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Casque Tritton Ark 100, page 4

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Publié le 27 Juin 2017
Page: 4/5



Comme toujours à la Ferme, avant d’aborder la question du Son, nous allons d’aborder évoquer celle du confort qui reste un aspect important, surtout sur un casque porté pendant de nombreuses heures. De fait, l’ARK 100 est relativement confortable mais ferme. En effet, que ce soit du côté du coussin de l’arceau ou des mousses des oreillettes, c’est ferme. La mousse est compacte et le skaï très tendu. De fait, l’ARK met en avant des appuis sensibles, sans être durs et inconfortables, ils sont…fermes. Du côté de la largeur des ouvertures des écouteurs, l’ARK 100 est dans une bonne moyenne. Cela dit, un peu plus de hauteur n’aurait pas été de refus, nos oreillettes effleurant légèrement le haut sur l’intérieur. Enfin, le clamping est bon, le casque tient bien en tête, ne serrant pas trop la tête malgré tout. Il ne bouge pas et offre un bon maintien. Ajoutons à cela le fait qu’il propose une très bonne isolation. Lorsque nous posons l’ARK sur les oreilles, la sensation de silence est tout à fait notable. Cela renforcera, à coup sûr, l’immersion. De fait, en conclusion, l’ARK est un casque un peu ferme, mais pas inconfortable du tout. Il pourra être conservé pendant de bonnes sessions.

Sur le plan du son, l’ARK 100 se débrouille tout seul comme un grand, il passe par sa connexion USB et point à la ligne. Il ne s’adjoindra jamais les services d’un DAC. Dont acte. De fait, dès la première écoute musicale, honnêtement, c’est quelque peu effrayant, comme souvent avec les casques optant pour l’USB. La restitution est si terne, si plate et sans relief qu’on se dépêche d’aller télécharger le soft en espérant qu’il y ait un égaliseur. C’est effectivement le cas. Ainsi, en allant fouiner dans les différents réglages, on parvient à obtenir une restitution qui, à défaut d’être particulièrement équilibrée, est toutefois un peu plus convaincante et plus agréable, mais n’attendez pas de miracle. En effet, même en jouant conséquemment avec l’égaliseur, nous ne parviendrons pas à obtenir une ligne de basse digne de ce nom. D’autant qu’il faut faire le tri de tous les artifices proposés par le pilote. Et même du côté du Bass Boost, la plus-value n’est pas des plus significatives. On obtient effectivement un peu plus de rondeur, mais cela ne retire pas l’aspect terne de la dite ligne de basse. La comparaison avec notre Revolver est même très dur à l’encontre de l’ARK. Il claque, plus qu’il ne descend, et quand il descend, c’est sur un mode un grondant sans finesse. De plus, l’aspect sec se répercute sur les autres lignes et n’offre rien de plus à l’ARK qu’un rendu cassant, sans saveur. De fait, les aigus sont assez sibilants, répercutant la sécheresse d’ensemble, les médiums sont tout juste correct, pas de corps, pas de rondeur. Dans l’ensemble, il manque de vie, il manque d’ampleur et de chaleur. Il paraît trop terne au final, même après réglage, sans réelle précision musicale. Et ne pensez pas à activer le mode 7.1 musical, ce n’est pas bon, au contraire même, ce mode aplatit encore le rendu. De fait, il faudra trier dans l’ensemble du soft les effets qui pourront correspondre à votre écoute : certains sont plus judicieux que d’autres, sans révolutionner la restitution. Et certains n’ont pratiquement aucune incidence…Ce qui, en écoute musicale, ne simplifie rien. Au final, nous concernant, l’équilibre le plus acceptable aura été une égalisation en V, avec un peu de Bass Boost et rien d’autre…Mais il n’est clairement pas fait pour l’écoute musicale, ce n’est pas du tout son point fort. En utilisation vidéoludique, le constat est un peu identique. L’ARK 100 manque de corps au naturel et sonne un peu trop plat, excepté du côté du spectre. De fait, il faut passer par la case égalisation pour obtenir une nouvelle fois un peu plus de vivacité, de présence et de profondeur. Une fois ce réglage, il est intéressant d’aller mettre en route le 7.1 virtuel. Il faut reconnaître une chose à l’ARK dans ce cadre : une réelle précision sur la restitution de l’environnement. Il semble fort que les deux séries de HP, et notamment les petites membranes, apportent un plus sur tous les petits bruits liés à la scène. De fait, ressortent de manière claire, peut-être même un poil trop, les cliquetis, les bips, les douilles et la liste n’est évidemment pas exhaustive. Nous aurions pu, finalement, avec du recul, le deviner à l’écoute musicale puisqu’il avait un excès de sécheresse. En outre, du côté des basses, c’est encore une fois trop léger. Il faut donc encore pousser encore le gain sur les graves. En ce qui concerne la spatialisation, c’est relativement convaincant, mais il y a eu bien plus performant. Toutefois, il est assez aisé de ressentir un effet stéréo et avant-arrière. Regarder un film est ainsi globalement agréable. Les voix passent bien au-devant, l’environnement est donc aussi bien présent, finalement, seule la bande-son peine un peu au profit du reste. En utilisation purement gaming, l’ARK aura fait correctement le boulot, la spatialisation est relativement sensible mais elle ne vous envahira pas non plus. En fait, il paie le prix d’une qualité de son moyenne qui ne lui permet pas de mettre en avant la bande-son, quelle qu’elle soit.

