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Enceinte Creative Roar SR20, page 3

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Publié le 01 Septembre 2015
Page: 3/4



Comme toujours avec ce type de matériel, la connexion est un jeu d’enfant. Elle est facilement retrouvée par la source nomade utilisée, nous préciserons que, toutefois, la Roar n’a pas semblé appréciée outre mesure la première connexion Bluetooth du Axgio Neon N3 qui nous sert, pour l’instant, au quotidien. En effet, la connexion a eu une fâcheuse tendance à sauter, se couper, alors qu’au demeurant, le Neon N3 fonctionne dans l’ensemble plutôt pas mal à ce niveau. De fait, nous avons donc ressorti les autres sources nomades, Ipod en tête. Mais têtus que nous sommes, nous avons retenté l’expérience après passage de l’Ipod, les choses sont rentrées dans l’ordre. Un petit souci passager qu’il ne faut peut-être pas mettre sur le compte de la Roar.

De fait, dès les premières minutes, la Roar se présente comme une alternative intéressante à nombre des autres enceintes que nous avons testées. En effet, elle est assez surprenante de corps. La restitution, sans être un parfait modèle, se place dans les toutes meilleures que nous ayons eues, sur ce type de produit évidemment. Elle est relativement équilibrée, puissante, si ce n’est la plus puissante. Dans le détail, il faut lui reconnaître une restitution qui laisse une bonne place à toutes les parties du spectre. Ainsi, les basses, traditionnellement tantôt absentes ou tantôt criardes et sans rondeur, disposent ici d’un espace assez conséquent. Il faut, pour cela, activer le TeraBass. Ce dernier modifie de manière importante le rendu de la ligne basse. Il force peut-être un peu trop, avec une dynamique un poil trop présente qui apporte un petit effet rebond dans la membrane. Toutefois, cela permet aussi (et ce n’est clairement pas pour déplaire) d’apporter une peu de nuance. Elle parvient à proposer un peu d’infra, ce qui, en soi, même si cela reste assez léger, est à saluer. Le reste du spectre, quant à lui, est plutôt bon au regard de l’encombrement de la Roar. Les médiums sont bien présents, avec une précision de bon aloi. C’est notable notamment sur les voix où la Roar parvient à respecter dans une bonne mesure les timbres. Du côté des aigus, étonnamment, ils sont assez simples, dans le sens, où la tonalité reste assez centrée. Ils sont pour le coup un peu mono-ton, notamment sur les cymbales par exemple. C’est assez surprenant dans la mesure où le reste est fondamentalement plutôt fin et subtil pour une enceinte nomade. Pourtant, très souvent, avec ce type d’enceinte, c’est naturellement le haut du spectre qui travaille bien. Ici, ce n’est pas le cas, et cela permet à la Roar d’éviter clairement l’écueil du trop criard…même si la tonalité reste dans l’ensemble assez haute. Au final, à l’écoute, c’est assez agréable. Du côté de la largeur de scène, la Roar est parmi les plus larges que nous avons écoutées, sans pour autant que cela soit parfait. En effet, malgré tout, la restitution est assez étriquée en comparaison de ce que pourrait proposer n’importe quel 2.0 de qualité. Mais, pour une enceinte portable, c’est tout à fait honnête, pour ne pas dire bien

En ce qui concerne la tenue de la restitution dans la montée de volume, la Roar parvient à se maintenir. Il n’y a pas de saturation, mais au final, le niveau maximum de volume est raisonnable. La spatialisation est assez plate, les membranes sont trop proches l’un de l’autre pour que l’on puisse pleinement ressentir un effet stéréo performant. Et pour le coup, que l’on passe de notre Nexus à l’Ipod ou vice-versa, dans l’ensemble, excepté quelques différences de gain, la restitution reste de bonne qualité et la connexion BT stable. Ajoutons à cela qu’à aucun moment, il n’y a eu de souffle, ni d’interférence particulière. La portée est bonne, mais il faut rester raisonnable. Au-delà de 10 mètres, la connexion s’essouffle. Au niveau de l’autonomie, les promesses sont tenues. Là où Creative annonce 8 h en lecture, nous avons tenu quasiment 6 h sans qu’elle ne donne de signes de faiblesses. Notons enfin que la décharge est tout à fait raisonnable quand la Roar n’est pas allumée. En effet, une semaine d’inactivité ne se ressent pas vraiment sur l’autonomie restante. Sur ce plan donc, l’autonomie est bonne. L’utilisation en conversation est moyenne dans la mesure où nos correspondants nous ont remonté le fait que notre voix était lointaine. Il faut donc se rapprocher assez conséquemment de l’enceinte pour corriger ce petit défaut…et nous n’avons pas l’air particulièrement intelligents, penchés sur l’enceinte . Cela dit, à la Ferme, nous ne sommes pas férus de cette fonctionnalité car cela signifie aussi que tout le monde profite de votre conversation. Quand il s’agit d’amis, pourquoi pas, mais boulot, bof…



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