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Souris ROCCAT Kone Pure Owl-Eye, page 4

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Publié le 13 Novembre 2018
Page: 4/5

C’est toujours avec plaisir que nous retrouvons cette Kone Pure, d’autant que si vous faites parti de nos lecteurs réguliers, vous devez savoir que la Kone est notre souris du quotidien. Toutefois, il faut reconnaître qu’elle n’est pas des plus joyeuses dans sa livrée full black. La finition est bonne, nous l’avons dit, mais indéniablement, elle est un peu triste. En outre, elle conserve le revêtement soft-touch qui tend pourtant à disparaître. Il est vrai que celui-ci n’est pas le plus solide dans le temps. Précisions d’ailleurs que notre modèle du quotidien a récemment été remplacé car le soft-touch est devenu collant au bout de cinq ans et est maintenant assez désagréable au toucher. Une fois cela précisé, nous pouvons aborder la question de la prise en main. Nous avons là une souris facile et consensuelle de taille contenue. Elle sera donc parfaitement à l’aise avec les types de prise en main claw et finger grip. Ajoutons à cela que les découpes sur les parties latérales permettent de bein positionner le pouce d’un côté et le petit doigt de l’autre. Par conséquent, la griffe nécessaire au claw est très naturelle. En revanche, s’il est bien un type de prise en main qui ne lui conviendra pas, c’est le palm grip. Elle est effectivement un peu courte pour cela. Nous n’avons pas des mains de géants, loin de là, mais en tentant de placer notre main à plat, il est indiscutable qu’il n’y a pas l’espace suffisant. Elle est trop courte pour cela, le palm n’est clairement pas sa panacée. Il faut tout de même préciser qu’à la prise en main (l’un des deux qui lui convient), elle ne demande aucun temps d’adaptation. Elle donne la sensation d’avoir toujours été là, placée sur le bureau à attendre.

Du côté des boutons, nous sommes face à des Omron sur les clics. De fait, nous retrouvons un déclenchement suffisamment sec et souple à la fois. Celui-ci permet donc d’éviter les clics intempestifs. La course des clics est plutôt courte, c’est plutôt bien pour la réactivité, tout en restant relatif. Les boutons latéraux sont très bien placés, ils profitent de la taille contenue de la souris pour ne pas être difficiles à attraper. La séparation nette de ces deux-là permet de les identifier avec aisance. La molette, quant à elle, est tout simplement l’une des meilleures du moment. Elle dispose de crans très marqués, sans qu’ils ne soient trop durs. En outre, il y a un petit effet ressort entre chaque cran qui ajoute à la facilité de défilement. Les boutons de DPI/profils sont, comme souvent, placés un peu haut pour être franchement préhensibles. Le deuxième est celui qui en pâtit le plus. Cependant, le constat est valable pour la grande majorité des souris du marché. Cela dit, au final, comme ses clones précédents, elle réalise un quasi sans-faute.

Du côté du capteur, nous retrouvons le Owl-Eye. Il a déjà été croisé sur d’autres modèles de Roccat. De fait, il propose 12000 DPI, ce qui en fait toujours beaucoup trop, à notre sens. Il est tout aussi fluide qu’avec les autres. La réactivité est au rendez-vous, de même que la précision. Aucun effet crénelage dans le déplacement, bref, c’est un excellent capteur. Reconnaissons toutefois que 12000 DPI dépassent clairement le besoin du joueur lambda, même du PGM. De fait, entre 2000 et 3500, il satisfera tous les besoins du quotidien.

Il nous reste à aborder le chapitre de la glisse. La Kone Pure est une souris légère, elle profite donc de cet aspect pour n’avoir aucune inertie dans les déplacements. De fait, posée sur notre Func 1030 XL, elle se meut avec aisance et sans réelle résistance. La douceur est bien présente et les déplacements sont donc très faciles. La Kone Pure s’allie très bien au Steelseries 9HD. D’une part, parce qu’elle ne subit pas le gros grain du tapis et reste donc très douce. D’autre part, il n’y a quasiment de résistance. Les frottements sont réduits à peau de chagrin. Avec notre Saitek Cyborg de silicone, les déplacements sont, encore une fois, très souples. Il n’y a pas beaucoup plus de résistance. Elle ne souffre d’aucune inertie, le tout dans une excellente douceur. C’est l’une des plus grandes qualités du silicone : un bel amorti qui profite à l’aspect lisse de l’ensemble. Elle s’accommode plutôt bien de notre vieux Nova Winner III. Elle rencontre un peu plus de frottements, donc de résistance. En revanche, elle n’est pas sensible, en raison de son faible poids, à l’aspect collant en début de mouvement que nous rencontrons assez régulièrement. Là encore, la douceur est bonne. Le passage sur le Noppoo tissu est bien géré. Ce n’est pas non plus une formalité car ce dernier impose sa nature, apparaissent donc sensiblement des frottements. Toutefois, la Kone se déplace sans rugosité. L’une des qualités de la Kone Pure est de s’adapter sans grande difficulté à toutes les surfaces. Quel que soit la surface que l’utilisateur possède sur son bureau, elle s’y alliera.

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