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Souris Razer Naga Epic Chroma, page 4

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Publié le 11 Août 2015
Page: 4/5



La Naga avait une évolution avec le modèle 2014 qui avait largement amélioré la prise en main. Si l’on pouvait peut-être, et encore, reprocher une ergonomie assez particulière, notamment en raison de la présence du pavé, aujourd’hui avec cette évolution, l’intégration du pavé est si travaillée qu’on a tout de même bien l’impression d’avoir une souris classique sous la main. Et pourtant, ce n’est pas vraiment le cas. Autant être clairs de suite, si la Naga 2014 nous avait tout à fait séduits en termes de prise en main, l’Epic Chroma est tout aussi séduisante. Dans un premier temps, il faut lui reconnaître une taille raisonnable, elle embarque pourtant un paquet de boutons. Cet encombrement contenu lui laisse entrevoir relativement facilement des prises en main de type claw grip voire même finger grip. Cela dit, le finger se transforme vite en claw car l’arrière de la coque très bombée vient rapidement en appui contre la paume. Le palm n’est pas un souci. Naturellement, l’annulaire se pose sur l’encoche prévue à cet effet. Au final, on se sent à l’aise avec cette souris.

Du côté des boutons, c’est très bon. En effet, les clics sont équipés de switches Omron. Nous avons donc un déclenchement ferme et une course courte. Ils sont tout à fait agréables en termes de fonctionnement. Pour faire court, le pavé numérique est très abouti. Tous les boutons, aussi étonnant que cela puisse paraître, sont parfaitement accessibles et utilisables. Le fait que chacun d’entre eux dispose d’une inclinaison spécifique aide nettement à la bonne préhension. Du coup, même avec de gros doigts, à tout le moins un gros pouce, il reste aisé de les actionner, les uns ou les autres. Razer annonce que le pavé bénéficie de contacteurs mécaniques, et force est de constater que l’activation des boutons est assez ferme, nette et en même temps souple. C’est un régal au quotidien. Les boutons de DPI « souffrent » du même mal que la grande majorité d’iceux. En effet, si le premier est pratique et bien placé, le deuxième est un peu trop haut pour être facilement attrapé. Il demande à lâcher les clics pour être activé. La molette dispose de crans marqués, sans plus mais acceptables d’autant que l’aspect ressort des crans est bien sensible. Le défilement est un poil caoutchouteux, il y a mieux mais aussi bien pire.

Le capteur est tout à fait performant. Il fonctionne bien, même si, comme souvent, il propose un niveau de DPI bien supérieure à ce que le commun des mortels a besoin. Il est rapide, ne décroche pas dans des conditions d’utilisation classique. La connexion sans fil est excellente. Excellente dans la mesure où il n’y pas la moindre latence, ni le moindre loupé. La souris est aussi réactive qu’une souris filaire. C’est aussi nettement moins contraignant que le filaire. Par contre, évidemment, cela pose la question de l’autonomie, Razer annonce 20 heures. Force est de constater que nous y sommes à quelques minutes près peut-être. En effet, au bout de 10 heures d’utilisation, Synapse nous indique une batterie à 53%.

Au niveau de la glisse, malgré la présence d’une batterie, la Naga reste assez légère malgré tout. Elle parvient même à être plus légère que la version 2014 que nous avions testée il y a peu. Du coup, la Naga 2014 glissait bien, très bien même. De fait, la Naga Epic Chroma, posée sur le Func 1030 XL glisse avec une vraie facilité. Le niveau de résistance est pratiquement nul. Elle se meut dans une grande douceur. Même constat avec le Steelseries 9HD si ce n’est que la Naga est légèrement, vraiment très légèrement rugueuse en déplacement. Les gros grains se ressentent un tout petit peu. Elle est toujours aussi souple sur le Saitek Cyborg en silicone. La résistance ne s’accroît même pas franchement, le déplacement est tout aussi facile. La Naga Epic Chroma passe facilement sur le Nova Winner III. Comme toutes les Razer, elle glisse bien, voire même parfaitement, elle parvient à éradiquer l’aspect collant de début de mouvement. Ce tapis, marqué par l’âge, n’est plus aussi performant, pourtant, c’est une formalité. Etonnamment sur le Noppoo tissu, ce n’est pas aussi agréable qu’avec les autres. Elle est assez ferme, le poids, même s’il n’est pas très important, devient sensible et un élément de ralentissement. De fait, au final, ce n’est pas un couple à privilégier.



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Marque : Razer