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Casque HyperX Cloud Stinger, page 3

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Publié le 02 Février 2017
Page: 3/4



Avant d’aborder la question du son, nous passons, comme d’habitude, par une petite présentation du confort. Sur ce point, le Cloud Stinger se place dans la très bonne moyenne. En effet, d’une part, la partie inférieure de l’arceau dispose d’une belle épaisseur de mousse, recouverte de skaï. De fait, l’amorti est très bon, d’autant que le casque n’est pas particulièrement lourd. La conception full plastique l’allège. Ensuite, les oreillettes mettent en avant une bonne taille d’ouverture. Certes, il y a encore un peu plus grand. Les esgourdes trouveront cependant suffisamment d’espace pour s’épanouir. Cependant, quelques millimètres de plus n’auraient pas été de refus, histoire d’être parfaitement à l’aise. Le skaï des oreillettes est doux au contact, mais au niveau de la qualité, il n’entrera pas dans la légende. Le clamping est tout juste suffisant pour que le Stinger présente une bonne isolation. En revanche, il n’est pas assez puissant pour que le casque enserre nettement la tête mais suffisant pour que le casque ait un bon maintien sur la tête. Il n’est pas particulièrement sensible à l’inertie. Certes, il peut bouger mais il faudra s’y atteler tout de même pour le déloger. Bref, le Stinger est très plastique mais il est confortable.

Du côté de la qualité du son, le Stinger opte pour un 3,5 mm qui permettra donc de l‘utiliser sur toutes les sources, excepté sur la marque à la pomme…De fait, dans un premier temps, il aura rencontré notre Essence One d’Asus. Il n’a pas changé et conserve toujours cet aspect très chaux, très vivant. Et comme nous le précisons souvent, il peut largement et facilement dépasser les casques moyens. Force est de constater qu’ici, avec le Stinger, la performance est tout à fait appréciable. Mais, car il y a un mais – il n’est pas négatif, mais à prendre immédiatement en compte – il est très porté sur la ligne basse. Avec l’Essence One, cette dernière est éminemment présente. Cependant, elle parvient à garder une bonne finesse, on ressent les différentes modulations dans les morceaux très basseux. Ajoutons à cela que sa profondeur est importante qu’il peine un peu à revenir, de fait, la traînée est un peu longue. Du côté des médiums, nous n’avons pas de critiques à faire, ils sont bien présents, avec une belle force mais qui s’atténue en montant vers les aigus. Ils sont peut-être un peu trop présents au demeurant. En revanche, s’il y a bien une partie du spectre qui marque le pas, ce sont les aigus. Heureusement, ils sont là, mais ils sont à la fois assez en arrière et surtout un peu plats. Il y a bien pire, mais en comparaison avec le reste du spectre, c’est assez sensible. Mais il n’y a aucune tendance à D’autant que répétons-le, les médiums sont propres, nets et que les voix sont presque magnifiées surtout du côté des voix hommes. Au final, avec l’Essence One, nous avons là, malgré une partie aigue un peu en retrait, un bon compagnon d’écoute.

En arrivant sur notre Mini-I de Matrix, la qualité de la restitution reste globalement du même acabit. C’est à la marge que nous allons trouver quelques différences, mais de manière général, le casque garde une signature qui lui est propre. Les basses sont profondes, plus placées sur l’harmonique, un peu trop d’ailleurs, que sur l’attaque. Elles manquent d’un peu de dynamisme et de franchise. Elles perdent un peu l’aspect subtile qu’elles avaient avec l’Essence One (quand il a le casque qui lui convient, sur ce point, nous obtenons en général un rendu très intéressant). Les médiums sont encore un peu plus présents, sensibles notamment sur les voix masculines toujours. En montant, le Stinger s’équilibre un peu sur les aigus. Ils sont plus vivants, plus nets, sans pour autant virer dans la sibilance. Au final, c’est avec ce DAC qu’il est le plus à l’aise. Il se satisfait donc bien de sources précises. Du côté de la largeur de scène, il est bien, tout simplement. Et il n’est pas sensible à la saturation. C’est finalement en comparaison directe avec le Revolver que l’on parvient à toucher du doigt ce qui fait défaut au Stinger : il tasse un peu la restitution quand le Revolver parvient à garder une aération bien meilleure.

En utilisation vidéo-ludique, le Stinger est tout à fait à l’aise puisque son rendu médian est assez puissant, cela lui permet de jouer une belle carte dans la spatialisation. De fait, sur notre scène test, l’immersion est bonne. D’une part, les explosions vous enveloppent bien car elles descendent bas. Les tirs sont épais, même s’ils ne tapent pas autant qu’ils le devraient. L’environnement est bien au rendez-vous, les douilles tintent puissamment et les voix ne manquent pas de vivacité. Enfin, même s’il est assez rond et profond sur les basses, il n’en reste pas moins que la bande-son musicale ne subit pas d’interférence. Elle parvient à s’extraire avec suffisamment d’ampleur pour être tout à fait appréciable. Comme le disions en introduction, la spatialisation est à placer dans les bons élèves : le Stinger est plutôt performant sur ce point, le ressenti sur le doit-gauche est bon. De fait, le Stinger favorise une bonne immersion et un environnement aisément perceptible. Autant dire qu’il s’en sort bien, voire très bien en jeu avec des bandes son moins complexes. Cela dit, l’aspect profond de la ligne de basse apporte une rendu prenant aux tripes sur les scènes d’un BF1 ; ça gronde, ça résonne, bref, ça vit…même si ce n’est pas le plus neutre qui soit. Du côté du micro, HyperX a fait un choix intéressant et pertinent : la perche de micro coupe le micro une fois en position haute. C’est très pratique, pas de bouton à chercher. Du côté de la voix, la restitution est, à la fois, puissante et plutôt fidèle. La puissance étant au rendez-vous, il faudra jouer un peu avec le gain de façon à éviter l’écho. Au-delà de cela, ce n’est plutôt pas mal. Au final, nous avons là un casque bon marché et finalement plutôt polyvalent.

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Marque : HyperX