Clavier Corsair K65 RapidFire, page 3

C’est un peu avec…appréhension que nous retrouvons CUE. En effet, non pas que le Corsair Utility Engine soit un mauvais soft, il est tout à fait performant, mais il est difficile à prendre en main, complexe et rempli de redondance. Pourtant, il permet tout et même plus mais il demande un réel apprentissage. Une seule et unique fenêtre comporte l’ensemble des fonctionnalités. Quatre liens sur le haut de la fenêtre : Profils – Actions – Eclairage – Réglages.

Sur Profils, nous retrouvons la gestion, à la fois, des profils, avec la possibilité d’en créer autant que nécessaire. Cela s’accompagne des traditionnelles options de sauvegarde, d’importation et d’exportation. Sur la partie basse, à droite, trois onglets supplémentaires permettent d’entrer dans les entrailles du K65. Le premier Assignation est l’onglet permettant de modifier…les assignations des touches. Elles sont toutes programmables par l’intermédiaire d’un menu déroulant. En effet, en cliquant droit sur l’une des touches, l’utilisateur peut obtenir un éditeur d’actions. Et parmi celles-ci, nous avons des macros, du texte, des raccourcis, des minuteries etc. L’éditeur d’actions est très complet, trop complet. Il propose en sus d’autres options relatives à la saisie ou au fonctionnement des macros : respect des temps de saisie ou paramétrage manuel, macros exécutés en constant lors de la pression ou pas, coupure de la macro à la pression etc. Nous avons aussi, bien évidemment, les boucles n fois si besoin est. Du côté des macros, même si cela reste compliqué, le CUE est tout à fait complet. Sur Eclairage, nous trouvons de quoi jouer les guirlandes électriques avec le K65. Cet aspect est maintenant connu. Le rétroéclairage dispose de nombreux comportements : spirale, ondulation, vague, visière, pluie, impulsion, cycle et maintenant des comportements liés au VOID Corsair (playback-microphone). Il sera possible de faire plus et différent mais pour cela, il faudra passer par la case programmation. Cette dernière est autrement plus ardue que les comportements préprogrammés proposés par le CUE. L’intensité, les couleurs sont bien évidemment réglables. Le Performance donne accès au blocage des touches Windows et autres désactivation type Alt+F4 etc.

En revenant sur les onglets supérieurs, Actions et Eclairage sont les bibliothèques de vos programmations. C’est là que tout à chacun pourra aller laisser libre cours à ses talents de programmations. Tout peut y être répertorié mais cela demandera un certain temps de travail.

Sur Réglages, nous retrouvons un certain nombre de fonctionnalités déjà présentes, d’où la redondance. C’est ici que sur Appareil, l’utilisateur pourra vérifier quel est le niveau de polling rate, la langue de l’interface et mettre à jour le soft. Du côté de Programme, est offert la possibilité cette fois-ci d’apparier le K65 avec le lecteur multimédia habituel. Nous avons droit aussi un certain nombre d’options tel que déterminer le moment du lancement du programme au démarrage (ou pas), de créer automatiquement les profils d’application stockés sur le clavier. Enfin sur Support, nous retrouvons les classiques liens vers le site du constructeur, forum et autres mises à jour. Au final, il est indéniable que le CUE est très complet, voire même trop complet. Il n’en reste pas moins qu’il est à l’origine d’une certaine complexité et qu’il est tout de même un peu usine à gaz. Cela dit, il est en activité depuis quelque temps maintenant, il perd donc un peu de sa difficulté…avec l’habitude mais ce ne sera pas le cas de tout le monde, notamment de la première prise en main.