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Ensemble clavier / souris Cooler Master MasterSet MS120, page 3

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Publié le 09 Février 2018
Page: 3/4

Dans un premier temps, nous traiterons du clavier. Ce dernier, comme nous l’avons dit, met en avant un look plutôt plaisant, sobre et en même temps assez moderne. Il est la partie forte de ce set. D’une part, en terme de confort de frappe, il propose quelque chose d’assez intéressant. Les switches semi-mécaniques ont un fonctionnement assez agréables. En effet, la descente et la remontée sont bien marqués par la présence du ressort intégré dans le plongeur. Sous les doigts, l’effet rebond est net, en revanche, nous n’avons pas de mesure des Centi-newtons pour l’enfoncement. Cela dit, le fonctionnement se rapproche fondamentalement d’un vrai switch mécanique. Toutefois, il y a un aspect qui, à notre sens, modère un peu le bon ressenti. On se demande pourquoi Cooler Master a sélectionné un switch avec un clic sensible et tactile. De cette façon, les sensations sont proches des switches bleus de Cherry…et ce ne sont pas les plus agréables. Sur le marché européen, ils n’auront pas tenu très longtemps, vite détrônés par les rouges ou les marrons. Ensuite, ce sont des switches qui demanderont un peu de rodage, ils grattent légèrement au tout début, puis l’ensemble se met en place et les descentes se font plus douces et linéaires. Bref, malgré tout, c’est bon début pour goûter au fonctionnement de ce qui se rapproche le plus d’un mécanique. Ensuite, sur le plan du confort, force est de constater que le clavier est assez plat, malgré la présence des touches hautes. De fait, il est possible de l’utiliser sans la mise en place des pattes de surélévation. L’angle de l’axe avant-bras/poignets est tout à fait acceptable et il sera donc possible de se dispenser d’un repose-poignet. Malgré tout, rappelons, comme toujours que la meilleure position, en termes d’ergonomie, reste le fait de garder les mains en suspension au-dessus du clavier, les avant-bras/poignets le plus à plat possible, d’où l’importance du réglage des bras du fauteuil…quand il y en a un. Après ce classique rappel, il n’en reste pas moins que le clavier permet de frapper du texte dans de bonnes conditions.

Les touches permettent de commander le rétroéclairage relativement facilement, mais il faudra se pencher un peu sur la question. Car tout se modifie à l’aide de combinaisons de touches, par conséquent, il faut jouer un peu avec pour visualiser ce que cela donne au final. C’est aussi un peu à l’image des touches multimédias placées sur le pavé Ins, tout y est et c’est pratique. Mais de manière générale, ce n’est pas l’emplacement retenu. Ce qui implique un peu d’apprentissage. Rien de bien méchant toutefois. Pour en revenir au rétroéclairage, Cooler Master a eu la bonne idée : une plaque d’habillage blanche. Cette dernière permet de générer un halo plutôt homogène. Même constat sur les touches, elles marquent tout de même un peu le pas sur la partie basse des marquages translucides. C’est toutefois très classique. Sur le plan des nuisances sonores, nous ne sommes pas face au meilleur élève. En effet, les clics audibles renforcent sa présence sur le bureau. Il nous faut aussi ajouter que le clavier est très sensible aux bruits de ressorts. De manière générale, ce type de bruit est courant sur les claviers mécaniques, mais il se cantonne aux touches doubles. Ici, nous l’avons même sur les touches simples. Ce qui est assez rare pour être souligné.

