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Clavier Cooler Master SK630, page 4

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Publié le 02 Février 2019
Page: 4/5

Ce SK630 est indéniablement une réussite esthétique. Il apporte un petit vent de nouveauté dans le petit monde fermé des claviers TKL. Ces derniers sont finalement assez classiques, y compris parmi les hauts de gamme. De fait, il en jette sur le bureau. Les pans coupés de la plaque d’aluminium apportent la petite touche de classe qui va bien. En outre, nous l’avons déjà expliqué, le TKL est un format particulièrement pertinent, notamment en jeu. Le fait de ne pas avoir de pavé numérique diminue la largeur du clavier et saisir la souris demande donc de moins écarter les bras. La position est simplement plus naturelle. C’est donc toujours avec un plaisir tout à fait subjectif que nous testons un clavier de ce format. En outre, nous retrouvons des switches, certes low profile, mais aussi et surtout MX Cherry rouge. En argument marketing, la course courte et le point d’activation à 1,2 mm apportent une plus-value sur la réactivité. Cela reste toutefois peu quantifiable, même si dans la réalité, il sera possible de gagner quelques microsecondes. Mais comme toujours, c’est bien la vitesse de déplacement des doigts qui va permettre de gagner en APM. En tous les cas, à la frappe, ce petit SK630 est bien confortable et performant. D’une part, il profite à plein de ces switches rouges. Ils sont souples, doux et pour autant, comme les grands, ils dispensent un effet ressort qui aide au confort et à une fatigue moindre. L’amorti est bienvenu, avec une descente linéaire et contrôlée. D’autre part, les touches type plateforme sont particulièrement larges, plus que la moyenne. Elles proposent 16 X 16 mm de surface quand notre Novatouch n’en propose que 13 X 13 mm. Ce n’est pas grand-chose, mais c’est en même temps beaucoup. Cela facilite la frappe et amoindrit la conséquence de l’inexactitude de placement des doigts. Autrement dit, elles sont plus larges et moins exigeantes, les keycaps plus classiques laissent moins de marge. Du coup, malgré la souplesse parfois contraignante des switches rouges, le clavier n’est pas particulièrement exigeant et il autorisera – relativement tout de même – les frappes un peu moins précises. Cela demandera toutefois un peu de temps d’adaptation, car au début, il n’est pas rare d’accrocher le bord d’une touche placée à côté. Il n’y a pas l’espace de dégagement habituel. Une fois l’apprentissage effectué, c’est vraiment un très bon point de ce SK630.

L’absence de pattes de surélévation n’est pas, en soi, un problème. Le clavier est, effectivement, relativement plat, avec une hauteur de seulement 28 mm, soit un plus de 10 mm de moins que n’importe quel clavier mécanique classique. Par conséquent, il est possible, sans inconfort, de l’utiliser sans repose-poignet. Sur un mécanique classique, c’est en général un manque réel, ici, ce n’est pas le cas. Reconnaissons toutefois que les paumes ne reposent pas sur le tapis, mais l’axe avant-bras/poignet reste suffisamment à plat pour une frappe facile et confortable. Certes, un très fin (1.5 cm tout au plus) permettrait d’obtenir un confort parfait, mais au final, nous n’en sommes pas loin. Sur le plan des combinaisons, indéniablement, il faut un temps d’apprentissage avant de se sentir pleinement à l’aise avec. Cela dit, le clavier prévoit ce qu’il faut pour pouvoir envisager tous les cas de figure : macros de jeu ou comportements lumineux. C’est la même situation en ce qui concerne les commandes multimédias, même si placées sur le pavé Ins, elles ont pour avantage d’être plus communes. De fait, après ce temps nécessaire, le clavier est facile et il rejoint au niveau de la facilité d’usage la série des Ducky Channel. Il est bien confortable de tout gérer directement du clavier sans passer par la case pilote.

Au niveau du rétroéclairage, l’effet de halo est plaisant, renforcé par la plaque d’aluminium. Il a le bon ton d’être bien homogène, les touches au marquage double ne souffrent pas réellement d’un manque sur la partie basse. La cage transparente y est pour beaucoup. En travaillant sur les combinaisons, il sera possible de trouver le comportement qui plaît et la couleur qui sied. Force est de constater que l’ensemble rend bien. Il sera possible de modifier la vitesse, l’intensité mais aussi les couleurs. Bref, c’est bien pensé et finalement bien moins compliqué qu’avec un soft. C’est le même combat en ce qui concerne les macros programmables. Il faudra agir directement sur le clavier. Cela signifie aussi qu’il n’y aura pas de saisie de commandes de souris par exemple. Cela dit, bien évidemment, il sera possible de saisir des séquences spécifiques au clavier.

Ensuite, comme tout clavier mécanique, il claque…Mais finalement de manière très raisonnable. Le bruit est assez mat, et donc inférieur à ce que nous croisons classiquement. En revanche, il est sujet au bruit de ressort. Cela reste discret mais semble assez aléatoire. Certaines touches doubles comme certaines touches simples y sont un peu sujettes. En revanche, toutes les touches doubles ont un peu de jeu latéral, ce qui les laisse faire un peu vibrer les agrafes. C’est ce point qui est le moins agréable. Mais concrètement, il n’en reste pas moins qu’il est tout de même moins bruyant que notre Novatouch et c’est déjà en soi un réel point positif. C’est donc un bon élève sur le point des nuisances sonores. Les keycaps, en revanche, restent en simple ABS. Elles ne tiendront pas leur teinte matte bien longtemps et deviendront brillantes, irrémédiablement.

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