Clavier Logitech G910 Orion Spark, page 2

Du côté de la finition, le modèle que nous avons reçu a déjà servi, du coup, il a aussi un peu déjà vécu : quelques marques et poussière sont au rendez-vous. Cela dit, le clavier souffle un peu le chaud et le froid. Le chaud car il dispose d’une très bonne finition, un peu moins du côté des keycaps, mais nous y reviendrons. Le froid provient, non pas de la qualité des plastiques employés qui est tout aussi bonne, mais des différentes découpes présentes sur le clavier qui sont déjà, puisqu’il a servi, des nids à poussière. Pour les matériaux, comme nous le disions, la plaque d’habillage est tout à fait agréable, douce et respire la solidité car peu sensible aux rayures. Les parties aspect laqué sont elles-aussi de bonne qualité. La seule note moyenne provient du repose-poignet dont le plastique granuleux n’est pas des plus fameux, il reste de qualité honorable car uniforme dans la teinte.

Le design du clavier est tranché, il ne plaira pas à tout le monde, c’est évident. Nous sommes face à un clavier au layout classique ISO et aux touches au profil haut, évidemment. Les touches disposent d’un marquage relativement classique, excepté sur le G et les quelques touches de jeu, flèches, macros et ZSDQ. Sur ces dernières, nous avons droit à une série de déco très TRONesque ; cela plaira ou ne plaira pas. Le moins que l’on puisse dire est que ce 910 assume. Ajoutons à cela que les keycaps optent aussi pour une forme spécifique, avec des arêtes droite, gauche et haute. Cela aura évidemment une incidence sur la frappe et la sensation. Sur la gauche, nous avons une colonne de macros de G1 à G5. Placé au dessus, nous avons quatre petits boutons M1 à MR que l’on supposera être la gestion des profils, tout au moins des séries de macros. Le MR jouera la carte de l’enregistrement des macros à la volée. Une nouvelle ligne de macros se place au-dessus de la ligne des touches de fonction. Celles-ci ne sont pas doublées pour la simple et bonne raison que le G910 dispose de touches spécifiques à cet usage du côté du pavé numérique. Nous retrouvons les classiques lecture/pause-stop-morceau précédent-morceau suivant. Sur leur gauche, deux boutons rectangulaires permettent pour le premier de couper le rétro-éclairage et pour le deuxième de bloquer la touche Windows. Les diodes d’informations sont placées juste à côté de la touche de blocage. Enfin au centre de la partie haute, nous avons un ARX dock release : un tiroir en plastique bleu qui peut accueillir un smartphone. Sur la partie basse du clavier, nous avons l’un des repose-poignets mais aussi une petite fenêtre, d’où la découpe du repose-poignet, retro-éclairée, elle-aussi, et qui porte l’appellation G910. Le repose-poignet récupère aussi quelques points esthétiques : stries et triangles, mais il reste en plastique granuleux, en deçà du reste du clavier. Enfin sous le clavier, nous avons six patins de caoutchouc antidérapants et deux pattes de surélévation caoutchoutées. Le câble est excentré et part de la droite du clavier, il est en simple caoutchouc.



Au niveau technique, le G910 reçoit donc des switches maison, les Romer-G dont nous reparlerons ci-après. Cela dit, ils sont normalement prévu pour 70 millions d’activation, soit 20 millions de plus que les MX Cherry. Le rétro-éclairage est assuré par des diodes RGB qui promettent donc 16.8 millions de couleurs. Le clavier a droit à 3 profils qui assureront donc 27 macros sur les 9 disponibles physiquement sur le clavier. L’Anti-Ghosting est complet et le polling-rate peut atteindre 1000 Hz. Ajoutons à cela que les touches disposent toutes de facettes et d’angles spécifiques, nous en reparlerons. Enfin terminons avec les dimensions : 505 X 210 (243) X 35 mm, soit un beau bébé pour un poids conséquent de 1447 grammes. Nous avons donc téléchargé le soft pour pouvoir exploiter pleinement le clavier.