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Clavier Fnatic Gear Rush G1, page 4

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Publié le 30 Juin 2016
Page: 4/5



Le Rush G1 se positionne comme un clavier de PGM, ce qui, en soi, n’est pas inexact car il peut se targuer de vrais joueurs. Toutefois, comme nous le disions, il ne révolutionne en rien le monde du clavier mécanique, il a même plutôt l’air de déjà-vu puisqu’il ressemble fort à un Qpad MK, excepté sur le plan de revêtement. Pour le reste, équipé de switches MX Cherry rouges, il est de suite adopté. En effet, comme nous le répétons souvent ces switches sont vraiment plaisants à l’utilisation. Ils sont souples, faciles, s’effacent sous les doigts. Avec 45 cN de pression nécessaire à l’activation, autant dire qu’ils pourraient ne pas satisfaire tout le monde. Quand on traîne un peu sur les forums, il est facile de s’apercevoir que le choix des switches n’est jamais un exercice aisé. Nombreux sont ceux qui optent pour un changement après un premier choix. De fait, nous ne saurions trop conseiller de tenter de mettre les mains sur tous les types avant de se décider. Cela dit, nous concernant, les rouges viennent devant les marrons, puis suivent les noirs et les bleus respectivement. Ici, nous avons donc l’exigence des rouges : il n’est pas conseillé de rater une touche. Si c’est le cas, comme toujours, toutes les autres effleurées sont prises en compte. Mais l’effet ressort du switch est bien présent, il accompagne la remontée du doigt. Cela participe de bonnes sensations à la frappe, avec de la précision, la rapidité est au rendez-vous. Et le constat est valable en jeu, même si certains préfèrent les noirs pour cela. Le Rush G1 est aussi réactif que peut l’être la vélocité des déplacements digitaux. En ce qui concerne l’ergonomie à proprement parle du clavier, elle est plutôt bonne. Les dimensions sont montrées qu’il n’était pas bien haut, de plus, bien aidé par la présence du repose-poignet, il s’utilise aussi bien avec les pattes de surélévation en place que sans. L’inclinaison est confortable. A la frappe, si le repose-poignet présent est un plus, il n’en reste pas moins qu’il ne faut pas taper intensivement avec. C’est toujours, et nous le répétons à chaque test, un non-sens ergonomique. Il faut avoir les mains en suspension au-dessus du clavier, les poignets le plus possible dans un axe droit avec les avants bras. Sinon, attention les canaux carpiens. En jeu, ce n’est pas aussi important, une des mains déplace à l’aide du clavier, l’autre est sur la souris. Dans ce cas de figure, le repose-poignet est le bienvenu. D’autant que ce type de petit agrément commence à devenir rare, en témoignent les dernières productions de Cooler Master, voire de Ducky. Il est nécessaire de passer par la case option pour en acquérir un. Il est toujours plaisant que le repose-poignet soit présent dans la boîte à l’ouverture. Même si nous restons persuadés qu’un bon repose-poignet mousse/silicone apporte encore plus de confort. Pour le reste, les quelques touches multimédias sont connues, identiques à la concurrence. Elles n’en restent pas moins, à la fois, pratiques et habituelles. Comme tout bon clavier de jeu, le Rush G1 propose par l’intermédiaire d’une touche spécifique de bloquer la touche Windows. Cela évite les interruptions intempestives en cas de mauvaise manipulation. Le passage des profils est simple et très lisible sur le marquage des keycaps, pas de souci de ce côté-ci.

Le rétro-éclairage du G1 Rush est classique, rouge avec trois intensités et un mode type breathing. De fait, il n’est pas éblouissant, ni trop puissant grâce à la couleur rouge, moins violente que le bleu ou le blanc et il est aidé en cela par la présence d’une plaque d’habillage rouge. Comme toujours, il est assez homogène, sauf sur les keycaps à double marquage. Dans ce cas, seule la partie haute du marquage est illuminé, la partie inférieure perd en intensité à cause du positionnement de la diode sur le haut du switches. En parlant des keycaps, le Rush ne fait pas exception à la règle, il dispose de keycaps en simple ABS. Elles deviendront inéluctablement brillantes avec le frottement. Les keycaps sont au profil OEM classique. Le marquage est doubleshot, mais cela n’empêchera pas l’ABS de révéler à terme sa brillance. Enfin du côté du bruit, le Rush est dans la bonne moyenne. D’une part, il parvient à générer un bruit mat au claquement des keycaps, bruit pas désagréable. D’autre part, les bruits de ressorts sur les touches doubles sont particulièrement contenus, sauf pour Retour Arr qui chante un peu. Toutefois, cela reste particulièrement raisonnable. Sur l’ensemble, nous sommes donc face à un clavier mécanique pertinent, toutefois, s’il est un clone (ou pas loin) d’un Qpad, c’est aussi celui d’un XArmor. Ce qui signifie qu’il provient probablement d’Ione, fabricant dont la réputation n’est pas la meilleure. Attention, cela ne signifie pas que le clavier est voué à une mort rapide, ce n’est pas le cas. Mais dans la recherche d’un clavier mécanique à la réputation irréprochable, certains se tourneraient plus vers Costar ou Ducky. Toutefois, il faut ajouter que parmi les claviers Ione, sur l’un des forums les plus en vue concernant les claviers mécaniques, le Qpad, et par extension donc le Rush, fait partie des Ione de bonne qualité. C’est d’autant plus important car, à l’heure où nous tapons ces lignes, il s’avère que le Rush est en promotion à 99 euros. Dans ce cas, il est parmi les moins chers des claviers mécaniques rétroéclairés et ça, c’est une bien bonne nouvelle ; son tarif normal étant de 129 euros.

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