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Test casque 1MORE Stylish True Wireless, page 3

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Publié le 14 Mai 2019
Page: 3/4

1More nous propose là son premier vrai casque sans fil. En effet, les série BT précédentes n’étaient pas totalement Wireless, il subsistait les fils d’alimentation entre le tour de cou et les écouteurs. Ce n’est plus le cas ici. Une fois sortis de la boîte de rechargement, qui est de taille assez contenue, reconnaissons-le – elle demandera cependant une petite place dans la poche – les écouteurs peuvent prendre place dans les oreilles. L’ajout des O Hook renforce à la fois le maintien dans l’oreille et l’isolation. Les différentes tailles permettent d’adapter au mieux l’écouteur. Du coup, au niveau du confort, ils sont plutôt agréables, même si encore une fois, il s’agit avant tout d’accepter l’idée d’avoir des écouteurs dans les oreilles.

En ce qui concerne l’appairage, nous n’avons eu aucune difficulté. 1More met en avant le fait que la marque a fait le choix de ne pas avoir d’écouteur maître et d’écouteur esclave. De fait, nous n’avons pas particulièrement opté pour l’un ou l’autre des écouteurs. Nous avons attrapé le premier qui nous tombait sous la main. Il s’est appairé de suite avec notre téléphone, le deuxième écouteur a retrouvé le deuxième et le téléphone dans la foulée. Avec le Bluetooth activé sur le téléphone, dès l’allumage de l’un ou l’autre, le casque est opérationnel. A l’utilisation, le système est globalement transparent, qu’on allume l’un ou l’autre en premier. L’appairage est effectif 9 fois sur 10. La 10ème n’est pas à mettre à charge des écouteurs mais de notre P10 qui, malgré un nettoyage des nombreux périphériques qui passent à la Ferme entre autres (enceinte, auto…), peine un peu à gérer. Nous sommes certains du fait que ce ne sont pas les écouteurs qui sont en défaut, puisque sur la même journée, avec notre enceinte multi-room, nous avons eu exactement les mêmes difficultés. Il fallait passer par le téléphone pour que l’appairage se fasse.

L’écoute musicale que nous avons rapidement lancée laisse entrevoir un équilibre quelque peu relatif mais aussi, dans l’ensemble, un rendu de bonne qualité. En effet, même si la précision n’est pas aussi surprenante qu’avec les Quad ou les Triple, il n’en reste pas moins qu’elle est tout à fait dans les clous. Tout au plus pourrions-nous évoquer un aspect un peu plus engoncé, moins aérien que ce que nous avons obtenu avec les deux autres. Malgré tout, l’écoute est agréable, d’autant que l’équilibre n’est pas des plus neutres. Dans le détail, le casque fait la part belle à la ligne basse tout en offrant de la force sur les aigus. Nous sommes donc face à une signature en V assez nette, pour autant les médiums ne sont pas non plus à la peine. Il s’agit donc d’un V assez plat. La ligne basse est intéressante, mais sensible au placement des écouteurs. S’ils ne sont pas bien insérés, elle paraît un peu plate. Bien positionnés, elle percute de manière plus qu’honorable tout en descendant notablement. Suffisamment de corpulence et de profondeur pour apporter de la puissance et de la présence, pas trop non plus au point de recouvrir le reste. Toutefois, elles peuvent être un peu moins maîtrisées sur certains morceaux dont la ligne est elle-même très basse. Comme nous le disions, les médiums sont un peu secs, manquent peut-être d’un peu de présence et d’un peu de nuance. Ils ont même une petite tendance à être marqué médiums hauts. Cela dit, il n’y a rien de rédhibitoire en soi à l’écoute. Notez que ce casque est plus sensible que certains autres à la qualité des morceaux. Entre Spotify et nos FLAC, la différence est bien sensible, et c’est évidemment d’ailleurs du rendu en FLAC que nous évoquons à travers ces lignes. En un mot, la différence tient essentiellement en une restitution plus plate et donc moins marquée par la vivacité en retrait des médiums. Cet aspect médium moins présent se perçoit bien sur des morceaux moins modernes type soul, jazz. Dans le cas de figure, le V est assez net, encore une fois sans que l’écoute n’en soit désagréable. Les aigus sont la deuxième partie forte du spectre avec le STW. De fait, ils sont bien présents. Eux bénéficient indéniablement de vivacité et de puissance. Il n’y a aucune sibilance, ni agressivité à déplorer, juste une grosse présence. Elle est d’autant plus sensible que le niveau d’écoute est bas. Les basses tendent effectivement à modérer un peu ce constat avec un peu plus de volume. Ce qui nous permet de parler de la tenue en volume : comme souvent, attention, le casque ne souffre pas de saturation. Il est possible de conserver un niveau d’écoute puissant. Ce qui serait bien évidemment une mauvaise idée. La largeur de scène se place dans une bonne moyenne. Nous avons vu plus immersif, mais aussi plus étriqué. Bref, même si nous ne sommes pas face à la meilleure qualité de son que nous avons eu, elle reste agréable. Certes, le V est notable, mais la restitution ne souffre pas d’imprécision, ni de chevauchement dans les différentes parties du spectre. Seuls quelques morceaux trop bas laissent percevoir un peu moins maîtrise, mais c’est réellement à la marge et lié au morceau.

Du côté de l’autonomie, si nous étions circonspects dans la vidéo, pensant finalement que l’autonomie était un peu courte, dans les faits… Ce n’est pas le cas. Concrètement, lorsque nous nous sommes baladés avec le casque sur les oreilles, il s’avère qu’à chaque fois que nous avons dû cesser l’écoute, nous avons tout simplement remis les écouteurs dans la boîte ! Du coup, ils ne cessent de se recharger. Dans ce type d’utilisation tout ira bien donc. Pour ce qui est d’une utilisation plus longue, type avion/train, nous avons pu laisser les écouteurs se décharger totalement en un peu plus de 3h15 avec une écoute d’environ 2h45 alternant volume au maximum (pas dans nos oreilles) et volume modéré. La promesse du côté des écouteurs est bien là, par contre, un peu pénible de devoir attendre qu’ils se rechargent totalement en 70 minutes. Et il est impératif d’être rigoureux sur le rechargement de la boîte. Nous l’aurons rechargé tous les deux à trois jours. Les différentes diodes, sur la boîte ou sur les écouteurs, aident à la gestion de la charge : un clignotement rouge indique qu’il ne reste plus grand-chose : une vingtaine de minutes tout au plus pour les écouteurs. En outre, nous conservons aussi la voix d’information – battery high, medium et low – propre à la marque. Dernier point à aborder, l’utilisation en téléphonie : c’est simple, elle est excellente. Aucune difficulté de ce côté, y compris en extérieur, nos interlocuteurs n’ont jamais remonté de difficulté et c’est vraiment pratique d’avoir les mains libres. Finalement, seuls les boutons placés sur les écouteurs sont un peu anecdotiques. En effet, s’ils permettent un petit pilotage des fonctions du téléphone – conversation et musique – ils sont aussi trop petits pour être réellement utilisables. Nous les avons rapidement ignorés au profit du téléphone en direct.

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