Publié le 30 Avril 2019
Page: 4/5
Nous serons assez rapides sur le clavier car il ne s’agit rien d’autres que d’un KC 6000 sans fil. De fait, il est aussi équipé des switches SX de Cherry. Ce n’est pas la première fois que nous les croisons donc : ils ont équipé ce KC 6000 ainsi que le Steam 3.0. Indéniablement, leur plus grande qualité est celle d’être particulièrement silencieux. Ils sont certainement parmi les plus silencieux de ce qu’il est possible de proposer sur un clavier. Mêmes certains claviers membranes ne parviennent à être si peu sonores. Le switch est annoncé par Cherry comme à effet de chuchotement, c’est globalement le cas. En effet, il a bien une sorte de bruit type Chuuiiit à la descente. Ce point est cependant plus notable sur les touches doubles. En outre, le déclenchement est assez ferme, l’appui nécessaire pour « casser » le switch est assez important – tout restant relatif par ailleurs, il n’y aucunement besoin de faire de la musculation des doigts pour ce faire. Ce qui leur permet d’être assez tolérant à la frappe. De plus, le fait d’avoir un chicklet sous les doigts avec des touches larges et bien séparés ajoute encore à la facilité d’utilisation. En revanche, nous ne sommes évidemment pas au niveau de confort proposé par un classique mécanique. En fin de course, courte qui plus est, il n’y a plus d’amorti, il n’est donc pas possible de taper sans bottom-out. Cela dit, il n’en reste pas moins qu’il est loin d’être un calvaire à utiliser. Le niveau de confort reste tout à fait appréciable. Et l’utilisation de son confrère KC 6000 de manière plus que régulière en plus de notre Novatouch a certainement à voir avec le fait que nous y sommes bien à l’aise. Le clavier est utilisable à plat puisque sa faible épaisseur permet finalement d’avoir les paumes qui reposent sur le tapis…à condition, bien sûr, d’avoir le tapis adéquate. Nous concernant, avec le MM 350, c’est très bien. Par la force des choses, il est heureux qu’il soit utilisation à plat puisqu’il ne dispose pas de pattes de surélévation. Si l’utilisateur souhaite le surélever, il faudra se résoudre à coller les pattes en caoutchouc fournies dans le bundle.
Elles apportent une inclinaison de bon aloi. Au final, dans les deux cas, le confort est là et ce sera avant tout affaire de goût. L’absence donc de repose-poignet ne se fait absolument pas ressentir, mais encore une fois, un tapis de grande taille améliorera indéniablement l’amorti. Cela dit, rappelons que ce n’est pas la position ergonomique idéale. En effet, il reste tout de même préférable d’avoir les mains en suspension au-dessus du clavier avec les avant-bras et les poignets dans un axe le plus plat possible. Reconnaissons cependant que ce n’est pas ce que nous faisons à la Ferme et que pourtant le clavier reste notre outil de travail essentiel. Au niveau des fonctionnalités, le clavier reste plutôt simple, même s’il embarque juste ce qu’il faut. En effet, Cherry ne double pas ici les commandes mais implante franchement quelques touches supplémentaires. Au-dessus du pavé numérique, nous bénéficions ainsi de quatre touches : trois pour le volume et une pour l’ouverture de la calculatrice. Elles deviennent rapidement assez incontournables et renforcent l’idée que le clavier est prévu pour une utilisation bureautique. Nous passerons rapidement sur la question du silence puisqu’il s’agit du même constat que pour la version précédente filaire. C’est indéniablement un clavier silencieux. Les switches sont réellement peu bruyants, notamment au moment de « l’effondrement » des ciseaux. Et finalement, c’est le claquement de la keycap qui est le plus notable. Mais là encore, cela reste très raisonnable, avec un petit bruit mat qui ne dépasse pas le cadre du bureau. Un clavier facile donc pour les open-spaces. En revanche, il tend à se marquer très rapidement à l’utilisation, l’ABS des touches n’y est évidemment pas pour rien. Le lustrage apparaît très rapidement, trop rapidement. Cependant, le marquage y participe aussi très largement car il se teinte de noir très rapidement. Et c’est dommage, car gravé au laser, il ne subira pas d’usure particulière et restera « visible ». Ce n’est pas le cas de la peinture.
Enfin la question essentielle concernant le clavier et la souris est bien celle de l’autonomie. Il s’avère que Cherry n’annonce pas réellement de chiffres, se cantonnant à évoquer plusieurs semaines. Avec un unique câble de rechargement, assez court de surcroît, il est à espérer que les deux ne demandent pas à être rechargés en même temps. Ce qui est certain, c’est que nous avons emporté le combo au bureau et que nous l’avons utilisé une semaine complète, avec des journées classiques : mail, texte, tableau etc et qu’à la fin de la semaine, il n’y a pas encore de faiblesse. En réalité, l’autonomie est réellement excellente car une deuxième semaine n’aura pas eu raison du combo. En revanche, il est un défaut : rien ne vient indiquer à quel moment il faut recharger le clavier. Il n’y a pas de diodes visibles indiquant le niveau de charge ou de rappel. Du coup, quand il n’y a plus assez de batterie, c’est parce qu’il y a des erreurs, de décrochages que l’on sait que c’est le bon moment. Une petite diode rouge clignotante sur le clavier, et c’est joué. Heureusement, le souris rattrape un peu le coup.