Sur le plan de la voix, nous aurons tout d’abord rencontré un léger problème, vite réglé mais de prime abord jamais vu. En effet, le micro n’aura pas voulu fonctionner tant que Windows ne l’a pas intégré en tant que commande vocale. Il est fort probable que cela provienne de Windows (depuis notre déménagement, avec trois mois de bateau, il y avait quelques MAJ à faire, il n’en reste pas moins que c’est la première fois qu’une détection de micro est si capricieuse, malgré des paramétrages manuels classiques et habituels). Cela étant dit, sur le plan de la restitution de la voix, l’ARK est convaincant. En effet, excepté un aspect voix enroué, il est plutôt fidèle et précis. En outre, l’ENC est franchement performant, c’est lui qui d’ailleurs enroue un peu la voix, mais c’est vraiment pour la bonne cause. Il parvient à conséquemment atténuer les frappes au clavier qui ne transparaissent pratiquement pas.

Dernier mot enfin sur les deux points mis en avant par Tritton : les commandes latérales placées sur les écouteurs et le système de rétroéclairage. Les premières sont, dans les premiers temps, trop nombreuses pour que l’utilisateur se sente parfaitement à l’aise avec. En effet, force est de constater qu’au début, il est difficile de savoir de quel côté aller pour régler le volume etc. De fait, il faut indéniablement un temps certain d’adaptation pour en profiter. Ensuite, en revanche, c’est pratique, une fois le coup pris en main, on règle facilement le volume, on cherche quel est le spectre le plus adapté – ce qui n’est pas une mince affaire – et ça simplifie bien les choses. Pour ce qui est du rétroéclairage, entre les coupelles en plexi et les logos, le moins que l’on puisse dire est que le casque est bien illuminé. L’intérêt est sincèrement proche de zéro, mais pour certains, ce sera un plus esthétique intéressant. Au niveau des comportements, l’ARK 100 en propose quatre : cycle, battement, arc-en-ciel et fixe. Les boutons du panneau donneront accès à des réglages plus pointus en étant maintenus et c’est le fait de pivoter le casque autour de son oreillette (espérons que ce soit clair) en le maintenant – l’arceau décrira ainsi un arc de cercle – qui permettra de modifier la couleur en fixe ou de ralentir/accélérer le passage d’une couleur à l’autre. Si l’explication ne semble pas optimale, rassurez-vous, le manuel est très clair…lui. Bref, au final, il s’agira là d’un casque très éclairé, ce qui plaira…ou pas. Nous concernant, nous aurions franchement préféré moins de lumière et une meilleure qualité de son.

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Marque : Tritton