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Clavier The G-Lab KEYZ CARBON², page 3

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Publié le 25 Juin 2018
Page: 3/4

Tout au long de ce test, il faudra garder en tête le prix, doux, de ce Keyz Carbon². En effet, cet aspect conditionne énormément les choses, notamment sur le plan de l’équipement. En effet, nous écrivons souvent au travers des tests que le fait de choisir des switches autres que les Cherry est, de manière un peu subjective, un risque. Subjective, tout simplement parce qu’il est vrai que l’ensemble des fabricants a réellement aligné la qualité dans le fonctionnement. Ce qui était, à l’origine, la principale critique. Et c’était d’autant plus justifié qu’il fût un temps où les prix étaient tout aussi alignés. Ici, avec The G-Lab, l’idée est de s’équiper d’un clavier mécanique dont le prix n’excède pas celui d’un membrane (ou presque). En effet, 59,90 €, voire moins en cherchant un peu, n’est pas une somme déraisonnable pour un clavier mécanique.

Pour le coup, si nous nous centrons sur les switches, force est de constater que nous avons là des clones quasi parfaits de MX Blue de Cherry. Ainsi, le clic audible et sensible est placé en début de course et il est parfaitement audible. La course est souple, l’effet ressort sensible et le fonctionnement est donc bien celui d’un switch mécanique. Il n’y a pas tromperie sur la marchandise. Précisions toutefois qu’ils restent de construction un peu fine et sont bien loin des épaisseurs de matière que l’on croise ailleurs (Cherry, Topre, voire même TTC). Comme vous le savez certainement, ce n’est pas forcément le modèle de switch que nous apprécions car il rajoute l’audible clic à un clavier qui, d’origine, n’est pas particulièrement silencieux. La frappe reste, toutefois, facile et aisée. Elle sera aussi rapide que vos doigts pourront l’être. Avec un peu d’apprentissage, il sera possible de frapper en utilisant le clic sensible pour ce qu’il est : l’indication que la frappe est prise en compte et donc éviter le bottom-out.

Vu le prix, il était évident que le repose-poignet ne sera pas de la partie. De fait, nous l’avons utilisé plutôt à plat qu’avec les pattes de surélévation en place. Il n’entre pas au panthéon des claviers les plus confortables du fait de cette absence. Cela dit, il ne démérite pas car il reste malgré tout assez raisonnable en hauteur. L’axe avant-bras/poignet n’est donc pas totalement à plat, mais il reste supportable. Sachant, nous le répétons à chaque fois, la position ergonomiquement idéale reste celle des mains en suspension au-dessus du clavier, les avant-bras et les poignets les plus à plat possible. Nous en sommes, globalement, assez loin. En jeu, le repose-poignet manque, l’adjonction de notre Glorious aura bien arrangé les choses. Les parties gagnent en confort. Le Keyz Carbon² n’en propose pas autant que la concurrence, c’est certain, mais ce n’est pas le même prix non plus.

Du côté du rétroéclairage, The G-Lab la joue assez fine. En effet, en réalité, le clavier n’est pas RGB. Les diodes implantées sont mono-couleur. En revanche, elles sont de couleur différente suivant les rangées de keycaps. Ainsi, en partant de la ligne supérieure, nous avons des diodes bleues sur les touches de fonction puis des rouges, des oranges, des vertes, des oranges à nouveau et enfin sur la ligne du bas, des bleues. Etant donné que le Keyz Carbon² se dispense de soft, l’ensemble du rétroéclairage se commande à l’aide d’une combinaison de touches. Les comportements sont limités et très sobres : clignotement, alternance des lignes (vers le haut et vers le bas) avec remplissage ou pas et enfin permanent. La vitesse de changement et l’intensité sont réglables. Le résultat n’est, malheureusement, pas parfaitement homogène. Et c’est d’autant plus visible que le marquage large et grand permet de constater de visu la baisse d’intensité sur la partie basse du switch. Ensuite, les couleurs peuvent être…vives ou ternes. Tout dépendra du point de vue.

Reste deux questions : le bruit et les keycaps. Au niveau du bruit, le Kayz Carbon² claque, en plus de cliquer. Les switches apportent le clic supplémentaire dont nous nous serions volontiers passés. Donc les keycaps claquent, mais ce point est assez largement partagé par l’ensemble des claviers mécaniques. En revanche, là où le Keyz Carbon² marque le pas, nettement, c’est à la remontée des touches doubles, en plus de claquer de nouveau, elles vibrent sur les faux switches. Ce point apporte une sonorité un peu désagréable. Enfin, les keycaps sont en ABS, pas même double shot. Nous sommes là face à la plus basique qualité de keycaps, elles se marqueront assez rapidement.

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