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Casque The G-Lab KORP Selenium, page 3

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Publié le 08 Mars 2018
Page: 3/4

Avant d’aborder la question du son, passons un instant sur celle du confort. En effet, il est un point important que celui-ci, surtout quand l’utilisation s’en fait intensive. Et là, honnêtement, le bât blesse. Le Korp promettait beaucoup, notamment avec un système de suspension, gage de confort. Ce n’est pas totalement le cas, et il y a cela plusieurs raisons. Ce que nous craignions dans notre vidéo se confirme : la suspension et surtout, d’ailleurs, le bandeau sont trop souples. Du coup, le casque descend conséquemment et il permet à la partie supérieure des ouvertures écouteurs de venir lécher le haut des oreilles. Le bandeau parvient pourtant à faire correctement son travail et répartissant son appui. En outre, le clamping est inexsistant, le moindre mouvement de tête le laisse libre de tout déplacement ou presque. Enfin, les mousses sont un peu trop fermes. Certes, nous sommes peut-être un peu trop habitués aux chaussons de notre HE-500 ou de notre DT 880, mais un peu plus de souplesse aurait été la bienvenue. Ce qui, entre nous soit dit, ne résoudra aucunement le problème du clamping. Espérons donc que sur le plan de la qualité sonore le Korp nous fasse un grand chelem.

Du fait de sa connexion analogique, nous allons pouvoir le confronter à nos DAC. Et s’il n’était pas dans les meilleurs au niveau du confort, ce n’est malheureusement pas plus le cas sur le plan de la qualité sonore. En effet, avant toute chose, il nous faut même préciser que brancher l’USB de rétroéclairage n’est pas une excellente idée…le casque se trouve presque envahi de parasite. Il retransmet même les déplacements de la souris. Mais, en débranchant l’USB, on perd une partie du spectre, sauf à le connecter sur un DAC. Bref, le choix cornélien.

En tous les cas, dès la première écoute, il est assez net que la restitution manque d’équilibre. Les basses qui disposent du système de vibrations rebondissent quand celui-ci est activé et manquent terriblement de corps quand il est coupé. Il faut donc faire un choix, mais il ne sera jamais pertinent. Du côté des médiums, le rendu est plutôt plat et terne. Il manque nettement d’intensité dans l’harmonique. Enfin sur le plan des aigus, là aussi, le Kopr marque une faiblesse. Ils ne sont pas bien présents et surtout ils souffrent du parasitage. C’est pourquoi, nous le passons rapidement sur nos DAC. Cela permettra à tout le moins de laisser de côté les parasites. Ainsi arrivé sur notre Mini-I de Matrix, le Korp récupère un peu d’équilibre, mais cela reste encore très imparfait. Si les basses perdent l’aspect rebond dans leur fonctionnement, il n’en reste pas moins qu’elles ne transcendent toujours pas. Elles manquent de rondeur, de profondeur et sont assez sèches. La tonalité globale est là encore mono-ton. Que ce soit sur les médiums, les aigus, le Korp manque d’ampleur, de vie. Par conséquent, en comparaison d’eau, tout donne l’impression de passer à travers un filtre qui aplatit la restitution. Les médiums hauts sont clairement le parent pauvre puisqu’ils disparaissent quasiment. La platitude ne permet pas aux aigus de se montrer sous un jour favorable. Quelle qu’en soit l’origine, ils se ressemblent tous. Bref, la restitution sur ce DAC précis n’est pas précise, manque de découpe et est tout juste acceptable. Même s’il semblait évident que le Korp ne serait pas plus à l’aise sur l’Essence One d’Asus, nous avons tout de même tenté l’expérience. Avec icelui, honnêtement, c’est mieux même s’il n’est toujours pas plus équilibré. Il reste trop axé bas et plat. Cela dit, les basses sont plus rondes, sans être fines pour autant, et surtout elles perdent le côté sec rebondissant. Toutefois, la teinte générale reste encore bien trop terne. Il ne donne pas l’impression de monter à plus de moitié du spectre. Certes, en fonction des morceaux, les aigus trouvent un tout petit plus d’ampleur, non pas d’espace, pour s’exprimer. Mais cela reste bien insuffisant. En ce qui concerne la largeur de scène, il ne fait pas d’éclat, il n’offre pas d’ouverture. En revanche, malgré son imprécision générale, il tient correctement la montée en volume, mais elle n’aura pas d’intérêt.

Nous passerons rapidement sur la partie vidéoludique, ce n’est pas franchement mieux. Il ne permet pas se sentir parfaitement immergé dans ce qui se passe sous nos yeux et dans nos oreilles. Notre scène test, pourtant éclatante, n’apporte pas la satisfaction habituelle. Et ce n’est pas le système de vibrations qui renforcera la restitution. Bref, niveau qualité audio, c’est la déception, y compris dans cette gamme de prix. Heureusement, la voix est correctement retransmise. Les coéquipiers ne s’en sont pas plaints.

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Marque : The G-Lab