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Casque Noontec Zoro II Wireless, page 3

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Publié le 11 Décembre 2015
Page: 3/4



Le Zoro II Wireless est un casque supra aural, il vient donc en appui sur les oreilles. Heureusement, les mousses sont souples et le skaï est doux au toucher. L’appui n’est donc pas gênant à la longue. Nous retrouvons donc peu ou prou le niveau de confort du Zoro version filaire. Ajoutons à cela que, malgré la présence de la batterie, ne poids n’explose pas. Le Zoro prend donc seulement 30 grammes. De fait, l’arceau, même s’il ne possède pas une mousse bien épaisse, n’a pas à gérer un appui important. Il est donc assez confortable. Le clamping est bon, il serre la tête de bonne manière. Il tient bien en tête, et pourra vous accompagner facilement dans les pérégrinations nomades. Comme avec le Zoro, l’isolation est juste correcte. C’est un peu le travers des supra, ils ne parviennent pas à isoler totalement par rapport à l’environnement extérieur. CE qui sera un bon point pour certains, un mauvais pour d’autres. En ce qui nous concerne, nous apprécions une bonne isolation, mais sur le plan de la sécurité, pour une utilisation nomade, c’est moins bien.

Du côté du son, le Zoro II Wireless passera dans un premier temps sur une source nomade en BT. L’appairage se fait facilement, il suffit d’allumer le casque et de rechercher les périphériques à partir du téléphone. Le casque est rapidement repéré, il n’est pas même, sur notre ZTE Z7 Mini, nécessaire d’entrer un code de sécurité. En écoute musicale, le Zoro II Wireless nous laisse un peu sur notre faim. En effet, si la restitution est globalement précise, elle est en revanche trop axée sur les médiums hauts. Cela teinte toute la restitution qui est, dans ce cas, assez sèche, pour ne pas dire trop sévère. Par conséquent, nous l’avons passé sur notre Nexus 7 afin de déterminer s’il s’agissait du casque ou du smartphone. A priori, sans révolutionner la restitution, le passage sur la Nexus 7 apporte un bénéfice net sur la qualité, mais elle reste encore là déséquilibrée. Pour être plus concret, disons que si la ligne infrabasse est présente avec une rondeur assez conséquente qui semble par certains aspects ne pas être maîtrisée, notamment sur le point bas. Les médiums hauts occupent (quelle que soit la source, ZTE ou Nexus) une place assez importante. Le casque donne presque la sensation d’avoir un trou entre la ligne la plus basse et les médiums hauts. Les voix sont même marquées par cet aspect médiumnique. Les aigus, quant à eux, sont traités franchement en arrière, avec un manque de finesse évident. Ajoutons à cela des craquements réguliers, voire des coupures, encore une fois, quelle que soit la source. Au final, la connexion BT n’est pas la panacée, c’est indéniable. L’ensemble est trop déséquilibré pour être recommandable. C’est d’autant plus dommage que nous étions plutôt sous le charme des deux précédents tests (Zoro II HD et Hammo S). La suite logique de cette écoute a été de passer par l’intermédiaire du câble audio. Les choses s’améliorent grandement sur nos sources nomades. Le casque s’équilibre nettement, même si ce n’est pas encore parfait, notamment sur le ZTE. L’aspect médiums hauts tend à se modérer sérieusement, les médiums ne sont plus exclusivement rendus teintés vers le haut. Nous retrouvons une ligne médiane basse qui permet de dire que l’équilibre est meilleur. Les aigus restent encore un peu en marge, mais du coup, ils sont bien moins écrasés par le spectre trop travaillé vers le haut. Le casque gagne nettement à n’être utilisé qu’en version filaire. Enfin, terminons en parlant de la restitution sur nos DAC, en connexion filaire, bien sûr. Dans ce cas de figure, c’est simple, nous retrouvons trait pour trait le comportement du Zoro II HD : il s’associe bien avec l’Essence One, très vivant mais nous avons là une restitution assez basseuse, et sur notre Mini-I, elle s’affine, devient peut-être plus précise mais au prix d’une écoute un peu moins douce, plus sèche notamment du côté des basses.

En utilisation vidéo-ludique, le Zoro Wireless est intéressant…en version filaire. Là, il permet de regarder un film dans de bonnes conditions. Son niveau de détail est suffisant pour que l’environnement soit relativement bien retransmis. La spatialisation n’est pas particulièrement prise en défaut sans être parfaite non plus, elle n’a rien de remarquable. Les explosions de notre scène sont assez moyennes car nous retrouvons encore une teinte médiums hauts, mais nettement moins importante qu’en écoute musicale. La bande son musicale est correcte, assez détachée de l’environnement, sans pour autant être particulièrement lyrique. Les dialogues passent bien en avant. Au final, il fait le boulot, mais n’est pas tout à fait dans son élément. Dernier point : la conversation téléphonique… Apparié avec le ZTE, nous entendions nos interlocuteurs mais eux, pas. Cela peut provenir de notre téléphone, il faudra donc bien tester avant. L’autonomie annoncée sur le site est de 35 heures, en ce qui nous concerne

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Marque : NoonTec