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Test set Logitech : clavier MX Keys Plus et souris MX Master 3, page 5

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Publié le 21 Novembre 2019
Page: 5/6

Du côté de la souris, nous avons un modèle qui va imposer sa prise en main. C’est effectivement de suite visible, il suffit de regarder la coque de la souris pour le deviner. Il faudra donc prévoir un petit temps d’adaptation puisqu’elle n’entre pas dans la catégorie des souris consensuelles. Cela dit, même si l’ergonomie de la souris est marquée, elle acceptera à la fois un claw et un palm grip. Elle est un peu trop massive pour qu’un utilisateur puisse jouer la carte du finger grip. La coque est très abrupte sur l’arrière, la MX Master 3 vient donc parfaitement se caler et se loger contre la paume. Une fois le pli pris et la main positionnée de l’un ou l’autre des bonnes manières, elle se meut avec aisance et est très confortable. Il faudra cependant clairement faire une croix sur le finger, donc tous ceux qui privilégient le finger ne s’y sentiront pas forcément les bienvenus. Pour la suite, il faut préciser que la plateforme placée sur la gauche de la souris permet de reposer le pouce dans toutes les situations. Et c’est évidemment le bienvenu du fait de la présence de la molette du pouce, nous y reviendrons.

Au niveau des boutons et de la molette, c’est plutôt Byzance. En effet, Logitech est un spécialiste de la molette qui déchire. La molette principale est un modèle d’efficacité, de qualité et de fonctionnement. D’une part, elle est en métal et suffisamment lourde pour proposer une excellente inertie. Elle n’est pour autant pas lourde au défilement. D’autre part, elle peut opter pour un défilement libre ou cranté. Dans le premier cas, elle peut être lancée et donc descendre un nombre de lignes/pages très conséquent. Logitech annonce jusqu’à 1000 lignes, nous n’avons pas compté mais indéniablement ça file vite et loin. Dans le deuxième cas, les crans sont francs mais pour autant pas particulièrement marqués. Le défilement est très souple et doux, et les crans précis. Nous l’avons qualifié de modèle de molette et c’est bien le cas, c’est une Rolls. Le côté gauche en propose une aussi, son fonctionnement diffère. Le défilement est notablement freiné mais lisse. Elle s’adapte parfaitement au pouce. En ce qui concerne les boutons, les clics sont assez fermes et la course est plutôt dans la moyenne haute. La position de la main imposée par la coque implique aussi un certain côté obligatoire au positionnement des doigts. Du coup, plats ou pas, les doigts se positionnent naturellement au bon endroit. Les boutons latéraux tombent sous le pouce, ils sont parfaitement identifiables grâce à la franche séparation entre les deux. En revanche, nous sommes moins sous le charme du bouton de geste placé sur la plateforme. Le fait d’être sous le revêtement caoutchouc apporte une certaine mollesse caoutchouteuse. En outre, le maintenir tout en déplaçant la souris puisqu’il est lié à cela n’est pas des plus aisés. Le capteur, quant à lui, annonce 4000 DPI. Ce qui est suffisant pour une utilisation bureautique. Toutefois, même s’il est prévu pour une utilisation 4X4 puisqu’il peut fonctionner sur le verre, il ne nous aura pas donné pleinement satisfaction. En effet, d’une part, il n’est pas parfaitement fluide sur notre Func 1030 XL avec un effet escalier notable à basse vitesse. Dans un deuxième temps, il n’a pas toujours proposé une fluidité irréprochable, notamment sur notre tapis de tous les jours avant un coup de chiffon salvateur, décrochant pour réaccrocher un peu après. Ce qui ne favorise pas la précision. Cela laisse donc présager d’une petite sensibilité que nous ne croisons pas avec les capteurs dits gaming et, qui est plus, étonnante pour un capteur tout-terrain.

Au niveau de la glisse, la MX Master 3 part avec un petit handicap par rapport aux dernières productions axés light : elle est lourde. Bien évidemment, c’est un handicap tout à fait relatif, ce n’est pas non plus un parpaing. Ainsi posée sur notre 1030 XL de Func, elle se meut avec douceur même si une certaine inertie est sensible. A cela s’ajoute un niveau de résistance légèrement plus marqué qu’avec notre Kone. L’ensemble reste doux. Elle passe parfaitement sur le Steelseries 9HD en s’accordant bien du gros grain. La résistance est inférieure à celle générée sur le Func. Et malgré le grain, la souris se déplace avec un aspect lisse. Les frottements apparaissent notablement avec le Saitek Cyborg, c’est essentiellement lié au poids de la MX Master. En tous les cas, la douceur est encore et toujours présente. Avec notre vieux Nova Winner III, les choses se compliquent un peu : elle ne parvient pas à surmonter l’effet négatif du tapis, il donne l’impression de coller en début de mouvement. Pour le coup, c’est sensible et la résistance augmente encore d’un cran. De fait, sur nos tapis tissu, Noppoo et MM 350, le poids se fait encore un peu plus sentir. Et si la douceur est encore présente, là encore, les frottements sont légion même si le MM 350 propose une glisse bien plus facile que le Noppoo. Au final, elle se comporte plutôt bien sur les surfaces rigides, mais le poids s’allie un peu moins bien des surfaces souples. C’est à noter.

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