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Test casque Cooler Master MH752, page 3

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Publié le 11 Avril 2019
Page: 3/4

Nous ne passons donc pas par un deuxième paragraphe sur le soft, car ce dernier ne tient qu’une unique fenêtre sans onglet. Elle ne comporte qu’un petit égaliseur pas forcément logique. Il place des graves et les aigus côte à côte sur la gauche…et reprend les 64 Hz. Il y a aussi deux niveaux de volume : casque et micro. Enfin, un encart présente quelques réglages de spectre préprogrammés : trois pour être exacts, Pop music, Movie et Gaming (Bass+). Il sera possible d’en programmer quelques autres. Et nous avons fait le tour. Sur la question du confort, nous irons vite puisqu’il est exactement semblable au MH 751. De fait, la réponse est simple : il est très bon. D’une part, le skaï conserve les qualités que nous lui avions trouvés : de qualité, doux au toucher, une belle épaisseur de mousse. D’autre part, n’étant pas lourd, l’arceau du casque dissipe facilement la charge. Enfin, les oreillettes proposent une bonne ouverture et, par conséquent, offrent l’espace nécessaire. Terminons par le clamping dont il est possible de dire qu’il est bon mais qu’il aurait aussi mérité un peu de serrage. Cela dit, rien de bien gênant, le casque tient bien sur la tête. Il pourra même se plier aux utilisations nomades. L’isolation n’est en revanche pas la meilleure qui soit, elle est juste suffisante.

Avant de passer le casque sur sa carte son USB dédiée, nous l’avons aussi utilisé sur nos DAC. Etant donné qu’il s’agit du même modèle que le MH 751, vous devinez à l’avance que nous allons retrouver les mêmes points forts et les mêmes points faibles, sachant que ces derniers ne sont pas légions. En effet, de manière générale, le MH 751/752 propose une qualité de son tout à fait bonne et plaisante. Certes, comme le précédent, la restitution est assez marquée, globalement assez nettement colorée sur les basses. Elles sont donc assez présentes, pour ne pas dire très présentes. Cependant, elles descendent bas et apportent pas mal de corps à cette ligne. Elles parviennent à éviter d’écueil de l’excès qui empêcherait le reste de s’exprimer. Il est sûr que la restitution n’est pas la plus neutre qui soit, c’est évident. Toutefois, ce n’est pas au détriment du reste du spectre qui parvient, malgré tout, à trouver l’espace suffisant et nécessaire pour être présents. Nous sommes donc face à une restitution, certes, marquée mais aussi suffisamment précise. De fait, médiums et aigus, que ce soit sur notre Essence One ou le Mini-I, apportent sur l’un plus d’ampleur que sur l’autre. Mais dans l’ensemble, l’écoute est particulièrement agréable mais elle s’accompagne forcément d’une belle ligne basse. Nous ne nous étendrons pas plus sur l’écoute musicale à l’aide nos DAC dans la mesure où elle rejoint complétement celle du MH 751.

En utilisation vidéo-ludique, nous avons évidemment privilégié le fonctionnement avec le mode 7.1 activé. L’idée première est de visualiser la plus-value du système. Comme souvent, la spatialisation est tout juste convaincante. En effet, le MH752 ne parvient pas à rendre la circulation du son aussi nette et précise qu’un vrai système 7.1 physique. Dans ce cas, les différentes voies sont perceptibles, bien plus que ne le peut un casque, aussi bon soit-il. Et c’est bien là que le MH752 pêche un peu. En fait, afin de jouer la carte de la virtualisation, la carte son influe surtout sur le spectre au niveau des médiums en accentuant le rendu. Par conséquent, elle rapproche tout ce qui a attrait à l’environnement : les tirs semblent se rapprocher, les explosions plus présentes etc. Mais c’est moins le cas sur les aigus. Il est vrai que cela renforce encore peu l’immersion, spatialise un peu plus mais en restant sur un classique droite-gauche et légèrement avant-arrière. Le petit effet négatif est que cela tend à venir un peu écraser la bande-son musicale ; les voix échappent à cela. Mais indéniablement, il y a une incidence sur le rendu, avec un peu moins d’équilibre. Cela dit, il n’en reste pas moins que nous aurions tendance à l’utiliser dans ce cadre-là, car nous ne sommes pas non plus totalement face à l’effet tunnel qu’il a été possible d’avoir avec certaines virtualisations. Cela reste aussi lié aux codecs. Nous répétons donc, la spatialisation est juste convaincante, sans être la démonstration promise (comme souvent). En jeu, nous allons retrouver ce fonctionnement : renforcement du spectre et spatialisation juste correcte. C’est du côté de la voix que le MH752 est dans élément. Elle est nette, précise et fidèle. En outre, il n’y a pas de souffle, aucunement. La prestation du micro est excellente.

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