Enfin du côté de la souris, nous retrouvons la coque de la Spawn, toutefois au même titre qu’avec la MM 520, elle s’agrandit. Ce qui est certain, c’est que cette souris impose sa prise en main. En effet, vendue seule, sous l’appellation MM 520, elle se destine directement aux utilisateurs à la prise en main affirmée : le claw grip. C’est d’ailleurs bien indiqué sur l’emballage. Incluse dans le set MasterSet, c’est moins précisé. Cette coque n’est effectivement pas particulièrement consensuelle, c’est suffisamment important pour être rappelé. De fait, si elle accepte un peu de finger grip, ce ne sera pas la panacée, elle est un peu trop large pour être parfaitement à l’aise. Cependant, cela reste possible. En revanche, elle n’est clairement pas destinée au palm grip. La coque reste trop courte pour cela, la main ne trouvera pas l’espace nécessaire pour se poser tranquillement. La plateforme devient même un peu gênante dans ce cas de figure, on ne sait pas vraiment où placer le petit doigt. En ce qui concerne les boutons de la souris, nous sommes face à des switches Omron sur les clics. Nous avons un déclenchement sec, ferme mais facile. La course est un peu plus longue que la moyenne et notamment que notre Kone Pure quotidienne. Cela dit, les clics très légèrement tuilés sont suffisamment larges pour que les doigts trouvent facilement une position confortable. Le bouton de DPI, fin et placé en arrière de la molette, est, comme souvent, un peu trop en arrière pour être parfaitement accessible. Cela dit, avec quatre niveaux, une fois réglé, l’utilisateur ne devrait y revenir souvent. Les boutons latéraux, quant à eux, sont judicieusement placés. Ils sont parfaitement préhensibles. Ils ont peut-être le défaut d’être eux-aussi sonores. Toutefois le déclenchement n’appelle la critique, il faudra juste un peu de poigne. Tout est relatif évidemment, mais il est tout de même assez ferme. Dernier point, la molette est du même acabit que celle de ma MM 520. Elle est basique, mais elle fait le travail de bonne manière. Les crans sont assez marqués, mais le défilement est un peu granuleux surtout sur la descente.

Le capteur optique remplit correctement sa fonction. Il provient d’Avago (ou Pixart depuis la fusion) et dispose donc de quatre niveaux : 500, 750, 1500 et 3500 DPI. Il propose donc globalement ce qu’il faut. En étant un peu tatillons, nous pourrions regretter qu’il n’y ait pas un niveau à 2000 DPI, mais honnêtement, 500 DPI de moins ne changeront ni la face du monde, ni le fait que cela suffit pour jouer. Au final, le capteur offre une prestation satisfaisante avec une bonne précision. Il est un peu plus crénelé que la moyenne, mais ce n’est visible que lors des déplacements lents. Au quotidien, il fera l’affaire

Sur le plan de la glisse, la souris du MasterSet MS 120 est facile. En effet, elle n’est pas bien lourde et s’accommode bien de notre Func 1030 XL. Ce dernier, placé sur la surface rapide lisse, offre à la souris une glisse souple, douce et dont le niveau de résistance est faible. Sur notre Steelseries 9HD, la glisse devient nettement plus rugueuse tout en restant peu sensible à la résistance dans les déplacements. La glisse s’adoucira avec un rodage car il semble évident que l’arête de la souris au début du test en est la cause. C’est en effet notable dans les déplacements latéraux. Posée sur le Saitek Cyborg en silicone, la souris se meut avec douceur et tout aussi facilement. L’augmentation de la résistance n’est pas particulièrement sensible et l’ensemble ne demande pas d’effort particulier. La résistance n’augmente pas de façon sensible. L’exercice est plutôt convaincant avec notre antédiluvien tapis Nova Winner III. Elle parvient à se départir presque intégralement de l’aspect collant en début de mouvement de celui-là. Certes, la résistance devient plus sensible et cela s’accompagne d’un petit bruit de fermeture éclair. Sur notre dernier tapis de la série, le Noppoo tissu, nous retrouvons une glisse douce mais cela s’accompagne évidemment d’une nette augmentation des frottements. Cela est classique puisqu’inhérent au tissu même. De fait, nous avons une petite souris qui sera plus rapide sur les tapis rigides ou semi rigides. Le tissu ne sera certainement pas la surface à privilégier.

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