Test clavier mécanique Sharkoon SKILLER MECH SGK3, un rapport qualité/prix imbattable ?, page 3

Il est clair que de prime abord, l’esthétique pure du clavier appelle à quelques réticences. Malgré sa simplicité, on ne peut pas dire que le lettrage fasse dans la sobriété et la polyvalence avec des caractères très épais et un défaut de cohérence entre le logo imprimé sur le bas du clavier et le rappel d’un autre logo de la marque présent à la place de la touche Windows de droite.

Mais il suffit de le prendre et de l’installer pour commencer à pianoter dessus pour se rendre compte de ses qualités, surprenantes pour le prix demandé (on le rappelle, moins de 70 € à l’heure où nous écrivons ces lignes). Premièrement, le poids de la bête. Avec sa base en acier plein et ses 1.5 kg sur la balance, il s’assure une stabilité aussi généreuse qu’appréciable. Mais ce n’est pas le seul bénéfice que cela apporte au clavier. En effet, malgré la plaque de métal qui recouvre la surface du clavier, une construction de type switches exposés et avec des keycaps en ABS fin, les nuisances sonores s’en retrouvent étrangement très contenues, feutrées et d’une rare homogénéité entre les touches classiques et les touches spéciales (par exemple, la barre Espace), dont ces dernières sont également aidées par les stabilisateurs étrangement qualitatifs pour le prix. Le bruit émis est très clairement qualitatif comparé à n’importe quel clavier concurrent, même vendu au double du prix de ce SGK3. Bref, c’est une bonne expérience de frappe pour le prix, d’autant que l’inclinaison de base du clavier, autant que celle avec les patins sortis, propose un confort de frappe bien dosé. On notera cependant un léger ping sur les touches centrales, ceci étant du à la présence de la plaque métallique qui recouvre intégralement la case.

Enfin, pas moins de 20 effets lumineux sont préprogrammés et accessibles avec des combinaisons de touches.