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Souris Tt eSPORTS Nemesis Switch, page 4

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Publié le 12 Mars 2018
Page: 4/5

Comme nous l’indiquions dans l’introduction, la Nemesis est une souris dont il faut avoir besoin. Elle s’impose d’elle-même d’utilisation. En effet, elle correspond réellement à un besoin. Sans celui-ci, il n’y a pas un énorme intérêt à la choisir. Cependant, elle apporte aussi une petite touche de concurrence sur un secteur souris peu nourri. En outre, elle le fait en adoucissant le tarif. Elle est effectivement moins onéreuse que la Naga et de la Nyth. Ce type de souris laisse toujours craindre une prise en main moins facile que la moyenne, la Nemesis ne fait pas exception. Pourtant, comme les collègues, force est de constater que la Nemesis est aussi facile que les autres. Certes, elle est haute, mais la courbure très ronde de la coque la laisse se placer aisément. Ce constat n’est pas valable pour tous les types de prises en main. En effet, s’il est naturel de jouer la carte claw et finger grip, c’est un peu moins simple en palm grip. Elle est, comme nous le disions, un peu haute et c’est bien plus sensible sur le palm. La courbe de la coque ne laisse pas la main s’étaler comme elle le devrait. Par conséquent, il sera préférable de se contenter de deux premiers types cités. Le pavé latéral profite plutôt bien de la plateforme. Celle-ci permet de reposer le pouce tout en conservant une pince laissant largement accès aux différents boutons. Les clics très tuilés permettent de bien positionner les doigts. Par conséquent, sur le plan ergonomique, c’est tout à fait satisfaisant, malgré une massive présence de boutons.

Du côté des boutons justement, la Nemesis se comporte bien. Les clics, équipés de switches Omron 50 millions d’activation, sont souples, doux, mais ont ce qu’il faut de fermeté pour ne pas être déclenché sans accident. La course est courte. Nous avons là de bons clics. Le pavé latéral tombe bien sous le pouce. En revanche, si les boutons sont facilement repérables car bien séparés physiquement, il n’en reste pas moins qu’ils sont durs, surtout ceux du centre. Le point d’activation n’est, du coup, pas très sensible. L’activation n’en est pas impossible évidemment, mais il faut clairement être bien positionnés pour que cela soit facile. Ils n’acceptent pas d’être pris de côté, ni partiellement. Une fois, le pli pris, c’est plus facile. Ils n’ont cependant pas la vraie facilité de ceux de la Naga. Le fait de pouvoir placer le nombre de boutons qui sied est une bonne idée. Ce qui, au final, peut aussi jouer sur la préhension de dits boutons. Bref, le pavé latéral n’est pas parfait, mais il est tout à fait utilisable au quotidien. La molette, quant à elle, est vraiment très bien. Elle est certes un peu fine à notre goût, mais les crans sont bien nets. Le défilement est souple, doux et sans aspect freiné ou caoutchouteux. Le bouton profil/DPI est, comme souvent, un peu haut pour être accessible avec commodité. Le capteur de la Nemesis est un classique Pixart 3360. Classique car il s’agit d’un 3310 optique revu, amélioré et dont le niveau de DPI explose. Vu et revu bien souvent dans un beau nombre d’autres souris, il n’a jamais posé de problème particulier. Bien évidemment, les 12000 DPI sont toujours une résolution bien trop importante, d’autant qu’il s’agit de l’extrapolation maximale. La résolution sans extrapolation est de 5000 DPI. Au final, ce capteur est à l’aise dans toutes les situations, il est fluide, précis. Sa réactivité est excellente, précision ou jeu rapide, il s’adapte. C’est bien pour cela qu’on le croise pratiquement sur toutes les nouveautés en ce moment. Pour le reste, 3500 DPI est un niveau tout à fait raisonnable et suffisant pour l’ensemble des activités…Nous concernant, 2000, c’est bien aussi. Il y aura de quoi trouver son réglage personnel, et il devrait en rester encore un peu.

Il nous reste à évoquer la qualité de glisse de cette Nemesis . Autant vous le dire de suite, la surface de patins généreuse lui permet globalement de survoler l’exercice. Ainsi sur notre Func 1030 XL, côté vitesse, elle se déplace très facilement, avec une excellente douceur. Le niveau de résistance est très faible, elle ne demande presque pas d’intensité dans le mouvement pour se mouvoir. Avec notre Steelseries 9HD, nous retrouvons une grande douceur. Elle retransmet légèrement le gros grain du tapis, mais l’ensemble reste souple et même un peu plus facile qu’avec le Func. Le niveau de résistance augmente de manière très limitée avec le Saitek Cyborg. En revanche, elle se meut avec beaucoup de douceur. Elle s’adapte indéniablement à toutes nos surfaces, y compris à notre vieux Nova Winner III. Elle passe tout aussi aisément l’exercice, elle se défait de l’aspect collant de début de mouvement. A aucun moment, elle ne subit ce tapis. Le niveau de résistance reste, ici aussi, très limité. Nous passerons donc rapidement sur le Noppoo tissu, avec lequel elle s’accorde plutôt bien. Certes, l’augmentation des frottements est notable, mais c’est inhérent au tissu. Cela dit, elle est facile, souple et douce quelle que soit la surface. C’est un bon point, elle n’imposera aucun changement pour en tirer toute la quintessence.

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