De fait, étant qu’il ne diffère en rien d’un Cloud classique ou même d’un QH-90, la qualité de la restitution est toujours au rendez-vous. Ainsi, nous avons toujours droit, en écoute musicale, à une précision tout à fait excellente, une ligne de basse profonde, sans excès, suffisamment dynamique et puissante pour être plus qu’appréciable. Les médiums sont très présents et particulièrement subtils. Les aigus sont toujours aussi fins, vivants et précis. Le spectre trouve en la personne du Cloud II un allié de premier choix. Clairement, c’est un des casques les plus polyvalents puisqu’il est aussi à l’aise sur une écoute musicale qu’en utilisation multimédia, y compris en stéréo. Si vous voulez plus de détails sur la restitution spécifiquement musicale, nous vous invitons à retrouver nos tests des QH90 et de l’HyperX Cloud, premier du nom. En effet, il n’y a pas plus à en dire le concernant que cela. Cela tient en résumé à : plus que recommandable dans cette gamme de prix, il est presque sans concurrence et il vous rendra de fiers services quel que soit votre type musical. Indéniablement, c’est un des meilleurs casques à l’heure actuelle autour de la centaine d’euros en stéréo. Toutefois, Kingston tente ici d’améliorer encore le rendu en utilisation vidéo-ludique en adjoignant le service d’une carte son USB dotée d’une virtualisation spatiale 7.1.

Dans un premier temps, précisons de suite qu’il faudra bien penser à la couper après l’écoute musicale. Dans le cas contraire, la restitution musicale en prend un sérieux coup avec une grosse surreprésentation des aigus et un écrasement du reste de la ligne. Ajoutons aussi, avant d’attaquer franchement la question de l’émulation 7.1 que c’est avec plaisir que nous passons notre scène test, ne serait-ce qu’avec la carte son USB en stéréo et le casque. En effet, la spatialisation stéréo est telle, la précision d’ensemble est telle que l’on peut et pourrait facilement se passer du 7.1. Ce casque est très polyvalent, nous l’avions déjà dit avec les tests précédents. Avec la carte son, 7.1 activé, il perd nettement en rondeur ce qui faisait son charme. En revanche, et c’est très notable, il gagne encore en mise en avant de l’environnement. Les tirs des Mechs passent franchement de percutants à ultra-dynamiques et profonds. Les douilles chantent encore plus, elles tintent fortement. Le casque renforce aussi très nettement la spatialisation droite-gauche, au point où certaines explosions et autres grondements ne passent plus que d’un côté. Non pas qu’ils soient absents de l’autre, mais ils sont tellement puissants sur l’un qu’ils ne s’entendent presque sur le côté opposé. C’est assez impressionnant mais finalement presque trop. Il perd donc cet aspect naturel et non forcé qu’il possédait auparavant. Il faut avouer aussi que nous connaissons tellement par cœur notre scène que c’en est assez surprenant. Mais que l’on ne s’y trompe pas : la qualité audio du casque est excellente et la spatialisation est bien plus précise que toutes les autres émulations que nous avons testées. Comme souvent, nous rappellerons que nous ne pouvons pas avoir physiquement un rendu spatial véritablement 7.1, il n’y a que deux membranes placées à quelques centimètres de nos oreilles. Toutefois, la spatialisation est ici très précise, avec au final, une bonne sensation d’immersion avant-arrière-droite-gauche. Il parvient vraiment à approcher ce qui doit l’être et à placer en arrière-plan ce qui doit l’être aussi tout en permettant de profiter du reste du spectre. Et c’est ça le plus agréable, les voix et la bande son musicale conservent toute leurs places respectives, avec ampleur, finesse. Elles ne supportent aucune contrainte de la part du reste de l’environnement. Bref, c’est un excellent travail. Evidemment, les qualités que nous avons ici se retrouvent aussi en jeu. La simplicité de la bande-son lui permet d’être relativement informatif, mais au final, la spatialisation est moins bluffante qu’avec un film. En effet, la simplicité apporte une touche que l’on pourrait qualifier d’acétique. En conséquence de quoi, on perd un peu en sensation. Cela dit, les tirs adverses et donc par extension la position peuvent être assez facilement identifiés. A tout le moins, si c’est à gauche, c’est bien à gauche. Et c’est aussi valable pour le pas. Du coup, jouer avec le Cloud II est un plaisir. Pas de souci du côté du micro. A noter que la télécommande qui permet de régler à la fois le volume général et du micro est plutôt bienvenue. Elle permet clairement de moduler le gain du micro sans devoir retourner systématiquement dans TS ou son logiciel de communication. Elle est cependant un peu loin sur le fil. En résumé, la prestation est totalement au rendez-vous.



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