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Souris Cooler Master Xornet II, page 4

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Publié le 28 October 2015
Page: 4/5



Il suffit de regarder la Xornet II pour se rendre compte que nous sommes face à une souris dont l’ergonomie est spécifique et qu’elle ne se prêtera pas à tous les types de prises en main. Par conséquent, la Xornet est une souris qui s’achète en connaissance de cause, ni plus, ni moins. L’utilisateur devra être sûr de sa prise en main pour investir…Investir est un bien grand mot car elle n’est pas bien chère non plus : 29,99€. Ce n’est tout de même pas une grosse somme pour une petite souris qui vous rendra de fiers services, à la condition de favoriser autant que faire se peut le claw grip. En ce qui me concerne, je l’ai dit dans la vidéo, la prise en main claw me convient parfaitement. Par conséquent, la Xornet convient. Elle est courte et large, assez peu haute. Elle laisse donc les doigts se placer parfaitement pour une accroche araignée. Cela dit, elle s’adapte tout aussi bien à un finger grip. Dans les faits, il suffit d’avancer la souris, la sortir un peu de la main pour passer sur du finger. En la reculant un peu dans la main, la coque vient se poser, non pas contre la paume, mais contre les métatarses du petit doigt. Elle se cale plutôt bien. Bref, au final, la Xornet ne demande pas véritablement de temps d’adaptation quand elle vous correspond. Si jamais vous étiez palm grip, autant être clair de suite, vous n’aurez pas la place de vous positionner. Sa taille est trop contenue pour cela et vous déborderiez irrémédiablement tout autour de la souris. Ajoutons enfin que la plateforme permet de pincer avec l’annulaire la souris, en plus du petit doigt placé sur le pavé de caoutchouc antidérapant. Les deux pavés texturés, d’ailleurs, procurent une bonne accroche. Bref, on est à l’aise avec la Xornet.

Du côté des boutons, la Xornet dispose de switches Omron sur les clics. Ils sont donc tout à fait agréables, le déclenchement est sec, assez ferme et la course relativement courte. En tous les cas, ils sont tout à fait intéressants à l’utilisation et participent de la bonne réactivité de la souris. Les boutons latéraux profitent bien de leur rondeur supplémentaire. Ils sont très préhensibles, ils tombent bien sous le pouce. Le bouton arrière ne demande pas même à replier particulièrement le pouce pour être activé. C’est, comme souvent, plus litigieux sur les boutons placés à l’arrière de la molette. Le premier est quasi parfait et le deuxième n’est pas aussi en arrière que ce que nous pouvons voir parfois. La gymnastique du doigt pour aller le presser n’est pas des plus importantes, nous avons vu plus difficile à atteindre, mais il faudra tout de même un peu reculer les doigts des clics pour l’activer. Cela demande donc à lâcher temporairement les clics. Pour un changement de DPI, ce n’est pas bien grave, mais pour une autre assignation en jeu, il faudra y réfléchir. La molette est, quant à elle, tout à fait correcte. Les crans sont nets, le défilement est légèrement rugueux, sans que cela soit rédhibitoire. Elle est suffisamment proéminente pour être parfaitement préhensible et la bande caoutchouc est bien adhérente.

Le capteur est un modèle éprouvé, l’Avago 3320, un capteur optique de 3500 DPI. Il n’est aucunement critiquable car il fonctionne parfaitement bien. Nous l’avons déjà vu ailleurs et il remplissait déjà parfaitement son rôle. Il est précis, tout à fait fluide. Il se prête à toutes les utilisations dans un cadre normal. Oui, il est possible de le faire décrocher, mais à ce moment précis, cela ne ressemble certainement pas à une action de jeu, ni même quotidienne.

Reste à aborder la question de la glisse sur nos différentes surfaces habituelles. Pour le coup, autant le dire de suite, une souris de 86 grammes dont les patins ont été agrandis, qui occupent une belle part du châssis, est à la fête sur ce plan. Effectivement, posée sur notre Func 1030, elle se meut avec une énorme facilité. La résistance est presque nulle et la glisse est si facile qu’elle en est presque type savonnette. Cela ne plaira pas à tout le monde. Cela dit, la douceur est au rendez-vous. Comme d’ailleurs avec notre Steelseries 9HD, bien qu’il dispose de gros grains, le déplacement est très lisse. Les patins font merveille et la résistance est, ici, très faible. Les deux surfaces rigides se marient donc bien avec la Xornet II. Le niveau de résistance augmente avec le Saitek Cyborg, de façon, cela dit, très raisonnable. Nous avons toujours un aspect très lisse lors des mouvements de la souris. Elle effectue un excellent travail avec le Nova Winner III. Elle dissipe totalement l’aspect collant de début de mouvement que nous avons régulièrement avec ce vieux tapis. Pas plus de rugosité ici, les grands patins amortissent tout. Enfin, le Noppoo tissu est une formalité pour la Xornet II. Certes, la résistance est la plus importante du lot, mais elle reste clairement dans les limites de l’acceptable. Bref, avec son poids contenu, elle s’allie finalement bien avec toutes les surfaces.

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Tags : CoolerMaster