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Clavier Cherry MX Board 6.0, page 3

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Publié le 16 Juillet 2015
Page: 3/4



Le Cherry Board 6.0 est un clavier de toute beauté, c’est indéniable. Il trônera avec fierté sur votre bureau, il en jette nettement une fois branché. Il mettra à votre service un excellent niveau de confort, en plus d’une esthétique particulièrement réussie. Concernant ce point ô combien litigieux et personnel, nous comprendrons tout à fait que certains n’accrochent pas au 6.0. C’est avant tout une question de goûts et de couleurs. Cela dit, si un clavier type Apple like vous séduit, il y a de fortes chances que celui le fasse aussi, en ajoutant quelques spécificités bienvenues. De fait, d’une part, nous avons sous les doigts des switches mécaniques de premier ordre : les MX Cherry rouge. Nous allons le repréciser encore une nouvelle fois mais, à notre sens, il s’agit certainement des meilleurs de Cherry. En effet, ils permettent d’allier confort, souplesse car les ressorts ne demandent que 45 cN en ce qui concerne la force d’activation, ils ne demandent pratiquement pas de pression, mais aussi effet ressort suffisant pour participer à amoindrir la fatigue pendant la frappe. Ajoutons à cela une excellente linéarité à la descente et vous avez là le switche mécanique le plus confortable tant en utilisation quotidienne qu’en jeu. Du côté du confort à la frappe, nous l’avons utilisé principalement avec les pattes de surélévation en place. En effet, s’il reste tout à fait utilisable sans, il est légèrement trop à plat pour nous, pourtant l’angle entre les différentes rangées de touches est bonne. En outre, la rangée de touches Fonction est placée nettement au-dessus des autres, cela facilite son identification. Le repose-poignet est particulièrement bien conçu, il est confortable grâce à sa bande caoutchoutée. Il permet de conserver un bon axe poignet-avant-bras. Comme toujours, nous rappelons qu’il n’est pas recommandé d’un point de vue ergonomique de ne pas poser les paumes sur le repose-poignet. En effet, il faut, de façon à ne pas générer de soucis ultérieurs notamment du côté des canaux carpiens, avoir les mains en suspension au-dessus des touches, avec les avant-bras posé à plat. Cela dit, au quotidien, nous ne le faisons pas. Donc si le repose-poignet est bien pratique et agréable, il a un défaut, assez sensible. Il est large et il vient en contact largement derrière la paume, du coup, si l’on porte une montre, celle-ci se trouve coincée entre les deux. Dans ce cas précis, ce n’est pas trop agréable. Nous avons retiré systématiquement notre montre lorsque nous avons tapé avec. Au-delà de ce point très spécifique, c’est un allié du quotidien judicieux.

Sur le plan de la technique, le 6.0 joue la carte analogique sur la grille pour repérer le contact du switche. Cela permet, a priori, de gagner au niveau du temps de réponse des touches mais aussi de proposer un N Key Roller complet ainsi qu’un Antighosting de qualité. D’une part, c’est effectivement pleinement fonctionnel puisque si vous tapez en même temps sur une série de touches (autant qu’il est possible), elles sont toutes prises en compte sans exception. Et il n’y a pas plus de ghosting, si vous pressez une série de trois touches, il n’y pas de touche fantôme comme cela peut être le cas sur certains claviers. Pour ce qui est de la vitesse, là, si le clavier est tout à fait réactif, voire même très réactif, il n’ira malheureusement pas plus vite que votre capacité et votre rapidité à mouvoir les doigts, excepté en cas de maintien de la touche. Bref, si la technique tient ses promesses, il n’en reste pas moins qu’elle amène un surcoût important. N’oublions pas le prix annoncé de 189 euros.

Pour le reste de l’aspect du clavier, les touches multimédias sont pratiques. Si dans un premier temps, elles semblent un peu dispatchées à droite et à gauche, force est de constater qu’il y a une certaine logique qui permet de rapidement s’y retrouver mais qui reste perfectible. La gestion du son est placée du côté droit, finalement là où nous avons le plus souvent les mains, mais le passage d’un morceau à un autre ou lecture-pause sont placés sur l’extrême gauche, obligeant à largement déplacer la main pour activer ces fonctionnalités. Autre point d’importance, le Cherry Board 6.0 se dispense totalement de diodes d’information, histoire de conserver une ligne pure. Mais chaque touche traditionnellement concernée possède une double diode : une rouge et une bleue. Bleue pour indiquer qu’elle est en fonction, rouge pour préciser qu’elle ne l’est pas. Sur le rétroéclairage, il est simplement rouge, pas de RGB pour l’instant. Il a donc le défaut de tous les rétroéclairages dont les switches ne sont pas translucides, la partie haute des touches marquées double est homogène mais pas sur la partie basse. Toujours sur le plan des keycaps, malheureusement, elles restent en simple ABS, nous aurions apprécié du PBT ou du POM. Comme tout clavier mécanique, il est relativement bruyant, notamment quand les keycaps viennent en butée sur la plaque métallique. Il claque donc, mais en tous les cas, il n’y a aucun bruit de ressort sur le double shot, preuve du sérieux dans la construction. De manière générale, le MX Board 6.0 laisse à des années lumières le MX Board 3.0 qui, pourtant, était un très bon clavier, simplement desservi par un plastique cheap. Mais il laisse aussi derrière lui le prix du 3.0.



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Marque : Cherry