EN DIRECT en ligne connexion / inscription
Connexion

Surnom/Pseudo
Mot de Passe :

[ Vous avez perdu votre mot de pass ? | Devenir membre ]

×

Test souris ROCCAT Kone Pure Ultra : Evolution ultime ?, page 4

Article
Rédigé par
Publié le 23 Avril 2020
Page: 4/5

Nous sommes devant une Kone, autant dire que nous sommes plus qu’en terrain connu. En effet, la Kone est, à notre sens, l’un des toutes meilleures souris relativement compactes…Si ce n’est la meilleure. Force est de constater que la sensation et la première prise en main laissent dubitatifs. Nous l’avons dit dans la vidéo, il est difficile de se départir d’une impression cheap, qui n’est en définitive qu’une impression. Le fait qu’elle ne soit pas lourde et surtout fermée donne cette étrange impression qu’elle est finalement trop légère pour être honnête. Pourtant, à y regarder de plus près, elle n’annonce pas de différences de traitement avec notre Kone Pure. Une fois, cette vérification faite et qu’elle est posée sur le tapis, petit à petit cette sensation s’estompe et l’on fait face finalement à une Kone. C’est étonnant cette propension qu’a l’esprit de s’adapter à certains artifices esthétiques. Clairement une Model O est tout aussi légère et ne génère pas cette sensation à la première prise en main, les perçages de la coque sont intégrés inconsciemment et l’on passe outre cette légèreté qui pose question avec une souris fermée. Cela dit, la prise en main est simplement parfaite en finger grip, elle se loge impeccablement dans la main, la griffe saisit facilement la souris et c’est parti. C’est un constat très identique sur le claw grip, elle est tout à fait adaptée. Elle marque indéniablement le pas sur une prise en main de type palm. En effet, elle ne propose pas assez de longueur pour ce faire. En étalant notre main (taille 10 de gants, rappelons-le) sur la souris, ça dépasse de partout et les doigts ne peuvent plus attraper les clics. Elle impose donc deux prises en main, mais c’est évident au regard de son format. Pour ceux qui cherchent des souris adaptées au palm, il faudra chercher ailleurs, pour les autres, c’est la meilleure tout simplement.

Du côté des boutons, encore une fois, pourrions-nous dire, nous sommes face à une Kone allégée. Du coup, les sensations et le fonctionnement ne sont pas différents de ce que nous avons au quotidien. A savoir, des clics fermes juste comme il faut, une course assez courte et donc de la réactivité. Les boutons latéraux sont tout à fait dans le moule : agréables, secs et fermes avec une course un peu plus longue que les clics. A noter, comme sur sa consoeur, une petite propension à « couiner » un peu du fait du revêtement si l’on glisse un peu le pouce sur le bouton pour l’activer. En tous les cas, ils sont idéalement placés et la séparation physique nette permet de bien les identifier. Les boutons de passage DPI/profils sont, comme souvent, un peu haut pour être utilisés à la volée. Ils demandent un peu de gymnastique donc pour être attrapés. La molette est une molette Roccat, c’est-à-dire une très bonne molette. En effet, les crans sont très nets et précis. Cela s’accompagne d’un défilement souple et facile. Il est très agréable de l’utiliser. Cela dit, ça fait un moment que les molettes des souris sont quasiment des références au niveau de l’utilisation, cependant un peu plus communes au niveau des matières.

Du côté du capteur, il était déjà très bon sur l’AIMO, il l’est tout autant sur l’Ultra. Toutefois, en augmentant encore le niveau des DPI à 16000, on atteint à la fois un niveau inutilisable réellement et on ne permet pas de maintenir le tarif. C’est en effet l’un des points négatifs de l’Ultra, elle est assez chère. Et aujourd’hui, qui utilise 16000 DPI ? Au cours de notre test, 2000 aura été notre maximum. Ce qui est sûr, c’est qu’il ne décroche pas même en cas de parties rapides et intenses. Il est à l’aise dans toutes les utilisations.

Au niveau de la glisse, la Kone Ultra profite indéniablement de son poids light pour ne pas subir la moindre inertie. Les mouvements sont directs et immédiats, au retour dans la direction opposée, aucun mouvement de la part de la souris. Du coup, la glisse est dans l’ensemble facile. Posée sur notre Func 1030 XL, la souris se déplace sans grande résistance. Il y a toutefois un temps de rodage des patins dont les arêtes génèrent au tout début un aspect rêche. Une fois que ces dernières sont émoussées, ce côté rêche s’amenuit très nettement. Sur le Steelseries 9HD, la résistance est proche de zéro, en revanche, la souris est assez bruyante dans les déplacements. Elle ne répercute cependant pas le gros grain du tapis. Elle reste très facile et retrouve de la douceur sur le Saitek Cyborg. La résistance n’est pas réellement plus marquée qu’avec le Func. Indéniablement, un couple agréable à utiliser. Elle se départit aisément du Nova Winner III. En effet, elle ne subit pas l’aspect collant de début de mouvement inhérent à ce tapis. En outre, il n’y a, là aussi, que peu de frottements, merci le faible poids. Autant dire que les deux tapis en tissu, le Noppoo et le Corsair MM350, ne lui présentent aucune difficulté. Les frottements sont toujours un peu plus notables qu’avec les surfaces rigides…encore qu’avec le MM350, ils sont très faibles. C’est donc avec aisance et douceur que la souris effectue ses mouvements, légèrement moins avec le Noppoo qui représente ce qui ne se fait plus comme tapis. Nous sommes au final face à une excellente glisseuse quoiqu’un peu bruyante.

Partagez :
Marque : ROCCAT